| |Literature=Cuper 1697; Cuper 1719; Abdel-Halim 1964, p. 665-668, n° CCCXXVIII ; Callataÿ 2015a, p. 315, II.25 | | |Literature=Cuper 1697; Cuper 1719; Abdel-Halim 1964, p. 665-668, n° CCCXXVIII ; Callataÿ 2015a, p. 315, II.25; Burnett 2020b, p. 1613 |
| |Grand document=-Lettre du 26 juin 1714 (de Paris) : [considérations sur les médailles envoyées à Cuper par le prince de Ligne et Ballonfeaux] « M. le chevalier Fontaine est retourné en Angleterre, il y a environ un mois, avec intention de revenir dans peu de temps. Sa curiosité pour les médailles antiques ne s’étend presque pas plus loin que la connaissance de leur antiquité, de leur rareté, et de ce qu’elles peuvent valoir. L’érudition qui y est attachée ne le touche que très légèrement. Madame la comtesse de Verruë a été la favorite du roi de Sicile d’aujourd’hui. Comme le roi de Sicile, dans le temps qu’il était attaché à elle, eut remarqué qu’elle se faisait un amusement des médailles qu’il avait dans son cabinet, lequel en était bien fourni, il lui en fit présent. Elle les emporta avec elle en abandonnant la cour de Turin, pour venir faire sa retraite à Paris, où elle a continué de s’en divertir, jusqu’à ce qu’elle a trouvé occasion de les vendre avec compensement » ; « Au lieu du contenu des chapitres de vos Trois Gordines et de vos Elephants, je souhaiterais que vous donnassiez, sans remise, vos Eléphants mêmes, avec les savantes dissertations dont vous me parlez. Cela ferait beaucoup de plaisir à tous les gens de lettres, qui sont persuadés de votre capacité » [médailles de Gordien Pie, frappée par la colonie d’Antioche ; médaille de grand bronze de Tibère, du cabinet de Foucault ; médaille de Julia Domna, du même cabinet ; à propos de cette médaille dont Cuper demandait un dessin, Galland ajoute] « Mais, outre que M. Foucault est à la campagne pour du temps comme je le crois, et que d’ailleurs il est ordinairement fort occupé quand il est à Paris, je vous avoue ma faiblesse, qui est que j’ai une grande répugnance à l’importuner pour quoi que ce soit, et je ne le vais voir, au plus, que deux ou trois fois par an, pour lui rendre mes respects, et il arrive quelquefois que je ne le rencontre pas » (Abdel Halim, p. 665-668, n° CCCXXVIII ; Callataÿ 2015, p. 315, II.25). | | |Grand document=-Lettre du 26 juin 1714 (de Paris) : [considérations sur les médailles envoyées à Cuper par le prince de Ligne et Ballonfeaux] « M. le chevalier Fontaine est retourné en Angleterre, il y a environ un mois, avec intention de revenir dans peu de temps. Sa curiosité pour les médailles antiques ne s’étend presque pas plus loin que la connaissance de leur antiquité, de leur rareté, et de ce qu’elles peuvent valoir. L’érudition qui y est attachée ne le touche que très légèrement. Madame la comtesse de Verruë a été la favorite du roi de Sicile d’aujourd’hui. Comme le roi de Sicile, dans le temps qu’il était attaché à elle, eut remarqué qu’elle se faisait un amusement des médailles qu’il avait dans son cabinet, lequel en était bien fourni, il lui en fit présent. Elle les emporta avec elle en abandonnant la cour de Turin, pour venir faire sa retraite à Paris, où elle a continué de s’en divertir, jusqu’à ce qu’elle a trouvé occasion de les vendre avec compensement » ; « Au lieu du contenu des chapitres de vos Trois Gordines et de vos Elephants, je souhaiterais que vous donnassiez, sans remise, vos Eléphants mêmes, avec les savantes dissertations dont vous me parlez. Cela ferait beaucoup de plaisir à tous les gens de lettres, qui sont persuadés de votre capacité » [médailles de Gordien Pie, frappée par la colonie d’Antioche ; médaille de grand bronze de Tibère, du cabinet de Foucault ; médaille de Julia Domna, du même cabinet ; à propos de cette médaille dont Cuper demandait un dessin, Galland ajoute] « Mais, outre que M. Foucault est à la campagne pour du temps comme je le crois, et que d’ailleurs il est ordinairement fort occupé quand il est à Paris, je vous avoue ma faiblesse, qui est que j’ai une grande répugnance à l’importuner pour quoi que ce soit, et je ne le vais voir, au plus, que deux ou trois fois par an, pour lui rendre mes respects, et il arrive quelquefois que je ne le rencontre pas » (Abdel Halim, p. 665-668, n° CCCXXVIII ; Callataÿ 2015, p. 315, II.25). |