Esprit-Claude-François Calvet - Jean-François Séguier - 1761-6-22

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Esprit-Claude-François Calvet, Avignon

Esprit-Claude-François Calvet - Jean-François Séguier - 1761-6-22
FINA IDUnique ID of the page  2156
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms 140, f° 11-12
AuthorAuthor of the document. Esprit-Claude-François Calvet
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . June 22, 1761
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Avignon 43° 56' 57.30" N, 4° 48' 21.24" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Claudius , Forgeries , Fabric , Isis , Egypt , Osiris
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://www.seguier.org/correspondance/edition.aspx?id=215
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 22 juin 1761 (d’Avignon) : « Je prends la liberté de vous consulter sur deux médailles qui me tiennent depuis longtemps indécis. J’ai cru devoir vous les mettre sous les yeux et je prie M. Roustan médecin de vouloir bien vous les faires parvenir avec ma lettre. La première de Claude qui est d’une espèce de potin m’avait toujours paru fausse, je la rebutais dans toutes les occasions, cependant un examen plus réfléchi de la médaille, la vue de plusieurs pièces de même âge et de même fabrique, le sentiment de quelques antiquaires qui la soutiennent antique, enfin l’allure seule qui souvent est d’un grand poids pour un curieux, tout cela me fait douter aujourd’huy et j’ai besoin d’une décision comme la vôtre. Je vous prie de vouloir bien me marquer positivement ce qu’on doit penser de l’antiquité de ces sortes de médailles qui d’ailleurs nous tombent souvent sous la main. En cas de fausseté je vous prie de m’apprendre quel est le faussaire à qui on a coutume de les attribuer. La seconde est décidée antique mais elle ne me fournit pas la moindre conjecture pour son explication. Je crois voir au revers deux Isis l’une à gauche et l’autre à droite, celle-ci est visiblement coeffée de son cercle et de ses cornes ordinaires, elles paraissent à genoux, l’objet du milieu me semble Osiris, sa coiffure qu’on dirait être en forme de mitre parait surmonté de deux serpents. Cette pièce doit elle être attribuée aux égyptiens de cette hautte antiquité ? Connaissaient-ils l’art de battre monoye, je vous avoue que je n’ai vu nulle part des pièces qui approchent de celles-ci. Faites-moy la grâce de me dire ce que vous en pensez, et si vous avez vu dans les cabinets des pièces de cette espèce. Je me flatte qu’à ma prière M. Roustan aura la bonté de ce charger de vos lettres et de ces médailles lorsque votre loisir vous permettra de me les renvoyer » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms 140, f° 11-12).