Jean-Jacques Barthélemy - Jean-François Séguier - 1774-5-10

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Jean-Jacques Barthélemy, Paris

Jean-Jacques Barthélemy - Jean-François Séguier - 1774-5-10
FINA IDUnique ID of the page  1404
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms. 139, f° 15r
AuthorAuthor of the document. Jean-Jacques Barthélemy
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . May 10, 1774
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 23.80" N, 2° 21' 5.40" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Domenico Schiavo, Francesco Tardia, Gaspard Michel
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Sicily , Manuscript , Local Finds , Siculo-punic , Phoenician
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://www.seguier.org/correspondance/edition.aspx?id=519
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 10 mai 1774 (de Paris) : « Je me rappelle très bien que feu M. Schiavo m’avait écrit au sujet du manuscrit des constitutions de Sicile et que je lui répondis dans le temps. Je n’entendis plus parler de lui et ce n’est que par votre lettre que j’ai appris sa mort. Celle de M. Tardia ne me sont pas parvenues, mais dès que je sus de M. l’abbé Le Blond que c’était pour lui que M. Schiavo avait demandé une copie du manuscrit, je n’ai rien eu de plus pressé que de m’occuper fortement de cet objet. Le manuscrit dont il s’agit n’est pas à la bibliothèque du roi, mais à celle de Saint-Germain. M. Bejot garde des manuscrits du roi a bien voulu à ma prière se charger de m’en procurer une copie exacte. Dès qu’elle sera terminée, je la ferai passer [f° 15 v°] à Palerme. Vous pouvez, Monsieur, en introduire M. Tardia et le bien assurer que je n’ai absolument aucune connaissance des lettres qu’il m’a fait l’honneur de m’écrire et que je n’aurais pas manqué de lui répondre, si elles m’avaient été rendues. Il vous marque qu’une de ses lettres m’a été remise par l’envoyé de Sicile à la cour. Je ne connais point d’envoyé de Sicile à la cour de France, mais j’ai l’honneur de connaître M. l’ambassadeur de Naples et il ne m’a remis aucune lettre de la part de M. Tardia. Oserai-je vous prier, Monsieur, de lui demander si on trouverait aux environs de Palerme des médaillons d’argent représentant d’un côté une tête couverte de la peau d’un Lion et au revers une tête de chacal avec un palmier et d’autres avec une tête de femme voilée et au revers un lion avec un palmier, les unes et les autres avec des caractères phéniciens. J’ai l’honneur d’être … » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 139, f° 15r).