Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1760-7-11

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Joseph Pellerin, Paris

Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1760-7-11
FINA IDUnique ID of the page  11243
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms. 150, f° 200-201
AuthorAuthor of the document. Joseph Pellerin
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 11, 1760
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Anne-Claude de Caylus
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Connoisseurship , Roman Provincial , Greek , Errors , Annotated Book , Collection Numbers , Drawing , Book Production
LanguageLanguage of the correspondence French
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 11 juillet 1760 (de Paris) : « J’ai reçu Monsieur la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 4 de ce mois, et les dernières feuilles qui y étaient jointes. C’est avec plaisir que je vois que vous êtes content des remarques qu’elles contiennent, et cependant je me persuade que c’est moins leur mérite que votre politesse et votre indulgence qui vous les font approuver, car je sens bien tout ce qui y manque, et que la matière demanderait d’être traitée plus à fonds et avec beaucoup plus d’étendue. Mais c’est une entreprise qui excède mes forces. Il me suffit d’avoir donné cet essai et frayé, pour ainsi dire, le chemin à quelqu’un plus instruit et plus habile qui pourra s’en charger dans la suite. Les médailles de villes et de colonies auraient encore plus besoin d’éclaircissements et d’explications que celles des rois et reines. Je vous avoue que je trouve une infinité d’erreurs de toute espèce dans les ouvrages immenses qui ont été donnés jusqu’à présent sur cette matière, et que souvent l’on s’égare plutôt qu’on ne s’instruit en les lisant. A mesure que je / [fol. 200v°] les ai lus, j’ai bien fait quelques notes soit sur les livres mêmes, soit sur des catalogues, soit sur des feuilles volantes. Mais je suis trop près de la fin de ma carrière pour songer à les ramasser, et à les joindre à la description de mes médailles en ce genre. Ce serait un travail trop long que je ne puis absolument entreprendre puisqu’indépendamment des remarques, il me faudrait décrire plus de quatre mille six cent médailles de villes que j’ai dans mes collections, sans compter celles des colonies. J’ai abandonné ce projet que j’avais formé il y a quelques années en faisant dessiner environ quinze cent de ces médailles soit inconnues, soit mal représentées par ceux qui les ont publiées. Mais ce sont des matériaux que je laisserai et dont quelqu’un pourra faire usage après moi. Je me contente pour le présent de communiquer volontiers toutes celles que l’on me demande à voir. Je remettrai à Mr le comte de Caylus l’extrait de votre lettre concernant l’ouvrage qu’il veut vous envoyer. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 150, f° 200-201).