[1] Sur la mort de Jacob Spon, le 21 décembre 1685 à Vevey, voir aussi Lettre 512, n.8, et NRL, février 1686, art. IX.
[2] Jacob Spon avait donné à Bayle l’éloge funèbre de son père Charles : voir Lettre 297, publiée dans les NRL, juillet 1684, art. V.
[3] Henri Moze (déjà mentionné Lettre 371, voir n.3), né à Lyon en 1645, était donc âgé de deux ans de plus que Spon. Cet apothicaire de profession était un collectionneur amateur de livres, de plantes sèches, de curiosités naturelles et de médailles : voir Y. Moreau, Jacob Spon, un protestant lyonnais dans la République des Lettres. Correspondance, érudition et religion. Mémoire de DEA sous la direction de Y. Krumenacker (Université Jean Moulin – Lyon III 2005), p.22, 27.
[4] Daniel Puerari (1621-1692), qui avait étudié à Montpellier, devint docteur en médecine le 6 août 1649 ; il enseigna à l’Académie de Genève d’octobre 1650 à sa mort : voir Stelling-Michaud, v.250.
[5] Kaspar Wyss (1634-1668), pasteur de l’Église réformée de langue allemande de Genève de 1659 à 1661, enseigna à l’Académie de théologie de 1656 à sa mort : voir Stelling-Michaud, vi.270.
[6] David Derodon (vers 1600-1664), qui avait enseigné aux académies d’Orange et de Nîmes, s’était réfugié en 1663 à Genève, où il mourut l’année suivante : voir Haag 2, Stelling-Michaud, iii.85, et Lettre 10, n.28.
[7] Sur ces médecins, voir L. Dulieu, La Médecine à Montpellier (Avignon 1986). Michel Chicoyneau (1626-1701), docteur en 1651, professeur en 1655 (iii.750s) ; Louis Soliniac (v.1599-1676), professeur en 1638 (iii.800) ; Pierre Sanche (1627-1668), docteur en 1653, professeur en 1659 (iii.793) ; Aimé Durand (1638-1694), docteur en 1660, professeur en 1665 (iii.759).
[8] Johann Heinrich Boeckler (1611-1672) avait été nommé à la chaire d’éloquence de l’Université de Strasbourg alors qu’il n’avait que vingt ans. Il fut ensuite professeur d’éloquence à Upsal et historiographe de Suède, puis retourna à Strasbourg, où il fut nommé à la chaire d’histoire. En 1662, il avait été élevé au titre de conseiller de l’Electeur de Mayence et, dès l’année suivante, de conseiller de l’empereur Ferdinand III. Il avait publié de nombreux travaux d’érudition historique et politique, et des éditions d’auteurs anciens ( Hérodien, Suétone, Térence, Cornélius Népos, Polybe, Tacite, Hérodote). Le fils mentionné est Jean-Philippe Boeckler, mentionné par Y. Moreau, Jacob Spon, un protestant lyonnais dans la République des Lettres, p.111.
[9] Sur Charles Patin, fils du doyen de la Faculté de médecine de Paris, lui-même médecin et numismate, voir Lettre 85, n.3.
[10] Sur Jean-Foy Vaillant, voir Lettre 252, n.3.
[11] Sur cet ouvrage, voir Lettre 160, n.122 et 123.
[12] Les Recherches des antiquités de Lyon (Lyon 1674, 8°), avaient été mentionnées par Jacob Spon dans la liste de ses propres ouvrages qui figure à la fin de son éloge de son père, Lettre 297, p.205.
[13] Sur tous ces ouvrages, voir Lettre 297, in fine ; certains ont fait l’objet d’allusions dans la correspondance : sur la Réponse à la critique publiée par Mr Guillet contre ses voyages, voir Lettre 160, n.123 ; sur l’ Histoire de Geneve, voir Lettre 219, n.10 ; sur la Lettre au Pere La Chaise, voir Lettre 371, p.205-206 ; sur les Miscellanea eruditæ antiquitatis, voir Lettre 382, n.23 ; sur les Aphorismi novi ex Hippocratis operibus passim collecti, voir Lettre 297, n.26 ; le titre des Ignotorum atque obscurorum quorundam deorum aræ (Lugduni 1676, 12°) n’avait pas été mentionné auparavant.
[14] Cette lettre de Jacob Spon à Bayle ne nous est pas parvenue.
[15] Une phtisie, c’est-à-dire la tuberculose pulmonaire.
