Ezechiel Spanheim - Claude Nicaise - 1693-4-22

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Ezechiel Spanheim, Berlin

Ezechiel Spanheim - Claude Nicaise - 1693-4-22
FINA IDUnique ID of the page  16698
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Ezechiel Spanheim
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Nicaise
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . April 22, 1693
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Berlin 52° 31' 1.34" N, 13° 23' 19.90" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Jean Hardouin, Jean Foy-Vaillant, Nicolas Thoynard, Gottfried Wilhelm Leibniz, Enrico Noris
LiteratureReference to literature. Caillemer 1885, Lettre XXIII, p. 107-1101
KeywordNumismatic Keywords  Errors , Quarrel , Herodes
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=nnc1.cu53339240&seq=139
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Letter of 22 Apr. 1693: "‘Nous avions eu dejà quelque commerce de lettres ensemble (nb: avec Leibniz), et j'ay eu communication par son moyen de la lettre de M. Vaillant contre le P. Hardouin, et de la dernière de celui-ci. J'ay mandé librement mon advis sur l'une et sur l'autre, à M. Leibniz, qui m'en avoit donné part dans cette veuë, et je suis persuadé, qu'il y a beaucoup de choses, où ils n'ont raison ni l'un ni l'autre. Mais, après tout, la maniere d’ecrire d’Eumenius Pacatus [Jean Hardouin], qui est agréable à l’égard du stil et du tour, est accompagnée de tant de presomtion, que cela luy oste tout le merite, qu’il pourroit pretendre, s’il s’y prenoit d’une autre maniere. Ce qui m’a le plus surpris dans sa derniere lettre, c’est de voir de la maniere dont il continue d’y parler de Josephe, comme d’un ouvrage de nul prix et supposé! Il est vray, sans doute, qu’il y a bien des beveuës de l’auteur, ou par partialité pour sa nation ou par négligence; et, d’ailleurs, une infinité de fautes, qui s’y sont glissées par celle des copistes. Mais y a-t-il lieu pour cela de s'inscrire en faux contre tout l’ouvrage? de le faire sans en donner en meme temps les preuves, qu’on croit d’en avoir? de donner hardiment, et sans autorité, un démenti aux autheurs ecclesiastiques qui l’ont cité il y a plus de quatorze siecles, à ceux qui en ont fait l’ancienne version; au jugement qu’en a rendu un grand critique, tel que Photius; en un mot à tous les savans des siecles precedens et de celuy-cy. M. Toinard ne devroit-il pas en prendre occasion de publier d'autant plus tost son Harmonie et toutes ses belles remarques sur les Herodes, ect. ? J'ay encore esté surpris de voir l'indignité, avec laquelle M. le président Cousin est traitté dans les lettres d'Eumenius Pacatus. Pour le P. Noris, je ne say si sa nouvelle digbnité luy donnera tout le loisir requis , pour rtépondre à la manière outrageuse, dont on y parle de luy. C'est une pitié ou plutost un malheur pour les lettres, quand elles ne servent qu'à les voir traiter avec si peu de rapport à leur véritable but, qui est d'instruire et de reprendre, quand il en est besoin, sans fiel et sans aigreur’ (Caillemer 1885, Lettre XXIII, p. 107-110).

References

  1. ^  Caillemer, E. (1885), "L’abbé Nicaise et sa correspondance", Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, 21, XXIV + 297 p.