-Lettre du 13 octobre 1690 : « Monsieur, en repassant mes papiers, j'ai trouvé un dessein fait a la hâte d'une médaille de Trajan de grand format comme vous voyez ci-joint. Cette médaille est fort considérable et si dans le temps que je l'ai fait j'avais eu la difficulté de TR P VI ou VII en tête, comme je l'ai a présent, j'y aurai regardé de plus près. La médaille est chez un avocat dans une petite rue vers l'Église de Notre-Dame, monsieur Dron vous y pourra mener, car j'y ai été avec lui et avec M. l'Abbé Nicaise; je l'avais mise a part et peut être cet avocat l'a encore mise a part et sera facile à trouver parmi une infinité de vilaines qu'il y a. Il y faut remarquer du côté de la tête, s'il y a TR. P. VI ou VII, car dans mon dessin j'ay mis, après les VI, un point, ce qui est une marque que je me suis douté qu'il y eut encor un plus grand nombre. Cette médaille aussi nous fait voir que Trajan n'était pas encore appelé GERM. DAC. quand il fut COS. DES. V. (En P.S. : La médaille ci-dessus n'est ni chez le Roi ni dans d'autres Cabinets de Paris.) » (Paris, BNF NAF 14823, f° 105 r, adresse au dos et cachet conservé, en ligne sur Gallica).