[16] Sur Pierre Rainssant, qui était devenu un correspondant régulier de Bayle, voir Lettres 160, n.140 et 141, et 356, n.6.
[17] Jacob Spon, Histoire de la ville et de l’Estat de Genève depuis les premiers siècles de la fondation de la ville jusqu’à présent. Tirée fidèlement des manuscrits (Lyon 1680, 12°, 2 vol. ; 2e éd. Lyon 1682, 12°, 2 vol.).
[18] Isaac Vigot, pasteur depuis 1666, exerçait son ministère à Issoire en Bourgogne (et non pas en Auvergne) ; à la Révocation, il est passé en Suisse : voir S. Mours, « Les pasteurs à la révocation de l’édit de Nantes », BSHPF 114 (1968), p.315.
[19] Plusieurs Dapples, médecins cultivés, versificateur latins, étaient connus à Lausanne à cette époque, mais des incertitudes planent sur les dates précises de leurs activités. Il est possible que « Mr Dapples vieux médecin de Lausanne » désigne Pierre Dapples, docteur en médecine à Lausanne, régent du Collège lausannois et “versificateur” officiel de l’Académie, qui accueillit en vers John Dury au début de l’année 1655 : voir H. Vuilleumier, Histoire de l’Eglise réformée du pays de Vaud sous le régime bernois (Lausanne 1927-1933, 4 vol.), ii.485, et DHS, s.v.
[20] Traduction : « Épitaphe du très célèbre Monsieur Jacob Spon enseveli dans l’Église Saint-Martin à Vevey. / Spon est enterré ici, ornement de la patrie, de la ville et de la terre. Elle ne le contenait pas, non plus que ne l’enferme une urne insignifiante après des labeurs supportés par terre et par mer jusqu’à ce qu’à la fin son corps trouvât un port sacré dans ce temple. Son esprit jamais rassasié de livres se rassasie abondamment, pleinement lui-même, en se nourrissant du bien suprême. / Distique chronologique. / Loin de sa patrie, Spon meurt dans la souffrance le jour de l’anniversaire de la naissance du Christ. »
[21] Il ne semble pas que cette lettre de Charles Patin, si elle a en effet été composée, ait été publiée.
[22] Voir Hérodote, Histoire, 3.34. Crésus, dernier roi de Lydie, célèbre par ses richesses, monta sur le trône vers l’an 559 av. J.-C. Il accompagna Cambyse II, roi de Perse (530-522 av. J.-C.) dans son expédition contre l’Égypte. Hérodote raconte que Cambyse avait demandé aux Perses de faire la comparaison entre lui-même et son père Cyrus. Les Perses ayant répondu qu’il valait mieux que son père en ce qu’il avait ajouté l’Égypte et l’empire de la mer aux possessions de Cyrus, Crésus flatta ingénieusement Cambyse en soutenant qu’il n’était pas encore l’égal de son père parce qu’il n’avait pas jusqu’alors un fils tel que son père en avait laissé un en la personne de Cambyse lui-même.
[23] Charles II Spon était le frère aîné de Jacob ; il s’était immatriculé à l’Académie de Genève en 1660 (Stelling-Michaud, v.606).
[24] « Depuis la mort des Spon les Muses ont perdu courage ».
[25] Voir ce portrait de Jacob Spon en costume arménien, gravé par Matthieu Ogier, dans le présent volume, figure 4.
[26] Sur François de Camps, ancien moniteur des Petites Ecoles de Port-Royal, intime d’ Hyacinthe Serroni, archevêque d’Albi, et de Léon Bacoué, évêque de Glandève, qui a su s’insinuer dans le petit milieu de la numismatique naissante et se faire nommer évêque de Pamiers grâce à la faveur du Père de La Chaize, voir 449, n.17. Il avait été nommé coadjuteur de Léon Bacoué, évêque de Glandève, lors de l’assemblée du clergé en avril 1682 : c’est ce qui explique le lapsus de Minutoli.
[27] Spon avait adressé au Père François d’Aix de La Chaize une Lettre [...] sur l’antiquité de la véritable religion (Lausanne 1681, 12°) : voir Lettre 371, p.305-306.
