Gottfried Wilhelm Leibniz
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-Lettre sans date [avril 1710] : « J'étais à paris quand le Père de La Chaise fut appelé de Lyon pour être le confesseur du roi à la place du Père Ferrier qui venait de mourir [le 29 octobre 1674]. C'était environ l'an 1673 ou 1674, car je ne le saurais bien dire. Le Père de La Chaise avait enseigné à Lyon avec beaucoup d'applaudissement et, outre l'intelligence de la nouvelle philosophie, peu ordinaire à un homme de son ordre, il excellait dans la connaissance des médailles. C'est ce qui avait porté l'archevêque de Lyon à lui confier son cabinet et avait peut-être contribué à le faire recommander au roi ; car le père joignait un jugement solide à une grande érudition. C'est de quoi on ne saurait douter en voyant que dans les dialogues du Père Fabry, jésuite très savant, il est désigné par le nom d'Hedraeus qui veut dire de La Chaise en grec. On voit dans ces dialogues que ce père avait coutume de prendre le parti le plus raisonnable sans s'attacher trop aux opinions qui règnent dans les écoles ». (Klopp 1874, III, p. 310, Lettre CCCXCI).
Remarque : Leibniz résida à Paris de 1672 à 1676. Le père Ferrier décéda le 29 octobre 1674. Son successeur fut pressenti dès janvier 1675 sur la recommandation de Nicolas de Neuville, frère aîné de l'archevêque de Lyon. Le père de La Chaise devint le confesseur du roi le 12 février 1675. (fr)
References
- ^ Klopp, Onno (1874), Correspondance de Leibniz avec l'électrice Sophie de Brunswick-Lunebourg, II, Hannover.