| |Grand document=-Lettre du 22 août 1709 (de Deventer) : sur un darique : « Vous m’excuserez, sans doute, si je viens vous incommoder de nouveau, quand vous saurez la raison qui m’oblige d’être importun. J’ai communiqué votre Daricus à Mr. Reland, et il me mande là-dessus ce qui s’ensuit. ‘Ectypon nummi Persici, qui Daricus esse creditur, tibi remitto una cum tribus aliis ectypis aeri meo iussu incisis, ut et illud cum eruditissimo La Croze communicare possis. Ego quidem existimo characteres esse arabicos, nec tantam nummo vetustatem tribuo: antequam tamen confidentius sententiam meam dicam, velim mihi transmitti ectypon unius faciei, qua literae sunt, ichthyocollae impressum; ita fortasse multo clarius te proderent, imprimis cum sulpicer supra et infra eas duas lineas, alias quoque exstitisse’. Je vous envoie donc une taille-douce, et je vous prie de vouloir faire en sorte que ce savant professeur ait une copie, comme il désire. J’y joins une copie d’une autre médaille de bronze, qui est dans mon cabinet, et je vous prie de vouloir employer votre savoir, pour me l’expliquer. Le trou qui est sur le nez n’est pas originaire, on l’a fait depuis avec un burin ou quelque autre chose. Mr. Reland juge que ces quatre lettres sont phéniciennes, et qu’on pourrait en faire Sidon. Si cela est, je juge que cette médaille est bien rare et peut-être fort ancienne » (Cuper 1743, XI, p. 35-36). | | |Grand document=-Lettre du 22 août 1709 (de Deventer) : sur un darique : « Vous m’excuserez, sans doute, si je viens vous incommoder de nouveau, quand vous saurez la raison qui m’oblige d’être importun. J’ai communiqué votre Daricus à Mr. Reland, et il me mande là-dessus ce qui s’ensuit. ‘Ectypon nummi Persici, qui Daricus esse creditur, tibi remitto una cum tribus aliis ectypis aeri meo iussu incisis, ut et illud cum eruditissimo La Croze communicare possis. Ego quidem existimo characteres esse arabicos, nec tantam nummo vetustatem tribuo: antequam tamen confidentius sententiam meam dicam, velim mihi transmitti ectypon unius faciei, qua literae sunt, ichthyocollae impressum; ita fortasse multo clarius te proderent, imprimis cum sulpicer supra et infra eas duas lineas, alias quoque exstitisse’. Je vous envoie donc une taille-douce, et je vous prie de vouloir faire en sorte que ce savant professeur ait une copie, comme il désire. J’y joins une copie d’une autre médaille de bronze, qui est dans mon cabinet, et je vous prie de vouloir employer votre savoir, pour me l’expliquer. Le trou qui est sur le nez n’est pas originaire, on l’a fait depuis avec un burin ou quelque autre chose. Mr. Reland juge que ces quatre lettres sont phéniciennes, et qu’on pourrait en faire Sidon. Si cela est, je juge que cette médaille est bien rare et peut-être fort ancienne » (Cuper 1743, XI, p. 35-36). |