[28] Gilles Lacarry, dit Vuitanus (1605-1684), S.J., recteur du collège de Cahors puis prédicateur de différentes missions, se retira vers 1670 à Clermont-Ferrand, où il mourut en 1684. Il s’intéressa à l’histoire, rassembla une importante collection de médailles et publia de nombreux ouvrages érudits, parmi lesquels : Historia romana, a Julio Cæsare ad Constantinum Magnum, per numismata et marmora antiqua testata et illustrata. Series et numismata regum Syriæ, Ægypti, Siciliæ et Macedoniæ. Series consulum romanorum. Prolusio apologetica de re antiquaria numaria (Claromonti 1671, 4°) ; Historia christiana imperatorum, consulum et præfectorum prætorio Orientis, Italiæ, Illyrici et Galliarum. Notitia magistratuum Imperii utriusque. Notitia provinciarum Imperii utriusque (Claromonti 1675, 4°) ; Historia coloniarum a Gallis in exteras nationes missarum, tum extrarum nationum coloniæ in Gallias dedeuctæ. Disputatio de regibus Franciæ primæ familiæ deque lege salica (Claromonti 1677, 4°).
[29] Nicolas Chorier (1612-1692), avocat de la ville de Grenoble à partir de la fin de l’année 1665, historien du Dauphiné.
[30] Il s’agit de Denis de Salvaing de Boissieu (1600-1683), né et mort au château de Vourey, près de Moirans, sa propriété. Premier président en la Chambre des comptes du parlement de Grenoble, il était connu et respecté pour ses travaux d’écrivain, juriste et historien : voir A. Rochas, Biographie du Dauphiné, contenant l’histoire des hommes nés dans cette province qui se sont fait remarquer dans les lettres, les sciences, les arts, etc. ; avec le catalogue de leurs ouvrages et la description de leurs portraits (Paris 1856-1860, 2 vol. ; et Genève 1971), ii.384-388, s.v.
[31] Il s’agit soit d’ Antoine Teissier (1652-1715), avocat de Nîmes qui deviendra historiographe du roi de Prusse, soit de Jean-Antoine Teissier, sieur de Terefolle, également avocat au barreau de Nîmes, exilé pour cause de religion.
[32] François Graverol, avocat de Nîmes : voir Lettre 512 n. 4.
[33] Sur Jean-Foy Vaillant et Pierre Rainssant, antiquaires et numismates, voir Lettres 252, n.3, et 160, n.140. Antoine Galland (1646-1715), traducteur célèbre des Mille et une nuits (Paris 1704-1717, 12°, 12 vol. ; éd. C. Nodier, Paris 1822-1825, 8°, 6 vol.) et auteur de nombreux ouvrages et articles concernant les médailles anciennes, fut membre de l’Académie des inscriptions à partir de 1701, professeur au Collège de France en 1709. Voir T. Sarmant, La République des médailles. Numismates et collections numismatiques à Paris du Grand Siècle au Siècle des Lumières (Paris 2003).
[34] Sur Charles Patin, voir Lettre 85, n.3.
[35] Comte Francesco Mezzabarba Birago, (1645-1697), antiquaire italien.
[36] Luigi Settala (1552-1633) de Milan, médecin.
[37] Antonio Magliabechi (1633-1714), célèbre érudit et bibliophile toscan, avait étudié auprès de Michele Ermini, bibliothécaire de Léopold de Médicis avant d’être nommé bibliothécaire de la bibliothèque palatine de Florence par Cosme III de Médicis, grand-duc de Toscane. Sa bibliothèque personnelle fut le noyau de l’actuelle Bibliothèque nationale centrale de Florence. Bayle le comptera parmi ses correspondants à partir de 1698. Voir M.M. Goggioli, La Biblioteca Magliabechiana : libri, uomini, idee per la prima biblioteca pubblica a Firenze (Firenze 2000) ; A. Mirto, I grandi fornitori di Antonio Magliabechi e della corte medicea (Firenze 1994).
[38] Nicolò Bon (1635-1712) naquit à Candie en 1635 d’une famille originaire de Venise, où il se rendit à l’âge de seize ans. Il y poursuivit ses études et, après un passage à Padoue, s’appliqua à l’antiquité et à la numismatique, où il acquit une renommée considérable. Il fut en correspondance avec Leibniz, avec le cardinal Enrico Noris aussi bien qu’avec les numismates français Charles Patin, Jean-Foy Vaillant et Jacob Spon. Son réseau s’étendait aussi à Francesco Mezzabarba, André Morell et Jacob Gronovius : voir DBI, s.v. (article de G. Benzoni).
[39] Sur Sir George Wheeler (1650-1723), archéologue et voyageur, voir Lettre 160, n.122.
