| |Grand document=29 Jan. 1609 (from Aix): “Monsieur, il y a bien longtemps que je n’ai eu de vos nouvelles [...] Je vous envoie un Hostilianus d’argent, étant marri qu’il ne soit mieux conservé. J’ai aussi reconnu qu’il y a quantité de médailles au nombre de celles que vous me marquâtes en un petit billet, que j’ai retrouvé fortuitement et [un grand nombre] des livres que j’avais fait venir de par delà. Il y a assez longtemps que je reçus une petite monnaie du roi Jehan d’Angleterre ; je ne faillis point de vous en [écrire] auusitôt, mais je n’en ai point eu de réponse, non plus que de deux ou trois lettres que je vous envoyais en même temps à M. Broumans, à M. Billoto et à M. Cobergo. J’ai été si disgrâcié depuis mon départ que, hors de vos lettres, je n’ai ai jamais reçu aucune de vos quartiers, que de Tournai où M. de Villiers et M. Winghe se sont rendus fort soigneux de m’écrire souvent et de répondre à mes lettres. Mais le duc d’Arschot, je n’en ai jamais retiré aucune réponse, bien que non seulement je lui ai écrit, mais encore envoyé des boîtes pleines de curiosités. Au surplus, je ne sais s’il ne vous sera jamais retombé en mains d’exemplaire du Golzius dont je vous avais autrefois prié ; il faut que je vous en importune encore et qu’il vous plaise m’en retenir un s’il en peut trouver, sans vous astreindre si exactement au prix que je vous en aurais marqué puisqu’il s’en trouve si rarement. Je pense que M. Balbani ne vous fera point difficulté de vous payer toujours la somme qui était portée en une lettre, bien qu’elle soit un peu vieille, car nous le rembourserons toujours en l’adresse de M. Cenamy de Paris. […] PS : “Monsieur, depuis avoir fermé mes lettres, je me suis avisé qu’il serait possible meilleur de n’hasarder point les médialles qui y sont encloses avec les boïtes des plantes, lesquelles j’accompagnerai séparément d’un seul petit billet à part. Vous m’excuserz, s’il vous plaît, de l’importunité que je vous donnerai, vous adressant toutes les lettres pour les faire distribuer à nos amis, à savoir M. Cobergo, à M. Broumans, à M. Billod…” (Ruelens 1885, III, p. 92-94). | | |Grand document=29 Jan. 1609 (from Aix): “Monsieur, il y a bien longtemps que je n’ai eu de vos nouvelles [...] Je vous envoie un Hostilianus d’argent, étant marri qu’il ne soit mieux conservé. J’ai aussi reconnu qu’il y a quantité de médailles au nombre de celles que vous me marquâtes en un petit billet, que j’ai retrouvé fortuitement et [un grand nombre] des livres que j’avais fait venir de par delà. Il y a assez longtemps que je reçus une petite monnaie du roi Jehan d’Angleterre ; je ne faillis point de vous en [écrire] auusitôt, mais je n’en ai point eu de réponse, non plus que de deux ou trois lettres que je vous envoyais en même temps à M. Broumans, à M. Billoto et à M. Cobergo. J’ai été si disgrâcié depuis mon départ que, hors de vos lettres, je n’ai ai jamais reçu aucune de vos quartiers, que de Tournai où M. de Villiers et M. Winghe se sont rendus fort soigneux de m’écrire souvent et de répondre à mes lettres. Mais le duc d’Arschot, je n’en ai jamais retiré aucune réponse, bien que non seulement je lui ai écrit, mais encore envoyé des boîtes pleines de curiosités. Au surplus, je ne sais s’il ne vous sera jamais retombé en mains d’exemplaire du Goltzius dont je vous avais autrefois prié ; il faut que je vous en importune encore et qu’il vous plaise m’en retenir un s’il en peut trouver, sans vous astreindre si exactement au prix que je vous en aurais marqué puisqu’il s’en trouve si rarement. Je pense que M. Balbani ne vous fera point difficulté de vous payer toujours la somme qui était portée en une lettre, bien qu’elle soit un peu vieille, car nous le rembourserons toujours en l’adresse de M. Cenamy de Paris. […] PS : “Monsieur, depuis avoir fermé mes lettres, je me suis avisé qu’il serait possible meilleur de n’hasarder point les médialles qui y sont encloses avec les boïtes des plantes, lesquelles j’accompagnerai séparément d’un seul petit billet à part. Vous m’excuserz, s’il vous plaît, de l’importunité que je vous donnerai, vous adressant toutes les lettres pour les faire distribuer à nos amis, à savoir M. Cobergo, à M. Broumans, à M. Billod…” (Ruelens 1885, III, p. 92-94). |