[41] Jean-Foy Vaillant, Numismata imperatorum, Augustarum et Cæsarum : a populis Romanæ ditionis, Græce loquentibus ex omni modulo percussaquibus urbium nomina, dignitates, Prærogativæ, [...] consignantur (Lutetiæ Parisiorum 1698, folio ; Amstelædami 1700, folio).
[42] Il s’agit d’une thèse présidée par Christophorus Cellarius le 7 janvier 1696 à l’université de Halle : Flaviana Herodum historia [...] nummis antiquis conciliata, quam [...] pro honoribus [...] magistri philosophiæ [...] consequendis, præside Christophoro Cellario [,..]. a.d. 7 januar. 1696 [...] ad disputandum proponit Joannes Justus Adelung (Halæ Magdeburgicæ [1696], 4°). Cet ouvrage fait l’objet d’une annonce dans un « Extrait d’une lettre de Rotterdam » dans le JS du 30 avril 1696 : « La dissertation du P[ère] Hardouin De nummis Herodiadum, a esté imprimée en Al[l]emagne, avec une refutation, sous ce titre Flaviana Herodum Historia adserta et nummis antiquis conciliata. L’auteur est professeur en histoire et en éloquence dans la nouvel[l]e université de Hall[e], et se nomme Sellarius. »
[43] Dubos écarte donc l’ouvrage sceptique de Jean Hardouin comme un recueil de spéculations superstitieuses.
[i] tamquam herba solstitialis : « comme l’herbe du solstice [d’été] », une plante qui s’épanouit l’été mais qui se fane très rapidement. Voir Plaute, Pseudolus, 38, « quasi solstitialis herba paulisper fui : repente exortus sum, repentino occidi ».
[44] Il confond l’ Hérode mentionné à plusieurs reprises dans les lettres de Cicéron à Atticus avec Hérode le Grand, roi de Judée.
Remarques de Guy Meyer: Sur Bergier, voir la lettre précédente. La première édition des Médailles impériales grecques ou Villes grecques de Vaillant (titre exact, Numismata Imperatorum, Augustarum et Cæsarum, à populis romanæ dictionis græcè loquentibus ex omni modulo percussa...), à Paris, chez André Cramoisy, suivie en 1699 d'un second tirage avec des planches, chez Jombert. L'édition augmentée et définitive, qualifiée de seconde édition, fut confié au soin des frères Huguétan, anciens libraires Lyonnais protestants réfugiés en Hollande, imprimé par Gallet, à Amsterdam, pour leur compte (« Hugetanorum », page de titre). En 1693, le père Hardouin avait publié les Chronologiæ ex nummis antiquis restitutæ, à Paris, chez Anisson. L'édition originale de la dissertation polémique de Christophorus Cellarius (Christoph Martin Keller, 1638-1709) s'intitule, Flaviana Herodum adserta et nummis antiquis conciliata, Halle am der Saale (et non pas Leipzig), 1696. Elle a été rééditée plusieurs fois notamment en 1700, à Halle am der Saale, augmentée et révisée, sous le titre Flavii Iosephi de Herodibus Historia, a suspicione in quam V(ir) Cl(arissimus) Ioannes Harduinus S. I. nuper vocavit, iustis vindiciis adserta, et nummis antiquis conciliata, puis en 1712 dans les Dissertationes Academicæ, de Cellarius, à Leipzig, pp. 207-231, sous le titre « Dissertatio XI, qua Flavii Iosephi de Herodibus Historia, a suspicione contra Ioannem Harduinum iustis vindiciis adseritur, & nummis antiquis conciliatur, habita A. 1696 », et in Havercamp, Flavii Josephi, Opera omnia, Amsterdam, 1726, II, pp. 324-329. Le Journal des Savants, 1697, pp. 312-313, qui rend compte de du livre de Cellarius introduit une certaine confusion en prétendant que l'auteur s'appellerait Sellarius et que sa réplique était accompagnée d'une édition allemande de l'ouvrage incriminé du père Hardouin. Contrairement à ce qui est affirmé dans la note 42 à la lettre 1148 de la Correspondance de Pierre Bayle, Cellarius n'a pas présidé une thèse, mais il est l'auteur d'une dispute sur un sujet proposé Johannes Justus soutenue devant l'Académie Frédéricienne. (fr)