Revest - Claude Picard Duvau - 1732-7-24

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Revest, Marseille

Revest - Claude Picard Duvau - 1732-7-24
FINA IDUnique ID of the page  13771
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15185, f° 188 et 189r
AuthorAuthor of the document. Revest
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 24, 1732
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Abbé Boule, Félix Cary, Louis-François de Fontenu
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Catalogue , Coin Price , Purchaising Coins , Antony , Matidia , Macrinus , Exchange , Vespasian , Roman , Pescennius , Albinus , Faustina Maior
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f192.item.zoom
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 24 juillet 1732 (de Marseille) : « Monsieur, Je n’ai pu répondre plus tôt à la lettre que vous m’avez fait la grâce de m’écrire du 7 de ce mois parce qu’il m’a fallu communiquer le catalogue de médailles que vous avez bien voulu y joindre ; quoique les prix de quelques-uns aient paru un peu fort, vous aurez cependant la bonté de m’envoyer par la poste les numéros ci-joints et dès que j’aurai reçu les médailles, je vous envoierai une lettre de change de la somme qu’elles monteront. Memento des médailles qu’on désire : n° 2, 4, 33 34, 38, 39, 51, 55, 56, 59, 61, 71, 72, 73, 79, 83, 84, 86 avec la 19e légion de Marc Antoine. Vous trouverez ci-jointe une lettre de change de 60 livres pour le paiement de votre Matidie ( ?) et les deux Macrins, ainsi nous voilà quittes de ce côté-là. Il est vrai que j’ai fait remettre à Mr Boule la lettre que vous m’aviez adressée pour lui parce qu’étant / malade, je ne pouvais la lui remettre moi-même, mais trois jours après je fus à son logis pour lui parler de votre part et le porter à accepter l’échange avantageux de ses médailles que vous lui proposiez, à quoi je ne pus réussir. Je l’ai convaincu depuis que la lettre n’avait point été ouverte comme il se l’imaginait ; il a encore ses médailles quoiqu’il vous ai écrit qu’il s’en est défait, puisqu’il n’y a bien longtemps qu’il les a montrées à une personne. Mr de Fontenu pourrait fort bien les réclamer, ayant été trompé par la pierre qu’il a reçue en échange. J’attendais que vous auriez la bonté de me répondre au sujet des deux médailles que feu Mr Demaisons me devait : vous m’aviez promis d’en parler à M. de Limanton à qui j’en ai écrit moi-même sans avoir reçu de réponse de sa part. Je vous aurai la dernière obligation si vous voulez bien vous donner la peine de m’en procurer le paiement. Je n’ai au reste rien acquis en or de considérable depuis l’interruption de notre commerce. Un Vespasien au Rv. de la paix assise a été toute la moisson que j’ai pu faire dans un voyage de trois mois. Je l’ai donné à Mr Carri (Cary) croyant que vous l’aviez. S’il me vient, néanmoins, quelqu’une des têtes qui vous manquent, soyez assuré que je la (retiendr ?)ai pour me procurer votre Pescennius. L’on m’a promis des médailles d’or et d’argent du même pays d’où sont venues celles de Mr Boule. Il faut / avoir patience. Vous m’aviez mandé autrefois que vous aviez un Albin moyen bronze et un autre petit bronze. Si vous vouliez vous en défaire, je prendrais le premier pour ma suite de moyen bronze et l’un de mes amis prendrait le dernier ; ayez la bonté de me marquer le prix de l’un et de l’autre. Je compte que vous prendrez la peine d’envoyer la continuation de la suite en argent que vous avez commencée et que vous serez persuadé que c’est bien de la sincérité que j’ai l’honneur d’être, Monsieur, … PS : Si vous avez encore Faustine grand bronze au rv de (larpentum molarum ?) je vous en ferai défaire. Ma lettre est de vieille date parce qu’après l’avoir écrite, je ne pus trouver de lettre de change » (Paris, BnF, Manuscrits, français 15185, f° 188 et 189r).