[40] Sur Gilbert Burnet (1643-1715), chapelain de Charles II, puis de la Rolls Chapel, historien du protestantisme, allié de Guillaume III d’Orange lors de la « Glorieuse Révolution », nommé ensuite évêque de Salisbury, voir T.E.S. Clarke et H.C. Foxcroft, Life of Gilbert Burnet (Cambridge 1907), et Dictionnaire de Port-Royal, s.v.
[41] Sur Charles Drelincourt, voir Lettre 361, n.2.
[42] Philippe Mestrezat (1618-1690), professeur de théologie à l’Académie de Genève (Stelling-Michaud, iv.523).
[43] Théophile Bonet (1620-1689), médecin genevois, fils d’ André, également médecin, qui avait épousé en 1652 Jeanne, fille de Frédéric Spanheim. Théophile devint médecin à Genève vers 1643 et à Neuchâtel en 1656. L’hostilité de quelques Neuchâtelois le décida à revenir à Genève en 1666. Il devint sourd en 1670 et se concentra par la suite sur ses travaux scientifiques. Persuadé que la dissection permet de découvrir les causes des maladies, ce précurseur de l’anatomie pathologique a présenté de manière ordonnée 2934 observations de 470 auteurs, dans le Sepulchretum sive Anatomia practica [Cimetière ou anatomie pratique] (Genevæ 1679), son principal ouvrage, qui fut réédité par Jean-Jacques Manget en 1717. Il publia aussi Polyalthes, sive thesaurus medico-praticus (Genevæ 1690, 3 vol.) ; Labyrinthi medici extricati (Genevæ 1687) ; Medicina septentrionalis collatitia (Genevæ 1685-1687) ; Mercurius compitalitius (Genevæ 1682) ; Pharos medicorum (Genevæ 1668). A ces ouvrages s’ajoute sa traduction latine du Traité de physique (Paris 1671, 4°) de Jacques Rohault. Voir H. Buess, « Théophile Bonet », Gesnerus, 8 (1951), p.32-52, H.M.F. Koelbing, « Théophile Bonet », in DHS, s.v. (version du 14 novembre 2007), et M.-L. Portmann, « Jean-Jacques Manget (1652-1742), médecin, écrivain et collectionneur genevois », in Gesnerus, 32 (1975), p.147-152. Il existe un Jean Bonnet (1615-1688), médecin genevois, auquel Cioranescu attribue un Traité de la circulation des esprits animaux, par un religieux de la Congrégation de Saint-Maur (Paris 1682, 12°), mais, si cette attribution est juste, il ne s’agit apparemment pas de la même famille.
[44] Sur Jean-Robert Chouet, voir Lettre 5, n.11.
[45] Sur Michel Turrettini, voir Lettre 10, n.20. « coetanée » (latin : coaetaneus) : « contemporain ».
[46] Jacques Flournoy (ou Flournois) (1645-1692) était pasteur et antiquaire (Stelling-Michaud, iii.329). Il est question de ses relations épistolaires avec Jacob Spon dans l’introduction à l’édition de son journal : Jacques Flournoy, Journal (1675-1692), éd. O. Fatio (Genève 1994), p.xi.
[47] André Falconet (1612-1691), père de Noël (1644-1734), et grand-père du célèbre Camille Falconet (1671-1762), naquit à Roanne, où il fit ses études chez les jésuites ; il se rendit ensuite à Montpellier, où il fut reçu docteur en 1634. Il s’établit à Lyon en 1636 et se fit agréger en 1641 au collège des médecins lyonnais. Cette même année, il alla prendre à Valence le grade de docteur en droit. En 1663, il fut appelé à Turin pour soigner Christine de France, fille d’ Henri IV, et il fut ensuite nommé premier médecin de cette princesse. A l’occasion de son séjour à Turin, il inspira à Charles-Emmanuel II l’idée de faire réparer les bains de la ville d’Aix-les-Bains. Il était en correspondance avec Guy Patin et Charles Spon, et publia : Moyens préservatifs et méthode assurée pour la parfaite guérison du scorbut (Lyon 1642, 8° ; Lyon 1684, 8°).
[48] Sur Henri Moze, voir ci-dessus, n.3.
