François Hemsterhuis - Adelheid Amalia von Schmettau - 1783-8-11

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François Hemsterhuis, The Hague

François Hemsterhuis - Adelheid Amalia von Schmettau - 1783-8-11
FINA IDUnique ID of the page  8785
InstitutionName of Institution. Münster, Universitäts- und Landesbibliothek
InventoryInventory number. Gallitzin-Nachlaß Band 6
AuthorAuthor of the document. François Hemsterhuis
RecipientRecipient of the correspondence. Adelheid Amalia von Schmettau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . August 11, 1783
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. The Hague 52° 4' 29.82" N, 4° 16' 10.85" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature. Sluis 2010a, lettre 4/62, p. 1581
KeywordNumismatic Keywords  Gems , Gem Price , Greek , Priapus , Erotic
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://www.rug.nl/library/heritage/hemsterhuis/brieven
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 11 août 1783 (de Den Haag) : « Le Prince m’a envoié deux très petites pierres gravées, en me demandant si cela valoit quelque chose pour vous être envoyé. L’une ne vaut pas une obole, mais je lui dirai qu’il doit vous donner l’autre sans lui dire ce que c’est. Vous pourrez la garder avec vos petites pierres qui ne sont pas montées, car quelque petite qu’elle soit, elle est extremement curieuse; mais vous devez sçavoir que les antiquaires ne se gendarment pas des ordures de la divine Grèce, pourvu que ce soit incontestablement du vrai Grec, et c’est la ce qui fait le principal merite de cette petite pierre. Je vous en donnerai la description sur une feuille à part, et puis j’imiterai Bossuet, qui apres avoir debité dans un sermon les plus vilaines ordures de Ste. Catherine de Sienne si je ne me trompe, lorsque la procession des Seraphins, pour qu’il vienne avec le charbon le plus ardent epurer ses levres souillées des inpudiques extravagances de sa Sainte. Cette pièce est une chimère priapique, qui a appartenue sans doute à quelque garce ou maitresse d’Alcibiade, mais qui a eu assez de vergogne pour ne s’en pas servir de cachet, comme vous verrez". (Universitäts- und Landesbibliothek Münster, Gallitzin-Nachlaß Band 6 ; Sluis 2010, lettre 4/62, p. 158).

References

  1. ^  Sluis, Jacob van (2010), François Hemsterhuis. Ma toute chère Diotime. Lettres à la princesse de Gallitzin, 1783, Hemsterhusiana, volume 4, Berltsum - Van Sluis