| |Grand document=-Lettre du 9 févr. 1715 (de Deventer) : « J’ai reçu vos deux lettres, dont l’une était datée le 18 septembre, et l’autre le 12me de décembre de l’année passée, et je vous suis infiniment obligé des belles choses que vous m’y apprenez, et c’est pour cela que j’y répondrai le mieux que je pourrai, et je vous communiquerai après des copies des quelques médailles, qui, selon mon sentiment sont fort rares, mais qui ont besoin de vos lumières, pour les bien entendre » [médailles d’Hadrien publiées dans les Mémoires de Trévoux ; médailles curieuses envoyées par de Ballonfeaux] « Je l’en (Banduri) ai entretenu il y a quelques années, mais il n’a pas trouvé bon à m’y répondre, quoique je lui ai communiqué auparavant copie d’une médaille unique et anecdotique de l’impératrice Théophana, femme de Romannus, dont il m’a remercié » ;« Les médailles y ont un grand pas, et vous ne vous en repentirez pas de l’avoir achetée et lue, car je ne doute pas qu’elle se trouve à Paris, au moins chez quelques curieux (nb : l’Annus solaris antiquus de Masson). Il y a déjà VII volumes en 12° ; et votre explication de la médaille d’Auguste, opposée à celle de M. Schot, occupe le premier article du dernier tome, et il y ajoute cet éloge : « Le lecteur saura qu’il doit cette dissertation, non seulement au savant auteur, Mr. Galland, dont les manières sont si obligeantes, mais aussi aux soins de Mr. Bignon, cet illustre abbé, qui de nos jours fait les délices des gens de lettres ». Je suis très content que vous approuviez ma considération sur les médailles des Arsacides […] J’ai une médaille d’argent en ovale, qui a pour type un Parthe à genoux […] Ce que vous dites du P. Hardouin est plaisant […] Je vous suis obligé infiniment de m’avoir communiqué l’acquisition que Mr. l’Abbé de Camps a faite de deux médaillons […] Je vous entretiendrai sur deux médailles de bronze qui sont dans mon pauvre cabinet […] Je vous pourrais entretenir sur quelques autres médailles de mon cabinet, mais il est temps de finir… P.S. : les médailles dont me sont venues les registres de Smyrne, seront réservées à un autre temps ; j’ai communiqué l’inscription à l’illustre Mr. Huet ; ce prélat ne vous la refusera point » (Abdel Halim, p. 677-679, n° CCCXXXV). | | |Grand document=-Lettre du 9 févr. 1715 (de Deventer) : « J’ai reçu vos deux lettres, dont l’une était datée le 18 septembre, et l’autre le 12me de décembre de l’année passée, et je vous suis infiniment obligé des belles choses que vous m’y apprenez, et c’est pour cela que j’y répondrai le mieux que je pourrai, et je vous communiquerai après des copies des quelques médailles, qui, selon mon sentiment sont fort rares, mais qui ont besoin de vos lumières, pour les bien entendre » [médailles d’Hadrien publiées dans les Mémoires de Trévoux ; médailles curieuses envoyées par de Ballonfeaux] « Je l’en (Banduri) ai entretenu il y a quelques années, mais il n’a pas trouvé bon à m’y répondre, quoique je lui ai communiqué auparavant copie d’une médaille unique et anecdotique de l’impératrice Théophana, femme de Romannus, dont il m’a remercié » ;« Les médailles y ont un grand pas, et vous ne vous en repentirez pas de l’avoir achetée et lue, car je ne doute pas qu’elle se trouve à Paris, au moins chez quelques curieux (nb : l’Annus solaris antiquus de Masson). Il y a déjà VII volumes en 12° ; et votre explication de la médaille d’Auguste, opposée à celle de M. Schot, occupe le premier article du dernier tome, et il y ajoute cet éloge : « Le lecteur saura qu’il doit cette dissertation, non seulement au savant auteur, Mr. Galland, dont les manières sont si obligeantes, mais aussi aux soins de Mr. Bignon, cet illustre abbé, qui de nos jours fait les délices des gens de lettres ». Je suis très content que vous approuviez ma considération sur les médailles des Arsacides […] J’ai une médaille d’argent en ovale, qui a pour type un Parthe à genoux […] Ce que vous dites du P. Hardouin est plaisant […] Je vous suis obligé infiniment de m’avoir communiqué l’acquisition que Mr. l’Abbé de Camps a faite de deux médaillons […] Je vous entretiendrai sur deux médailles de bronze qui sont dans mon pauvre cabinet […] Je vous pourrais entretenir sur quelques autres médailles de mon cabinet, mais il est temps de finir… P.S. : les médailles dont me sont venues les registres de Smyrne, seront réservées à un autre temps ; j’ai communiqué l’inscription à l’illustre Mr. Huet ; ce prélat ne vous la refusera point » (Abdel Halim, p. 677-679, n° CCCXXXV). |