Joseph-Félix Gravier - Claude Picart Duvau - 1730-8-17

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Joseph-Félix Gravier, Marseille

Joseph-Félix Gravier - Claude Picart Duvau - 1730-8-17
FINA IDUnique ID of the page  6260
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Manuscrits, Français 15185, f° 252
AuthorAuthor of the document. Joseph-Félix Gravier
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . August 17, 1730
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Félix Cary, Jean Foy-Vaillant
LiteratureReference to literature. Foy-Vaillant 16741
KeywordNumismatic Keywords  Forgeries , Roman , Antoninus Pius , Tiberius , Vitellius , Gordianus , Domitia , Plotina , Marciana , Matidia , Plautilla , Coin Price , Antony
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f256.item.r=duvau%2015185.zoom
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 18 août 1730 (de Marseille) : « Monsieur, Je suis très redevable à Mr Cary de m’avoir procuré la gracieuse lettre que vous avez eu la bonté de m’écrire, comme il est fort de mes amis son témoignage peut avoir été suspect lorsqu’il vous a parlé sur mon compte et sur le mérite de mon cabinet de médailles. Il est vrai que j’ai quelque chose de bon, si éloigné pourtant du trésor que vous possédez. Mr Cary vient de m’en faire la relation si avantageuse que je me vois en vérité bien petit par rapport à vous. Cependant si je ne suis pas bien riche, je puis avancer hardiment que le peu que j’ai est vrai, sans contradiction, car je n’ai jamais aimé, dans ce qui peut passer pour rare, rien qui peut souffrir de doutes, en cela Mr Cary ne m’a pas flatté. […] ce que vous avez la bonté de me proposer touchant ma Plautilla en or en particulier et toutes mes médailles d’or en général. Il est vrai que je n’ai jamais eu dessein de faire une suite de ce métal, mais quand j’en ai rencontré quelques médaille, je ne l’ai pas laissée échappe parce que j’ai cru pouvoir par là [augmenter ?] ma suite d’argent. Je ne suis cependant pas aujourd’hui si avide que je ne l’ai été autrefois pour ramasser pareilles médailles, car je viens d’en procurer une à Mr Cary qui est d’Antonin au revers d’un congiaire, vous pouvez inférer de la […] je pourrais me défaire de celles que j’ai dont le nombre n’est pas bien grand ; mais en le faisant je voudrais perfectionner mon grand bronze où il manque quelques têtes comme sont celles de Tibère, Vitellius, et des deux Gordiens d’Afrique pour les empereurs et de Domitia, Plotina, Marciana, Matidia, et Plautilla pour les impératrices. Cependant je vous envoie [le vole ?] de tout ce que j’ai en or selon vos intentions, pour que vous puissiez voir si ce tout vous conviendrait ; auquel cas comme Mr Cary m’a assuré que dans votre grand bronze il n’y a rien qui peut m’assortir et que d’ailleurs je ne fais pas la suite des médaillons d’argent nous pourrions convenir en espèces courantes si vous trouvez que tout ce qui est contenu dans mon [vole] peut valoir cent pistoles. / On a voulu me donner de la Plautille seule 10 pistoles, c’est-à-dire 100tt celle d’Antoine revers d’Auguste est estimée 15 pistoles dans Vaillant ; vous piuvez enfin juger du montant du reste étant au fait de cela autant que pas un autre. Si cela était de votre [goût ?] vous n’avez qu’à m’écrire vos intentions et être assuré que je serai ravi de [contribuer ?] à votre curiosité, d’autant plus que Mr Cary m’a appris que vous étiez très galant homme et que comme je l’ai déjà dit je n’ai jamais eu un ferme dessein de faire une suite d’or. Je me trouverais fort heureux, Monsieur, si je pouvais par mes services vous convaincre de la parfaite estime que j’ai de votre mérite. Je vous les offre mes services, du meilleur de mon cœur, et vous prie d’être bien persuadé que je regarderais comme une insigne faver si vous vouliez vous en prévaloir [car on] ne pourrait être plus véritablement que je le suis avec la plus parfaite estime d’un entier dévouement, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. A Marseille le 18 août 1730 » (Paris, BnF, Manuscrits, Français 15185, f° 252-253 [catalogue de monnaies dont 1 statère d Philippe, 1 d’Alexandre le Grand et 1 d’Arsinoé avec les deux cornes d’abonance).

References

  1. ^ Foy-Vaillant 1674