Note Guy Meyer: l’éditeur, p. 190, n. 30 donne cette note: «En 1636, La Charce s’entretient avec Peiresc de ses découvertes archéologiques: Carp. ms. 1854, f° 154v « et après quy nous pouvoit donner des nouvelles particulieres des urnes quy était(sic) en la tombe où le simeterre fut treuvé, a été cause que Mr Boulle et moy n’avons esté sur le lieu pour nous en informer ... Je vous envoye Monsieur quelques médailles treuver à La Charce en diverses tumbes, les plus grosses était(sic) avec le simeterre dans la même tombe; il y en avait quantité qu’on lesa (sic) perdre» (La Charce à Peiresc, 13.I.1636). Et Peiresc note dans un de ses recueils d’antiquités: « Lance de pique trouvée à une montaigne qui est vis à vis La Charce, nommée St-Romane, elle semble être de leton » (Paris, BnF, ms. fr. 9530, f 132). - La Charce, Drôme, arr. de Nyons; Saint-Romain (Isère) arr. de La Tour du Pin.»L’identification de la seconde commune avec le lieu de la découverte ne tient pas, elle est beaucoup trop loin, vers le Nord. Il y a un Saint-Romain-en-Viennois, face à Mirabel-aux-Barronies, qui touche à Vaison-la-Romaine et qui semble plus approprié, si ce n’est que La Charce, dans le Diois, est voisine des Hautes-Alpes et pas du Vaucluse, se trouvant au nord-est de Nyons. Le château de La Charce se dresse sur un éperon au confluent de l’Oule et du ruisseau de l’Establet. Saint-Romans est une montagne qui culmine à 1341, au sud-ouest de La Charce, face à la bourgade (carte IGN, Géopotail, échelle 1 771). La Charce figure dans La carte archéologique de la Gaule, La Drôme, 26 (Paris, 2010), pp. 206, 075: «Cette commune est située dans la haute vallée de l’Oule, aux confins des Hautes-Alpes et limitée au sud par la montagne de Saint-Romans (alt. 1341 m). L’église Sancta Mariae de Carrcere et la chapelle de Saint-Romans, ecclesia Sancti Romani, font partie des possessions de l’abbaye de l’Île-Barbe à Lyon, en 1183... Sur la commune, on a signalé à Peiresc, peu avant 1636, la découverte de tombes contenant des «monnaies romaines» (sic); A. Lacroix, 1888b, I, p. 208. Dans le secteur de Saint-Romans, les tombeaux découverts sont à mettre en relation avec la chapelle signalée en 1183... «La confusion avec l’arrondissement de La Tour du Pin, s’explique, peut-être par le fait que le marquisat de La Charce est passé à la famille qui porte ce nom. La notice de la Carte archéologique de la Gaule renvoie à A. Lacroix, L’arrondissement de Nyons... (Valence, 1888), p. 208: «des médailles romaines recueillies dans des tombeaux furent signalés à Peiresc en 1636». Lui-même renvoie à C.-G.-A Lambert, Catalogue descriptif et raisonné des manuscrits de la bibliothèque de Carpentras, III (Carpentras, 1862), p. 9 (LXXII, Généalogies diverses..., volume II, ff° 151-154): «Lettre de M. de La Charce à Peiresc. Mirbel, le 13 janvier 1636. (il lui envoie le mémoire précédent sur sa généalogie, et quelques médailles trouvées dans des tombeaux à la Charce)». (fr)