Revest - Claude Picard Duvau - 1735-1-23

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Revest, Marseille

Revest - Claude Picard Duvau - 1735-1-23
FINA IDUnique ID of the page  13778
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15185, f° 173 et 174r
AuthorAuthor of the document. Revest
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . January 23, 1735
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Abbé Boule, Félix Cary, Henri-Joseph de Thomassin de Mazaugues, Cardin Le Bret
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Coin Collectors , Coin Cabinet , Purchaising Coins , Vetranius , Pescennius , Roman
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f177.item
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 23 janvier 1735 (de Marseille) : « Je ne me rappelle pas de vous avoir jamais mandé qu’il y ait des médailles d’or à Antibes ; il faut apparemment que ce soit Mr Carry (Cary). Il est vrai qu’il y en avait à Nice environ trente à vendre, mais Mr Lebret les acheta peu de temps avant sa mort. Je ne saurais vous dire au juste en quoi consiste le cabinet qu’il a laissé à ses enfants. Aucun curieux de Provence ne l’a vu, excepté messieurs le président de Mazaugues et le conseiller de Montrort( ?), qui en ont fait l’estimation, qu’on n’a point cependant publiée ; on dit seulement qu’on prétend le porter à Paris pour le / mettre en vente ; on y a compté près de seize mille médailles tant en or qu’en argent et en bronze. Le nombre de celles d’or est d’environ cinq cent. Voilà tout ce que j’en ai pu apprendre. A l’égard de Mr l’abbé Boule, comme il ne fait pas suite en or, il serait inutile de lui proposer les médailles dont vous me parlez ; celles d’argent pourraient plutôt le tenter, mais il faudrait des têtes rarissimes. Si vous en avez, vous pouvez me les proposer, après quoi je ménagerai vos intérêts auprès de lui, car il ne faut pas que vous paraissiez aussi envieux de son Vetranio. Ce serait le vrai moyen de ne rien faire avec lui. Si vous le connaissiez, vous verriez que ce n’est qu’ainsi qu’on peut le gagner. Vous aviez autrefois un beau Pescennius, enfin proposez-moi ce que vous jugerez à propos. Si par hasard, vous auriez du moyen bronze rare, je m’en accommoderais volontiers pourvu qu’il fut bien conservé et / à prix raisonnable. Je me flatte que vous me procurez quelque bonne tête ou revers de (mot raturé) ladite forme et que vous voudrez bien être persuadé de la parfaite considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être…» (Paris, BnF, Manuscrits, français 15185, f° 173 et 174r).