| |Literature=Jobert-Bimard 1739; Beauvais 1739; Beauvais 1767; Nisard 1877, lettre n° XXXV, p. 284-285 | | |Literature=Jobert - Bimard 1739; Beauvais 1739; Barthélemy 1767; Beauvais 1767 vol. 1; Beauvais 1767 vol. 2; Beauvais 1767 vol. 3; Nisard 1877, lettre n° XXXV, p. 284-285, 288 |
| |Grand document=Lettre du 4 octobre 1766 (de Paris) : « On imprime un petit abrégé de l’Histoire des Empereurs, de M. Beauvais, d’Orléans, le même qui avait donné, il y a plus de vingt-cinq ans, un petit traité sur les moyens de discerner les médailles fausses d’avec les vraies. A la fin de chaque article d’un empereur, d’une impératrice, d’un César, etc., l’auteur a mis le prix des médailles et le degré de leur rareté. M. de la Bâtie avait publié à la fin de l’édition de Joubert une pareille notice, la même à peu près que le P. Baldini a jointe depuis à son édition de Vaillant. Le travail de M. Beauvais est plus étendu. Outre le prix des médailles, il a distingué la rareté des médailles impériales frappées dans les colonies ou dans les villes grecques. M. d’Ennery lui a fourni une grande partie des prix ; M. Pellerin lui a donné de fort bonnes notes ; j’y en ai ajouté quelques-unes ; mais je n’ai pas voulu m’engager à un examen détaillé, parce que le prix dépend du besoin qu’on a d’une médaille, du degré d’intérêt qu’on y met, et de mille autres circonstances. Quand le livre paraîtra, je vous le ferai passer » ; sur sa querelle avec Swinton « Vous vous rappelez que M. Olivieri me fit l’honneur de m’adresser, il y a quelques années, une dissertation sur quelques médailles de Pesaro ; je ne lui ai jamais témoigné publiquement ma reconnaissance. J’ai envie de lui adresser ma réponse à M. Swinton. C’est lui donner du plomb pour de l’or ; mais je n’ai rien autre à lui offrir, et il pardonnera à la médiocrité de l’offrande en faveur de l’intention. Je vous prie instamment de ne l’en pas prévenir, mais seulement de me mander ses titres » (Nisard 1877, lettre n° XXXV, p. 284-285). | | |Grand document=Lettre du 4 octobre 1766 (de Paris): "On imprime un petit abrégé de l’Histoire des Empereurs, de M. Beauvais, d’Orléans, le même qui avait donné, il y a plus de vingt-cinq ans, un petit traité sur les moyens de discerner les médailles fausses d’avec les vraies. A la fin de chaque article d’un empereur, d’une impératrice, d’un César, etc., l’auteur a mis le prix des médailles et le degré de leur rareté. M. de la Bâtie avait publié à la fin de l’édition de Joubert une pareille notice, la même à peu près que le P. Baldini a jointe depuis à son édition de Vaillant. Le travail de M. Beauvais est plus étendu. Outre le prix des médailles, il a distingué la rareté des médailles impériales frappées dans les colonies ou dans les villes grecques. M. d’Ennery lui a fourni une grande partie des prix ; M. Pellerin lui a donné de fort bonnes notes ; j’y en ai ajouté quelques-unes ; mais je n’ai pas voulu m’engager à un examen détaillé, parce que le prix dépend du besoin qu’on a d’une médaille, du degré d’intérêt qu’on y met, et de mille autres circonstances. Quand le livre paraîtra, je vous le ferai passer" ; sur sa querelle avec Swinton "Vous vous rappelez que M. Olivieri me fit l’honneur de m’adresser, il y a quelques années, une dissertation sur quelques médailles de Pesaro ; je ne lui ai jamais témoigné publiquement ma reconnaissance. J’ai envie de lui adresser ma réponse à M. Swinton. C’est lui donner du plomb pour de l’or ; mais je n’ai rien autre à lui offrir, et il pardonnera à la médiocrité de l’offrande en faveur de l’intention. Je vous prie instamment de ne l’en pas prévenir, mais seulement de me mander ses titres" (Nisard 1877, lettre n° XXXV, p. 284-285, 288). |