| |Grand document=-Lettre du 25 avril 1773 (d’Alep): “Après tant et de si belles choses, comment oser produire le peu de médailles que vous allez recevoir. Je vous ai dit, dans ma lettre du 17me courant, les obstacles que des événemens et la bêtise nonchalante de ces gens-çi ont mis à mes recherches. Je puis dire avoir beaucoup perdu en ce que le religieux de Moussol n'a pu y retourner. Ses confrères lui ont fait des embarras ; mais s'il parvient a les surmonter, je me flatte que je n'aurai pas perdu pour vous quelques petits services que je lui ai rendus. Ce Moussol doit etre une bonne source, mais il faudrait y avoir quelqu'un de bonne volonté. Voyez à quoi je suis reduit ; du cuisinier, que j'avais de votre temps, j'en ai fait un marchand qui roule dans l'Arménie, et je lui ai plus recomnandé des medailles que de bien vendre mes effets. J'ai aussi prêté quelque argent dans la même vue à un homme qui depuis trois mois a passé en Commagene, suivant le succès du cuisinier. Je le renverrai encore, et peut-être vers Erzerum. J'avois dessein, depuis plus d'un an, d'aller à Edesse ; les troubles de cette ville ne l’ont pas permis ; et généralment toute la Syrie et Mesopotamie est en confusion”; “Parmi le cuivre qui m’est resté j'ai quelques médailles d'Elia Flaccilla et d’Elia Eudoxia, qui sont citées pour rares, en bronze, dans un livre intitulé Science des médailles édit. de 1739, et un Dalmatius. Sur la foi de ce livre je vous les aurais envoyées, si je les avais trouvé notées dans votre mémoire. Mais n'en disant rien, et ces medailles étant du bas empire, j'ai cru que vous ne vous en soucieriez pas. Si vous en êtes curieux, elles seront dans le premier envoi que j'aurai à vous faire. La Flaccilla est de la grandeur d'une piece de 12 sols ; les Eudoxia et Dalmatius sont plus petites. Je souhaite d'avoir bientot du meilleur à vous préparer, et je l'espère de tant de personnes que j’emploie ». (Murray 1808, Lettre XXXI, p. 238 et 239-240). | | |Grand document=-Lettre du 25 avril 1773 (d’Alep): “Après tant et de si belles choses, comment oser produire le peu de médailles que vous allez recevoir. Je vous ai dit, dans ma lettre du 17me courant, les obstacles que des événemens et la bêtise nonchalante de ces gens-çi ont mis à mes recherches. Je puis dire avoir beaucoup perdu en ce que le religieux de Moussol n'a pu y retourner. Ses confrères lui ont fait des embarras ; mais s'il parvient a les surmonter, je me flatte que je n'aurai pas perdu pour vous quelques petits services que je lui ai rendus. Ce Moussol doit etre une bonne source, mais il faudrait y avoir quelqu'un de bonne volonté. Voyez à quoi je suis reduit ; du cuisinier, que j'avais de votre temps, j'en ai fait un marchand qui roule dans l'Arménie, et je lui ai plus recomnandé des medailles que de bien vendre mes effets. J'ai aussi prêté quelque argent dans la même vue à un homme qui depuis trois mois a passé en Commagene, suivant le succès du cuisinier. Je le renverrai encore, et peut-être vers Erzerum. J'avois dessein, depuis plus d'un an, d'aller à Edesse ; les troubles de cette ville ne l’ont pas permis ; et généralment toute la Syrie et Mesopotamie est en confusion”; “Parmi le cuivre qui m’est resté j'ai quelques médailles d'Elia Flaccilla et d’Elia Eudoxia, qui sont citées pour rares, en bronze, dans un livre intitulé Science des médailles édit. de 1739, et un Dalmatius. Sur la foi de ce livre je vous les aurais envoyées, si je les avais trouvé notées dans votre mémoire. Mais n'en disant rien, et ces medailles étant du bas empire, j'ai cru que vous ne vous en soucieriez pas. Si vous en êtes curieux, elles seront dans le premier envoi que j'aurai à vous faire. La Flaccilla est de la grandeur d'une piece de 12 sols ; les Eudoxia et Dalmatius sont plus petites. Je souhaite d'avoir bientot du meilleur à vous préparer, et je l'espère de tant de personnes que j’emploie ». (Murray 1808, Lettre XXXI, p. 238 et 239-240). |