Jean-François Séguier - Joseph Eckhel - 1783-7-2

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Jean-François Séguier, Nîmes

Jean-François Séguier - Joseph Eckhel - 1783-7-2
FINA IDUnique ID of the page  13937
InstitutionName of Institution. Vienna, Kunsthistorisches Museum
InventoryInventory number. Eckhel V, f° 148
AuthorAuthor of the document. Jean-François Séguier
RecipientRecipient of the correspondence. Joseph Eckhel
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 2, 1783
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Nîmes 43° 50' 14.71" N, 4° 21' 36.25" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Jules-François-Paul de Fauris de Saint-Vincent, Joseph Pellerin, William Hunter
LiteratureReference to literature. Eckhel 17751
KeywordNumismatic Keywords  Books , Celtic , Transylvania , Slovakia , Coin Cabinet
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 2 juillet 1783 (de Nîmes) : « Monsieur, Je viens d’envoyer et d’offrir de votre part à Mr le président de Saint-Vincens à Aix votre savant ouvrage Numi veteres, que vous m’avez chargé de lui faire passer. Il me marque de vous en faire ses remerciements les plus empressés et les plus sincères, de même que de vous témoigner sa reconnaissance. J’ai eu le plaisir de parcourir votre ouvrage qui m’a paru absolument nécessaire à tous les antiquaires qui s’appliquent à la connaissance des médailles de peuples et de villes. Le désir que j’en ai est extrême, en sorte que je profiterai de la première occasion que j’aurai de l’acquérir, quoique vous me fassiez espérer de me l’envoyer? Je vous en fais d’avance mille remerciements. Il me tarde de le posséder, et de le joindre à tant d’autres de savants illustres qui ont couru la même carrière, parmi lesquels le vôtre tiendra un rang bien distingué. J’ai vu que vous y parlés assez souvent des médailles publiées par feu Mr Pellerin. Les monuments de cette espèce ne se présentent aux yeux des antiquaires, que plus ou moins bien conservés, et de là naissent tant de conjectures et d’explications qui méritent d’être rectifiées. Ainsi il n’est point étonnant qu’il soit échappé de petites omissions qui fournissent une ample matière à la critique. Je ne doute pas que l’ouvrage de Mr Hunter qui vient de paraître en Angleterre n’en soit susceptible. Mr de Saint-Vincens l’a déjà acquis, je suis après pour me le procurer. Quelques Anglais m’en ont parlé avec éloge. Je vous rends bien des grâces de la médaille de BIATEC, que je dois à votre bonté. Vous me marqués qu’elles se trouvent fréquemment en Transylvanie. Il faut espérer que le hasard nous fournira quelque jour des éclaircissements pour fixer les différentes opinions des antiquaires. Il y a toute apparence que cette médaille n’appartient ni à l’Espagne ni à la Gaule. / [fol. 148v°]Je présentai hier mes hommages à S.A.S. Mdr l’archiduc Ferdinand, qui voulut bien se rendre chez moi pour y voir mon cabinet d’histoire naturelle, que je lui montrai. Il y avait à la suite Mr le prince Albani, neveu du cardinal, qui m’a permis de lui laisser cette lettre pour vous la faire passer. Je le fais d’autant plus volontiers qu’il vous connaît et fait grand cas de vous. Il m’a dit que vous aviez ci-devant donné au public la description des médailles du cabinet de S. M. Impériale. Apprenez m’en, je vous prie, le titre, le format et le lieu de l’impression, afin que je puisse l’annoncer aux personnes qui recherchent vos ouvrages. Vous me marqués vous-même que vous travaillés à un grand ouvrage sur toute la numismatique, qui est déjà bien avancé. Lorsqu’il paraîtra, ne me laissez pas ignorer que vous l’avez publié. Tout ce qui sort de votre plume est intéressant pour les gens de lettres.Une incommodité qui m’est survenue depuis trois mois à la main droite ne me permet pas d’écrire librement. Je termine ici ma lettre. J’ai l’honneur d’être avec un sincère et respectueux attachement,MonsieurVotre très humble et très obéissant serviteurSéguierA Nîmes le 2e juillet 1783. L’incertitude où je suis de revoir M. le prince Albani, m’oblige de me servir du courier pour vous faire parvenir cette lettre. Je vais la porter au Bureau en l’affranchissant jusqu’à la frontière, et je serai alors assuré qu’elle vous sera rendue[enveloppe: A Monsieur / Monsieur l’abbé Eckhel directeur / du cabinet des antiques de Sa Majesté / I. R. A. / A Vienne en Autriche / Allemagne] » (Wien, KHM, Vienne, Kunsthist. Museum, Eckhel V, f° 148).

References

  1. ^  Eckhel, Joseph (1775), Numi veteres anecdoti ex Museis Caesareo Vindobonensi, Florentino Magni Ducis Etruriae, Granelliano nunc Caesareo, Vitzaiano, Festeticsiano, Savorgnano Veneto, aliisque, Vienna: typis Josephi Kurzböck