| |Grand document=3 Febr. 1609 (from Aix): “J’avais perdu de malheur le mémoire que vous m’aviez laissé sur les médailles que vous désiriez recouvrer, comme je vous avais écrit quelques temps y a ce qui m’empêchait de vous y servir comme j’eusse désiré. Mais par bonne fortune je l’ai retrouvé dans mon étude parmi les livres que j’avais fait venir d’Angleterre, parmi lesquels il s’était égaré. Ensuite duquel je vous envoie un Commodus d’argent assez net, avec l’inscription au revers FIDEI COMMODI &c. Et ensemble un M. AGRIPPA, et une LUCILLA e cuivre. Si j’étais assuré que la présente vous fut rendue bien sûrement, comme votre slence passé m’en fait douter, je vous enverrais quelque chose de meilleur. Il y a un mien parent qui s’en ira vous voir à ce printemps s’il plaît à Dieu, lequel y pourra suppléer. Cependant je vous dirai qu’il y a un mien ami lequel a une Julia Pia du revers de MATER SENATVS &c. une Julia Maesa, une Julia Aquilia, et une Barbia Orbiana, toutes grandes en cuivre, et nettes surtout l’Aquilia et l’Orbiana. Mais j’ai de la peine à le faire consentir à s’en défaire. Il est vrai, qu’ayant ouï parler de votre Alexander Mameae battu en Grèce, avec le revers d’Alexandre armé, et en ayant vu l’empreinte que vous me donnâtes, comme aussi de votre Galba d’argent avec la tête de GALLIA, et de votre SISCIA PROBI AVG. En cuivre, il m’a dit de vous écrire que si vous l’en voulez accommoder, il vous accommodera des siennes. C’est pourquoi, si vous me répondez promptement sur cela, ce mien parent les vous porterait en s’en allant de par delà, et retirerait les vôtres par même moyen. Vous y aviserez et en attendant, je vous prierai de m’employer librement en tout ce que me connaîtrez propre, et en faire état assuré. … PS : Depuis j’ai recouvré les empreintes des quatre médailles susdites, il est vrai qu’elles ne sont guère bien venues, même la Masa, vous les verrez et si c’est chose que vous ayez agréable, donnez m’en avis, au plutôt. J’ai reçu du Levant quelques médailles d’arhent, assez curieuses, et ensemble un médaillon d’argent d’Otho battu en Antioche du poids de quatre drachmes fort entier, et sans aucune doute de moderne” (Leiden, Universiteitsbibliotheek Leiden: MS BPL 2755; Hessels 1887, no. 348, p. 824-825). | | |Grand document=3 Febr. 1609 (from Aix): “J’avais perdu de malheur le mémoire que vous m’aviez laissé sur les médailles que vous désiriez recouvrer, comme je vous avais écrit quelques temps y a ce qui m’empêchait de vous y servir comme j’eusse désiré. Mais par bonne fortune je l’ai retrouvé dans mon étude parmi les livres que j’avais fait venir d’Angleterre, parmi lesquels il s’était égaré. Ensuite duquel je vous envoie un Commodus d’argent assez net, avec l’inscription au revers FIDEI COMMODI &c. Et ensemble un M. AGRIPPA, et une LUCILLA e cuivre. Si j’étais assuré que la présente vous fut rendue bien sûrement, comme votre slence passé m’en fait douter, je vous enverrais quelque chose de meilleur. Il y a un mien parent qui s’en ira vous voir à ce printemps s’il plaît à Dieu, lequel y pourra suppléer. Cependant je vous dirai qu’il y a un mien ami lequel a une Julia Pia du revers de MATER SENATVS &c. une Julia Maesa, une Julia Aquilia, et une Barbia Orbiana, toutes grandes en cuivre, et nettes surtout l’Aquilia et l’Orbiana. Mais j’ai de la peine à le faire consentir à s’en défaire. Il est vrai, qu’ayant ouï parler de votre Alexander Mameae battu en Grèce, avec le revers d’Alexandre armé, et en ayant vu l’empreinte que vous me donnâtes, comme aussi de votre Galba d’argent avec la tête de GALLIA, et de votre SISCIA PROBI AVG. En cuivre, il m’a dit de vous écrire que si vous l’en voulez accommoder, il vous accommodera des siennes. C’est pourquoi, si vous me répondez promptement sur cela, ce mien parent les vous porterait en s’en allant de par delà, et retirerait les vôtres par même moyen. Vous y aviserez et en attendant, je vous prierai de m’employer librement en tout ce que me connaîtrez propre, et en faire état assuré. … PS : Depuis j’ai recouvré les empreintes des quatre médailles susdites, il est vrai qu’elles ne sont guère bien venues, même la Maesa, vous les verrez et si c’est chose que vous ayez agréable, donnez m’en avis, au plutôt. J’ai reçu du Levant quelques médailles d’arhent, assez curieuses, et ensemble un médaillon d’argent d’Otho battu en Antioche du poids de quatre drachmes fort entier, et sans aucune doute de moderne” (Leiden, Universiteitsbibliotheek Leiden: MS BPL 2755; Hessels 1887, no. 348, p. 824-825). |