Pierre-André Pourret - Jean-François Séguier - 1775-10-19

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Pierre-André Pourret, Montpellier

Pierre-André Pourret - Jean-François Séguier - 1775-10-19
FINA IDUnique ID of the page  11307
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. NAF 6569, f° 1-2
AuthorAuthor of the document. Pierre-André Pourret
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . October 19, 1775
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Montpellier 43° 36' 40.46" N, 3° 52' 36.23" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Theft , Coin Cabinet , Coin Value , Exchange , Montpellier
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 19 octobre 1775 (de Montpellier) : « Serai-je assez heureux, monsieur, pour que mes soins vous soient agréables? Je me ferai un devoir, qui plus est un sensible plaisir, de vous communiquer tout ce qui me paraîtra nouveau ou singulier. Il a été un temps où voulant faire mon étude de l’histoire, j’avais ramassé plusieurs médailles. Je m’étais même amusé à déchifrer toutes les inscriptions qui sont en grand nombre dans cette ville; mais comme j’étais éloigné de toute espèce de ressources, comme de livres, de maîtres, de facultés &c. &c., je négligeai l’histoire, pour m’adonner sérieusement à la botanique. […] Ce qui me décida encore plus à abandonner l’histoire, c’est qu’un jeune homme à qui j’avais donné toute ma confiance, m’enleva une grande partie de mes médailles. Il fut même assez adroit pour me voler toutes celles qui étaient les mieux gravées et celles qui lui parurent plus utilles, à raison de leur valeur intrinsèque, parce qu’elles étaient en argent. Comme ce jeune homme à qui j’expliquais un cayer de logique, appartenait à d’honnêtes gens de la ville, je ne voulus pas éclater par égard pour ses parents. Je tâchai de ravoir toutes celles que je pus, et je trouvai le secret de les brocanter de suite assez / [fol. 2v°] avantageusement. Je m’en desaisis en partie en faveur de Mr Marcorelle, correspondance de l’Académie des sciences. J’en donnai quelques-unes à Mr le marquis de Gléon, et je troquai mon reste contre des estampes avec un étranger qui passe tous les ans à Narbonne. Je suis au désespoir d’être privé du plaisir que j’aurais à vous en offrir. Je sais combien un pareil cadeau vous serait agréable. Je vraincrai cependant tous les obstacles pour vous procurer à l’avenir toutes celles que je pourrai. Je vous promets de me donner uniquement pour vous tous les soins possibles à cet effet. » (Paris, BnF, Nouv. Acq. Fran. 6569, f° 1-2).