[49] Il s’agit sans doute ici de Pierre Garnier, médecin de l’Hôtel-Dieu de Lyon, connu surtout par son fils, également nommé Pierre Garnier, qui devint médecin au même hôpital en 1695 et se fit connaître par ses études de la syphilis. Il est auteur d’un Formulaire à l’intention des garçons-apothicaires et d’un traité pratique de la vérole : Nouvelles formules de médecine, latines et françoises, pour le grand hôtel-Dieu de Lion,... avec un traité de la vérole (Lyon 1716, 1739, 1747, 1764, 12°). Voir A. Bouchet (dir.), La Médecine à Lyon des origines à nos jours (Paris 1987), p.46 ; Histoire du Grand Hôtel-Dieu de Lyon (Lyon 1924), p.282-286 ; H. Hermann, « Histoire de la Faculté de médecine de Lyon », Revue lyonnaise de médecine, 1968 : n° spécial : Lyon et la médecine ; J. Rousset, Les Thèses médicales soutenues à Lyon aux XVII e et XVIII e siècles, le Collège royal de Chirurgie de 1774 à 1792 (Lyon 1950).
[50] Parmi les médecins qui ont laissé leur nom dans les archives de l’hôpital de la Charité de Lyon figure un Deville à la date de 1697. Voir A. Bouchet (dir.), La Médecine à Lyon, p.46 ; Carle et al., Histoire de l’hôpital de la Charité de Lyon (Lyon 1934).
[51] Sur cet ouvrage, voir Lettre 382, n.1.
[52] Jacques Pons (1538-1612), était un médecin lyonnais. Son ouvrage Traité des melons... Nouvellement mis au jour (Lyon 1680, 12°), parut par les soins de Jacob Spon.
[53] Michelangelo Guattini, Relation curieuse et nouvelle d’un voyage de Congo fait ès années 1666 et 1667 par les RR. PP. Michel Ange de Gattine et Denys de Carli (Lyon 1680, 12°).
[54] Jean Huguetan, Voyage d’Italie curieux et nouveau : enrichi de deux listes, l’une de tous les curieux et de toutes les principales curiositez de Rome, et l’autre de la pluspart des sçavans, curieux et ouvriers excellens de toute l’Italie à présent vivans (Lyon 1681, 8°) : l’ouvrage fut enrichi par Jacob Spon.
[55] Il s’agit certainement de l’édition lyonnaise du Glossaire de Charles Du Fresne, seigneur du Cange (1610-1688), qui parut deux ans plus tard : Glossarium ad scriptores mediæ et infimæ græcitatis. Accedit appendix ad Glossarium mediæ et infimæ latinitatis, una cum brevi etymologico linguæ gallicæ ex utroque glossario (Lyon 1688, folio, 2 vol.).
[56] Sur Gilles Ménage, dont Bayle avait fréquenté les « mercuriales » à Paris, voir Lettres 79, n.26, et 81, n.33.
[57] Claude Nicaise (1623-1701), chanoine de la Sainte Chapelle de Dijon, entretenait une vaste correspondance avec toute l’Europe savante. Dans sa jeunesse, il avait fait des séjours en Italie et s’y était lié avec Poussin, dont il composa l’épitaphe. Il revint à Paris en 1685 et y resta jusqu’en 1692 afin de soutenir un procès contre les jésuites, qui lui avaient fait perdre un bénéfice, procès qui fut finalement tranché en leur faveur. Il deviendra un correspondant de Bayle à partir de l’année 1687. Voir F. Choiset, « L’abbé Nicaise », Bulletin d’histoire et d’archéologie religieuse du diocèse de Dijon, 14 (1896), p.5-31 ; B. Neveu, « La vie érudite à Paris à la fin du siècle », dans Erudition et religion aux et siècles (Paris 1994), p.25-92, et C. Berkvens-Stevelinck, H. Bots et J. Häseler (dir.), Les Grands Intermédiaires culturels de la République des Lettres. Etudes de réseaux de correspondances du au siècle (Paris 2005).
[58] Il s’agissait sans doute des lettres que le doyen de la Faculté de médecine avait adressées à Charles Spon, le père de Jacob : voir L. Jestaz (éd.), Les Lettres de Guy Patin à Charles Spon, janvier 1649-février 1655 (Paris 2006, 2 vol.).
[59] Sur ce projet, voir Lettre 382, n.24.
[60] Spon avait publié des Recherches des antiquités et curiosités de la ville de Lyon (Lyon 1673, 8°). Nous n’avons pas pu localiser l’ouvrage, Abbrégé de l’Histoire de Lyon qui semble ne pas avoir vu le jour.
[61] Spon avait publié ses Miscellanea eruditæ antiquitatis sive supplementi Grouteriani liber primus, in quo eruditiora marmora a Grutero omissa enodantur (Francfort 1679, folio), qui connurent une seconde édition lyonnaise : Miscellanea (Lyon 1685, folio).
[62] Ces observation sur les eaux minérales ne semblent pas avoir été publiées. (fr)