Lancelot Favart - Claude Picard Duvau - 1730-7-1

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Lancelot Favart, reims

Lancelot Favart - Claude Picard Duvau - 1730-7-1
FINA IDUnique ID of the page  5083
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15186, f° 218-219 et 222
AuthorAuthor of the document. Lancelot Favart
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 1, 1730
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. reims 49° 15' 28.04" N, 4° 1' 54.95" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Félix Cary
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Vitellius , Vespasianus , Exchange , Price , Maximianus , State Of Preservation, Didius Julianus , Antoninus Pius , Roman Provincial , Egypt , Isis
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065155t/f229.item.r=15186.zoom
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 1 juillet 1730 (de Reims) : « J’ai vu monsieur la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 28 et je vous avoue de bonne foi qu’une partie de ce que vous me mandez est vrai, mais il y a dans l’endroit où j’ai fait offrir le Vitellius d’or – une magnifique aquilia ( ?) grand bronze dont j’ai besoin pour mettre à la place de la mienne qui est fruste, bien entendu que je ne donnerai pas ma médaille sans ( ?) avec l’aquileia. Je n’en ai encore aucune réponse ; mais le Vitellius n’est pas tel qu’on vous l’a mandé, ou plutôt que vous l’a dit monsieur de Valois, passez moi ceci en faveur de ma bienaimée aquilia senesa ; ce je travaillerai ensuite pour vous. A l’égard du Vespasien de mon second ( ?) je n’en ai aucune connaissance, n’ayant pas reçu de ses nouvelles depuis longtemps. Il me paraît même être un peu fâché contre moi sans que j’en puisse deviner la raison. On m’a effectivement ( ?) depuis pour m’offrir le Maximin dont vous me faites la grâce de me prendre avec plusieurs autres médailles de grand bronze parmi lesquelles il y a deux ou trois autres médailles que je n’ai pas quoiqu’assez communes, mais comme je ne peux offrir / que du commun en or que vous convoîté, et que vous n’avez pas voulu ; peut-être qu’on ne me fera pas de réponse ( ?) en ce cas vous m’obligeriez d’acquérir pour moi de monsieur Cary les quatre médaillers que je lui avais demandées si elles sont conservées et en état d’être mises dans ma suite. La première est le Maximin liberalitas 5 . la seconde le Postume avec trophée, à ce qu’il me marque, […] ante trophaeum, c’est très peu de chose ; et je ne m’en soucie pas à moins d’une grande conservation, peut-être appelle-t-il trophée l’arc de triomphe, que j’ai assez mal conservé, s’il était magnifique, vous m’obligeriez de me le prendre ; il y a aussi un Didius Julianus fides militum mais n’étant sans […] enfin j’avais marqué un Antonin revers Isis pharia mais à condition que ce n’est pas une médaille d’Egypte qui est déjà dans mon cabinet ; je raisonne peeut-être sans montrer qui ne veut peut-être pas vendre, mais troquer, et je suis hors d’état de le faire à présent si les médailles que je lui ai offertes ne lui conviennent pas, mais s’il veut bien les vendre, je vous laisse le maître du prix, le sachant mieux que / mais n’est-il pas assez plaisant de vous prier aujourd’hui de me faire ce plaisir quand je ne puis vous faire celui de vous offrir le Vitellius. Je crois que vous en avez déjà un, mais n’importe, passez moi cette médaille mon cher monsieur et je tâcherai de vous indemniser devant qu’il soit peu comptant beaucoup sur vos médailles d’Hollande. J’ai l’honneur d’être de tout mon cœur monsieur votre très humble et très obéissant serviteur. Favart. PS : Je vous prie de travailler à m’acquérir les quatre médailles de monsieur Cary qu’en cas qu’elles soient bien conservées car sans cela je n’en ai nulle envie, et ensuite à un prix raisonable en cas qu’il veuille bien vendre » (Paris, BnF, Manuscrits, fr. 15186, f° 218-219).