Gisbert Cuper - Charles-Joseph-Procope de Ligne - 1702-7-24

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Gisbert Cuper, Deventer

Gisbert Cuper - Charles-Joseph-Procope de Ligne - 1702-7-24
FINA IDUnique ID of the page  3968
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Manuscrits, Nouvelles acquisitions latines 389 : Correspondance numismatique d’André Morell d’ Arnstatt, pendant les années 1702-1703, p. 144-145
AuthorAuthor of the document. Gisbert Cuper
RecipientRecipient of the correspondence. Charles-Joseph-Procope de Ligne
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 24, 1702
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Deventer 52° 14' 57.37" N, 6° 10' 34.07" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Gottfried Wilhelm Leibniz, Andreas Morell, Nicolò Bon
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Tiberius , Local Finds , Book
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52502592j/f152.image.r=Morell%20389
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 24 juillet 1702 : « Monsieur Leibniz m’a envoyé les remarques, que V. A. a faites sur une très rare médaille de l’empereur Tibère, et sur ce qu’en avait dit Mr le Docteur Bon. Et puisq’elle désire d’en savoir mon sentiment, je prends la liberté de l’en remercier, et de l’assurer de mes respects, et de mes très humbles services. Je suis persuadé à cette heure, que je n’emploie pas mal le temps, auquel la République me donne du loisir, à ces illustres monuments de l’Antiquité, parce qu’un Prince d’une naissance si distinguée en fait ses plaisirs, et en a une si parfaite et grande connaissance. J’ai chargé Mr Morel de mes considérations, à cause qu’elles sont indignes de l’attention de V. A. et si ce savant antiquaire en donne part à Elle, / je la prie d’excuser mes bévues, et de les attribuer au peu d’habitude, que je me suis acquises dans cette sorte d’étude. J’estime beaucoup les médailles assurément, mais je suis né dans un pays, où l’on ne trouve point ces restes de la magnificence et des richesses des Romains et des Grecs, et je me trouve, mal gré bon gré, obligé de me contenter des livres, quoique j’ai quelques-unes, qui soient assez rares, oui, si je m’ose servir auprès d’un prince qui en a fait un cabinet exquis, de cette expression, rarissimes. Je prie V. A. d’excuser ma liberté, et de vouloir être assuré que je suis avec un profond respect de Votre Altesse, le très humble et très obéissant serviteur » (Paris, BnF, Manuscrits, Nouvelles acquisitions latines 389 : Correspondance numismatique d’André Morell d’ Arnstatt, pendant les années 1702-1703, p. 144-145 [en ligne sur Gallica]).