| |Grand document=-Lettre du 18 août 1694 (de Deventer) : « il faut que je vous dise que j’ai reçu d’Alep une quarantaine de médailles, la plupart de bronze, et cinq ou six d’argent. Il y en a qui méritent la curiosité des antiquaires, et qui à ce que j’en puis juger sont très rares. Un Philippe d’argent vous charmerait sans doute, tant il est bien conservé. Ce n’est pas pourtant l’empereur romain de ce nom, ni le père d’Alexandre le Grand, mais un des successeurs de Séleucus. Car l’on voit d’un côté une tête environnée d’un diadème, où le roi Philippe ; de l’autre un Jupiter assis, tenant de la main gauche un sceptre, et de la droite une victoire, qui élève ses mains chargées de deux flambeaux, ou de quelque autre chose en haut vers la foudre, et la légende porte : . Il ya a une autre médaille de l’empereur Macrinus, qui a pour revers, , et une déesse, dont la robe est ouverte par devant, les pieds et le ventre nus, deux lions, à ce qu’il me semble des deux côtés, entre la robe ouverte et les pieds. Une petite figure à demi-corps derrière la chaise, où la déesse est assise, élévant de sa main gauche une crosse, ou pedum pastorale ; et je crois qu’il y a eu une semblable figure de l’autre côté de la déesse, tout de même comme on les voit dans une autre médaille du même peuple publiée par l’illustre père Noris, à lapage 133, de ses savantes Epoques » (Cuper 1743, IV, p. 437 ; Caillemer 1885, Lettre n° 71, p. 245-246). | | |Grand document=-Lettre du 18 août 1694 (de Deventer) : « il faut que je vous dise que j’ai reçu d’Alep une quarantaine de médailles, la plupart de bronze, et cinq ou six d’argent. Il y en a qui méritent la curiosité des antiquaires, et qui à ce que j’en puis juger sont très rares. Un Philippe d’argent vous charmerait sans doute, tant il est bien conservé. Ce n’est pas pourtant l’empereur romain de ce nom, ni le père d’Alexandre le Grand, mais un des successeurs de Séleucus. Car l’on voit d’un côté une tête environnée d’un diadème, où le roi Philippe ; de l’autre un Jupiter assis, tenant de la main gauche un sceptre, et de la droite une victoire, qui élève ses mains chargées de deux flambeaux, ou de quelque autre chose en haut vers la foudre, et la légende porte : . Il ya a une autre médaille de l’empereur Macrinus, qui a pour revers, , et une déesse, dont la robe est ouverte par devant, les pieds et le ventre nus, deux lions, à ce qu’il me semble des deux côtés, entre la robe ouverte et les pieds. Une petite figure à demi-corps derrière la chaise, où la déesse est assise, élévant de sa main gauche une crosse, ou pedum pastorale ; et je crois qu’il y a eu une semblable figure de l’autre côté de la déesse, tout de même comme on les voit dans une autre médaille du même peuple publiée par l’illustre père Noris, à lapage 133, de ses savantes Epoques » (Cuper 1743, IV, p. 437 ; Caillemer 1885, Lettre n° 71, p. 245-246). |