Revest - Claude Picard Duvau - 1731-8-12

From Fina Wiki


Revest, Marseille

Revest - Claude Picard Duvau - 1731-8-12
FINA IDUnique ID of the page  12151
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15185, f° 223-224r
AuthorAuthor of the document. Revest
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 12, 1731
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Félix Cary
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Exchange , Coin Price , Montpellier , Julia Paula , State Of Preservation, Herennius Etruscus , Anastasius , Valentinianus , Market , Lepidus , Roman Republican , Claudius , Aelius , Albinus , Faustina , Plautilla , Sabina Tranquillina , Lucilla , Julia Moesa , Soemias , Seleucids , Greek , Philistis , Galba , Hadrian
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f228.item.r=15185
Map
Loading map...
You can move or zoom the map to explore other correspondence!
Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 12 août 1731 (de Marseille) : « Monsieur, vous aurez été surpris sans doute de mon silence et vous avez eu lieu de l’être, quinze jours se sont écoulés sans que j’ai répondu à la lettre que vous m’avez fait la grâce de m’écrire, mais il ne m’en a pas moins fallu pour savoir le nom du chanoine de Saint-Paul ; il s’appelle Deviller. Vous pouvez lui écrire à cette adresse. Je souhaite que vous vous accomodiez avec lui ainsi qu’avec l’Anglais de Montpellier. Dès que je déterrerai quelqu’un d’autre qui aura des médailles d’or, je vous en informerai. J’ai reçu la Iulia Paula au r. de Concordia imp. et Paula d. sibi porrig. Quoique cette médaille soit belle elle a parue un peu chère à tous ceux qui l’ont vue ; je vous remercie néanmoins de la bonté que vous avez eue de me la procurer et je n’ai garde de vous dire du marché que vous en avez fait quand même il serait encore moins avantageux qu’il n’est. Pour l’Agusta Seneca, son revers est si commun qu’elle ne vaut pas 24tt quelque belle qu’elle puisse être ; si on la laisse pour 15 ou 20 livres tout au plus, vous pourriez me l’envoyer. Je crois comme vous qu’il ne faut pas pousser la curiosité au-delà de la raion et de ses facultés. Vous me ferez plaisir de m’envoyer les deux Herennius dont vous me parlez dans votre dernière avec de [ ?] et Mercurius. Je vous en ferai compte sur le prix de trente sols la pièce ; je me flatte que vous y joindrez quelques autres médailles que vous aurez encore trouvées pour ma suite. Vous trouverez ci-jointes les deux petites médailles d’or que je vous avais promises. L’une est de Valentinien jeune R. Crux in laurea. L’autre de Justinien II. R. Victoria augg. Quoique les pièces ne soient pas bien rares, elles ne sont pas néanmoins des plus communes. J’en ai refusé dix écus d’un Espagnol qui a passé ici et qui avait / de très bonnes médailles qu’il avait acquises en Italie, mais vous les ayant promises, toutes les offres du monde ne sauraient m’empêcher de vous les envoyer. Je ne veux en échange que des médailles d’argent que vous aurez la bonté de détacher de votre suite. Vous m’aviez annoncé un Lépide, un Claude, un Aelius, un Albin et d’autres. Vous me donnerez telle de les médailles que vous voudrez, je m’en repose sur votre discrétion ; je sais que vous êtes galant homme. Si vous trouviez d’un prix raisonnable des Faustines Jeune, des Plautilles, des Sabines, des Lucilles, des Moesa et des Soemia, quoique avec des revers communs pourvu qu’elles soient à fleur de coin, vous m’obligerez de me les acheter. La personne qui a les médailles de villes et la Philistide dont je vous envoyé la description prétend que son Philisitide vaut 24tt et que vos consulaires ne valent que 12tt comme je n’ai pas vu ces dernières, je ne puis juger si elle dit vrai ou non. Elle vous propose pour vos onze consulaires un Anastase d’or de la même forme que les deux miennes R. Victoria Augg. Je l’ai vue ; elle est bien conservée, excepté qu’elle a trois à quatre lettres frustes du mot d’Anastase. Ayez la bonté de me mander si elle vous convient. Je vous dirai sans mystère que c’est cet officier de galère qui a déjà vu vos consulaires ; il doit aller passer quatre à cinq mois à une campagne éloignée d’ici de huit lieux et il partira au milieu du mois prochain. Je n’ai rien de nouveau à vous dire touchant le Galba d’or. La personne qui le possède ne veut point rabattre du prix que je vous ai marqué. Je dois lui faire encore une proposition à son retour de la campagne. [Serait-il] que je donnerai 50 écus des trois d’or et du roi de Syrie d’argent et je lui laisserai l’Hadrien au revers de Jupiter, parce qu’il est estime cette dernière plus que toutes les autres. Dieu veuille que / je réussisse. Je vous prie seulement d’en faire toujours un secret à M. Cary. Je vais, pour deux ou trois jours, à une petite ville maritime éloignée de cinq lieues d’ici et j’espère d’en rapporter quelques médailles. J’ai cependant l’honneur d’être avec bien du respect, Monsieur, votre très humble et obéissant serviteur. Fr. G. Revest, assistant provincial des Minimes. A Marseille le 12 août 1731 » (Paris, BnF, Manuscrits, français 15185, f° 223 et 224r).