-4 novembre 1706 (d’Anvers) : « Je dînais chez M. le marquis de Westerlo, Madame était aussi à table, M de Malines, le frère du comte de Noielles, et quelques autres officiers; c’était le jour de la naissance du roi Charles ; Madame me priait au bal qu’elle devait donner ce soir, mais je m’en excusais, à cause des affaires que j’avais sur les bras, comme en effet j’en avais beaucoup, outre que j’étais obligé d’aller rendre visite, comme je fis à M. le chef-président, M. Christyn, M. Van der Goten, M. Van der Haghen, M. le comte de Clermont, M. le comte d’Erp, le comte de Tirimont, prince de Rubenprez, et je ne trouvais pas Mad. d’Arenberg, Soissons, Steenhuysen, don Quiros, M. le duc d’Arenberg, le comte de Bruay et peut-être d'autres. Je vis aussi une grandissime quantité des médailles romaines en cuivre, mais le mal était qu’elles n'’était pas en ordre, et beaucoup d’un même revers; l’on en pourrait faire cinq ou six suites, si un connoisseur s’y voulait appliquer; j’y trouvais une grecque, dont la légende était Φ OTP ΤΡΑΧΙΚΤΛΛΙΝΑ «"AB ; le revers un Bacchus, tenant de sa droite un pot à deux oreilles, et de sa gauche une pique avec la légende ΕΠΙ APICTONEIKOC » (Veenendaal 1950, p. 202).