Claude Gros de Boze - Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson - 1749-8-1

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Claude Gros de Boze, Paris

Claude Gros de Boze - Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson - 1749-8-1
FINA IDUnique ID of the page  6264
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France, Cabinet des Médailles
InventoryInventory number. Méd., 2 ACM 59
AuthorAuthor of the document. Claude Gros de Boze
RecipientRecipient of the correspondence. Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . August 1, 1749
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Louis XV of France, Charles d'Orléans de Rothelin, Pierre Crozat, Philibert Orry, Philippe d'Orléans
LiteratureReference to literature. Sarmant 1994, p. 110, note 47, p. 118, note 711, Sarmant 2003, p. 293, note 1092
KeywordNumismatic Keywords  Market , Collection Sale , Wurzburg , Forgeries , French Collectors
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 1 août 1749 (de Paris) : à propos du signalement par d’Argenson d’un médaillier en vente à Wurzbourg : « qu’il est rare de trouver en Allemagne des cabinets de curiosités de quelque mérite, en médailles surtout ; ils n’en ont presque que de fausses, ou de moulées sur l’antique, à moins qu’elles ne soient extrêmement communes ; ce sont des amas faits sans connaissances et sans goût et qu’ils ne laissent pas d’estimer beaucoup ; à quoi j’ajouterais que, quoique je connaisse de réputation et jusqu’à un certain point tous les cabinets de ce pays-là, qui ont quelque célébrité, je n’ai jamais ouï parler de celui dont il s’agit, ni d’aucun autre de Wurtzbourg » ; « Il y a en France plus qu’en aucun autre endroit du monde de beaux recueils d’antiquités, qui pendant plusieurs années ont fait l’objet du soin et de la dépense de divers particuliers également riches et curieux : ce serait en ce genre autant de trésors amassés pour le Cabinet d’un roi, si, à la mort de leur propriétaire, on ne les laissait pas enlever par l’étranger, comme cela arrive tous les jours. Vous savez que je ne pus jamais persuader M. Orry de prendre le recueil de pierres gravées de M. Crozat, qui par son testament les avait laissées au roi, pour l’estimation dont il léguait le fonds aux pauvres et que je ne me crus trop heureux de les faire prendre à M. le duc d’Orléans, afin qu’au moins elles ne sortissent pas du royaume. On m’a de même fermé la bouche sur l’acquisition que j’avais proposée des médailles de M. l’abbé de Rothelin, et elles ont passé en Espagne. Vous eussiez sans doute pensé différemment, et cette attention vraiment digne de vous aurait donné dans un intervalle de peu d’années autant de supériorité au Cabinet du roi sur les cabinets de tous les princes de l’Europe mis ensemble qu’il en a déjà sur chacun d’eux en particulier » (Paris, BnF, Méd., 2 ACM 59 ; Sarmant 1994, p. 110, note 47, p. 118, note 71 et 2003, p. 293, note 109).

References

  1. ^  Sarmant, T. (1994), Le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale (1661-1848), Paris.
  2. ^  Sarmant, Thierry. La République Des Médailles. Numismates et Collections Numismatiques à Paris Du Grand Siècle Au Siècle Des Lumières. Vol. 72. Les Dix-Huitièmes Siècles. Paris, 2003.