Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Pierre Dupuy - 1634-11-21

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Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Aix-en-Provence

Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Pierre Dupuy - 1634-11-21
FINA IDUnique ID of the page  10251
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. NAF 5170, f° 1
AuthorAuthor of the document. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
RecipientRecipient of the correspondence. Pierre Dupuy
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . November 21, 1634
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Aix-en-Provence 43° 31' 47.42" N, 5° 26' 50.89" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature. Tamizey de Larroque 1892 vol. 3, lettre LVI, p. 210-211, 2241
KeywordNumismatic Keywords  Aes Grave , Roman Republican , Coin Weight , Metrology , Roman Pound , Shape Of Letters, Gallienus , Philip The Arab, Local Finds
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6429245s/f216.item.texteImage
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 21 novembre 1634 (d’Aix) : sur une cuillère et sa capacité, p. 210 : « Voire, pour montrer que ce ne devait pas être fortuitement et sans dessein, je fis voir audit sieur de Montagu huit à dix monnaies de bronze des plus anciennes de Rome, du temps de l’usage de l’AES GRAVE, chacune desquelles avait les deux palettes de la marque du SEXTANS, et ne pesait guère moins de deux onces de la livre romaine. Mais la plupart avait pour symbole ou devise l’image d’une coquille à double oreille, comme le PECTUNCULUS, les unes avec les stries oucarrelures des pettoncles, les autres lisses. Et y en a une qui d’un côté représente la convexité de la coquille, et de l’autre face de la médaille représente le côté concave de la même coquille pour plus d’affectation à ce rapport de mesure d’un sextans du Cyathe dans la figure d’une coquille marine. Il y en a une aussi qui au lieu de coquille de pettoncles a la coquille d’une petite tortue qui ne serait pas aussi sans quelque rapport aux mesures, et à la personne de Mercure dont la tête se voit bien souvent aux monnaies romaines du sextans de tous les siècles, ou à défaut d’icelle, son caducée qui fait toujours les revers de toutes celles où sont les coquilles. Je lui en montrai même d’aucunes de la même valeur du sextans (avec les marques des deux falottes, pour exclure tout sujet d’en douter), lesquelles n’étaient pas de forme ronde, comme sont généralement toutes les monnaies, ainsi dei figure ovale, pour une particulière affectation à celle de la cuillère. Ce qui m’a bien confirmé dans l’opinion que j’avais conçue déjà que comme à l’exemple de la division de la livre romaine en XII onces et de la dénomination et désignation de la valeur d’une ou de plusieurs onces par les mots de SEXTANS, QVADRANS et d’autres, les anciens divisaient et nommaient les subdivisions du pied, du jugerum, de l’as, de l’hemina, et même du SEXTARIUS en XII Cyathes, ce qui est constant et indubitable » ; p. 224 : « Ce que j’ai profité bien à souhait à mon gré en la découverte de ces deux lettres et principalement en celle de l’A, a été de voir qu’elle n’est pas aiguë, ainsi émoussée par l’angle du dessus du caractère, en la forme qui se pratiquait dans le bas empire, de sorte que j’estime que la cuillère pourrait bien avoir été forgée du siècle des empereurs Philippe et Gallien, dont il se trouva deux médailles d’or avec lesdites cuillères, auquel temps les caractères étaient déjà abusivement fermés de la sorte et quelques années auparavant, mais la manière de l’autre cuillère du Mercure est, ce semble, de trop bonne main pour n’être plus ancienne. Car il n’est pas incompatible qu’en ce temps là on eusse conservé une cuillère de trois ou quatre générations pour le moins et la rupture de sa queue antée, dès auparavant qu’elle fusse enterrée avec tout le reste de ce trésor, montre assez qu’elle devait être plus ancienne que celle du poisson dont le dessin et l’ouvrage n’est pas meilleur que le temps de Gallien empereur, ni moins grossier que les médailles qui se forgaient pour lors » (Paris, BnF, Manucrits, Nouvelles acq. Fr. 5170, f° 1; Tamizey de Larroque 1892 vol. 3, lettre LVI, p. 210-211, 224).

References

  1. ^  Tamizey de Larroque, Philippe (1892), Lettres de Peiresc III, lettres de Peiresc aux frères Dupuy (janvier 1634-juin 1637), imprimerie nationale, Paris.