Charles d'Orléans de Rothelin
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-Lettre du 26 octobre 1732 ( ?) : « On ne peut être plus touché que je le suis, Monsieur, de l’amitié que vous me témoignez par votre lettre d’hier. J’avais oublié l valeur et vous avez bien voulu vous en souvenir pour moi. C’est une obligation dont je ne puis assez vous témoigner ma reconnaissance. En vérité le prix d’un louis d’or que demande actuellement le possesseur de ce médaillon ne me convient pas quoi qu’il fut bien moins déraisonnable que le premier qu’il demandait. J’ai dit en un mot ce que j’en pouvais donner et comme je ne m’( ?) point à faire de bons marchés, mais seulement à ne pas payer les choses beaucoup plus qu’elles ne valent, je n’ai rien à ajouter à ma première offr, sinon que je ne connais personne qui en fasse ici une pareille. Je me suis fait une loi depuis longtemps de n’offrir jamais en dessous de ce que je voulais donner, mais en même temps je ne puis jamais renchéri sur ma première offre à moins qu’on ne me fit voir que je me suis trompé car je ne me crois pas infaillible. Ou en ce cas j’ai enquêté et personne n’a poussé la valeur si haut que moi, c’est pourquoi je ne puis en donner que les .. que j’en ai offert. Mais indépendamment de cela, Monsieur, je sens combien je vous suis redevable de cette attention, je vous en demande la continuation en vous assurant des sentiments pleins d’estime avec lsquels je suis Monsieur votre très humble et très obéissant serviteur. L’abbé de Rothelin » (Aristophil, Drouot, 20 nov. 2019, lot 761)