| |Literature=Montfaucon 1708; Abdel-Halim 1964, p. 594-598, n° CCLXXVII | | |Literature=Montfaucon 1708; Abdel-Halim 1964, p. 594-598, n° CCLXXVII; Callataÿ 2021c, p. 525, n° 21 |
| |Grand document=-Lettre du 20 mai 1709 (de Paris) : [observations sur les statues que les anciens Grecs et Romains posaient sur un piédestal ou une colonne, à l’occasion de la colonne représentée sur les médailles d’Antonin Pie ; remarques à propos « d’une figure d’homme assis dans un char, au revers d’une médaille de Gordien Pie, publiée et gravée dans le voyage de M. Wheeler » ; sur les médailles samaritaines et l’origine des caractères qui y sont gravés ; réponse aux difficultés proposées sur la médaille portant N. d’un côté et V. de l’autre et sur celle de Tranquiline étudiée par Speringius] « Si lon en veut croire bien des gens, le P. Hardouin, sans avoir égard à sa soumission, et à sa signature à la Déclaration de ses supérieurs sur ses ouvrages imprimés à Amsterdam, est toujours dans les mêmes sentiments qu’auparavant. Je n’ai pas de peine à en faire le même jugement : il est bien rare qu’un visionnaire revienne de ses visions » [sur la médaille de Smyrne frappée en l’honneur d’Homère ; défense des théories de Reland concernant les médailles samaritaines] « Dom Montfaucon, Monsieur, a appris avec beaucoup de joie, l’estime que vous avez fait de sa Paleographie grecque, dès sa première inspection. Il en est d’autant plus satisfait, qu’il n’y a que des personnes d’une grande capacité, et d’une profonde érudition, comme vous, qui sachent mettre le prix aux bonnes choses. Il vous fait bien son compliment » ; « Depuis trois ou quatre mois, le cabinet du roi a été enrichi de trente à quarante médaillons grecs, dont la plupart sont de la ville de Tarse, parmi lesquels il y en a deux de Balbin, et d’un nombre très considérable d’autres médailles grecques de toutes les grandeurs. On est redevable de si belles acquisitions à M. Paul Lucas, qui avait été en Levant exprès » ; « J’ai fait l’acquisition d’une médaille de grand bronze qui n’a pas encore été vue. Il y a d’un côté pour légende : CAESAR. IMP. AGRIPPA., avec les deux têtes d’Auguste et d’Agrippa […] »[évocation de sa possible nomination comme professeur royal en langue arabe] (Abdel Halim, p. 594-598, n° CCLXXVII). | | |Grand document=-Lettre du 20 mai 1709 (de Paris) : [observations sur les statues que les anciens Grecs et Romains posaient sur un piédestal ou une colonne, à l’occasion de la colonne représentée sur les médailles d’Antonin Pie ; remarques à propos « d’une figure d’homme assis dans un char, au revers d’une médaille de Gordien Pie, publiée et gravée dans le voyage de M. Wheeler » ; sur les médailles samaritaines et l’origine des caractères qui y sont gravés ; réponse aux difficultés proposées sur la médaille portant N. d’un côté et V. de l’autre et sur celle de Tranquiline étudiée par Speringius] « Si lon en veut croire bien des gens, le P. Hardouin, sans avoir égard à sa soumission, et à sa signature à la Déclaration de ses supérieurs sur ses ouvrages imprimés à Amsterdam, est toujours dans les mêmes sentiments qu’auparavant. Je n’ai pas de peine à en faire le même jugement : il est bien rare qu’un visionnaire revienne de ses visions » [sur la médaille de Smyrne frappée en l’honneur d’Homère ; défense des théories de Reland concernant les médailles samaritaines] « Dom Montfaucon, Monsieur, a appris avec beaucoup de joie, l’estime que vous avez fait de sa Paleographie grecque, dès sa première inspection. Il en est d’autant plus satisfait, qu’il n’y a que des personnes d’une grande capacité, et d’une profonde érudition, comme vous, qui sachent mettre le prix aux bonnes choses. Il vous fait bien son compliment » ; « Depuis trois ou quatre mois, le cabinet du roi a été enrichi de trente à quarante médaillons grecs, dont la plupart sont de la ville de Tarse, parmi lesquels il y en a deux de Balbin, et d’un nombre très considérable d’autres médailles grecques de toutes les grandeurs. On est redevable de si belles acquisitions à M. Paul Lucas, qui avait été en Levant exprès » ; « J’ai fait l’acquisition d’une médaille de grand bronze qui n’a pas encore été vue. Il y a d’un côté pour légende : CAESAR. IMP. AGRIPPA., avec les deux têtes d’Auguste et d’Agrippa […] »[évocation de sa possible nomination comme professeur royal en langue arabe] (Abdel Halim, p. 594-598, n° CCLXXVII). |