[7] Sur François Charpentier, académicien pensionnaire de l’Académie des Inscriptions et Médailles, adversaire deBoileau à l’Académie française et défenseur de la langue française pour les inscriptions des monuments publics, voir Lettre 90, n.7, 121, n.11, et 132, n.23.
[8] Sur l’ abbé Paul Tallemant (1652-1712), intendant des devises et inscriptions, secrétaire de l’Académie des Inscriptions et Médailles, membre de l’Académie française depuis 1666, voir Lettres 103, n.37, et 105, n.24.
[9] Sur Pierre Rainssant, médecin et numismate, voir Lettres 160, n.140 et 141.
[10] Henri de Bessé, sieur de Milon-la-Chapelle, connu sous le nom de La Chapelle-Bessé (vers 1625-1694), contrôleur des bâtiments du Roi, secrétaire de l’Académie des Inscriptions et Médailles, fréquentait le milieu de M me de Sablé et les lundis du président Guillaume de Lamoignon ; il est surtout connu comme l’auteur de la préface de la première édition desRéflexions ou sentences et maximes morales (Paris 1665, 12°) de La Rochefoucauld. Voir le Dictionnaire de Port-Royal,s.v.
[11] Sur Jean Vaillant, dit Jean-Foy Vaillant, voyageur érudit, antiquaire du roi et du duc du Maine, voir Lettre 347, n.15.
[12] André Morell (1646-1703) montra ses premiers dessins à Charles Patin, alors en exil à Bâle. Il se rendit ensuite à Paris et fut reçu dans le milieu du duc d’Aumont, jouissant d’un accès libre au Cabinet des médailles du roi. Il publia un Specimen universæ rei nummariæ antiquæ (Paris 1683, 8°), qui attira sur lui l’attention de Pierre Rainssant : c’est ainsi que Morell devint dessinateur du Cabinet des médailles. Pour différentes raisons, parmi lesquelles son adhésion à la foi réformée, Morell fut embastillé sur ordre de Louvois en 1688-1689 et de nouveau en 1690-1691, mais, pourvu parOudinet des ouvrages nécessaires, il poursuivit son travail en prison. Libéré en 1691, il se retira à Berne, puis dans l’Empire ; en 1694, le prince de Schwarzburg l’appela à Arnstadt en Thuringe, où le numismate fut chargé du cabinet princier. Cette même année, il rencontra à Halle Leibniz et Ezéchiel Spanheim ; ce dernier le présenta à l’ Electeur de Brandebourg, Frédéric-Guillaume, qui l’invita à Berlin, où le ministre Eberhard Danckelman encouragea son projet de corpus des médailles antiques. Mais Danckelman fut disgracié et les choses s’arrêtèrent là. Morell mourut en 1703 sans avoir réalisé son grand projet, dont seuls des morceaux furent publiés par la suite : Thesaurus Morellianus (Amstelodami 1734, folio) pour les monnaies consulaires, et Thesauri Morelliani tomitres (Amstelodami 1753, folio) pour les monnaies des douze premiers Césars. Voir T. Sarmant, La République des médailles, p.77-79. (fr)