| |Grand document=-Lettre du 19 juin 1772 (de Naples) : « Sachez qu’il y a six mois que j’avais acheté quelques médailles d’argent et d’or pour M. Pellerin; elles m’avaient coûté 1 58 liv. J’en écrivis au mois de décembre à M. Pellerin, qui ne me répondit pas. Cependant je donnai le paquet de ces médailles à M. le vicomte de Montboissier, lorsqu’il partit d’ici, et j’écrivis encore à M. Pellerin : point de réponse. Montboissier arriva à Paris au 20 avril, il m’écrivit qu’il avait trouvé un autre acheteur de mes médailles, si je voulais les donner. Je crus devoir lui répondre qu’il fallait les offrir, avant tout à M. Pellerin; et que s’il ne s’en souciait pas, j’aurais volontiers cédé les médailles à son ami. J’écrivis pour la troisième fois à M. Pellerin. Point de réponse de lui ni de M. de Montboissier, depuis un mois que je l’attends. Je crains que M. Pellerin ne soit ou mort ou bien malade pour être resté six mois sans répondre à trois de mes lettres. Je crains que Montboissier soit à son régiment, et surtout je crains d’avoir perdu les médailles et l’argent. Je me recommande à vous ; il n’est question que de recouvrer l’argent, car je voudrais bien vendre les médailles, qui n’appartiennent pas à ma collection. Si vous réussissez à recouvrer l’argent, remettez les 138 liv. à M. le marquis de Carraccioli, ou à M. de Fuentes, qui pourront m’en faire payer le montant ici par leurs correspondans, et, nota bene, je suis toujours un peu pressé en fait d’argent. Cette affaire me tient fort à coeur, comme vous pouvez croire, et je voudrais recouvrer mon argent. » (Sérieys 1818, p. 329-330). | | |Grand document=-Lettre du 19 juin 1772 (de Naples) : « Sachez qu’il y a six mois que j’avais acheté quelques médailles d’argent et d’or pour M. Pellerin; elles m’avaient coûté 138 liv. J’en écrivis au mois de décembre à M. Pellerin, qui ne me répondit pas. Cependant je donnai le paquet de ces médailles à M. le vicomte de Montboissier, lorsqu’il partit d’ici, et j’écrivis encore à M. Pellerin : point de réponse. Montboissier arriva à Paris au 20 avril, il m’écrivit qu’il avait trouvé un autre acheteur de mes médailles, si je voulais les donner. Je crus devoir lui répondre qu’il fallait les offrir, avant tout à M. Pellerin; et que s’il ne s’en souciait pas, j’aurais volontiers cédé les médailles à son ami. J’écrivis pour la troisième fois à M. Pellerin. Point de réponse de lui ni de M. de Montboissier, depuis un mois que je l’attends. Je crains que M. Pellerin ne soit ou mort ou bien malade pour être resté six mois sans répondre à trois de mes lettres. Je crains que Montboissier soit à son régiment, et surtout je crains d’avoir perdu les médailles et l’argent. Je me recommande à vous ; il n’est question que de recouvrer l’argent, car je voudrais bien vendre les médailles, qui n’appartiennent pas à ma collection. Si vous réussissez à recouvrer l’argent, remettez les 138 liv. à M. le marquis de Carraccioli, ou à M. de Fuentes, qui pourront m’en faire payer le montant ici par leurs correspondans, et, nota bene, je suis toujours un peu pressé en fait d’argent. Cette affaire me tient fort à coeur, comme vous pouvez croire, et je voudrais recouvrer mon argent. » (Sérieys 1818, p. 329-330). |