| |Grand document=-Le 26 octobre 1732 (de Salonique) : « M. le chevalier de Camilly n'auroit pas trouvé ici beaucoup de médailles mais j'ai ouï dire qu'il en avoit eu à Smirne de belles et à bon compte ; voici comment. M. Pelleran, nouveau consul françois de Smirne, avoit apporté d'Alep des médailles rares; pour en connoître le prix, il les fit voir à un M. Guerin, qui s'y connoit, et qui a même, je pense, obtenu le titre d'antiquaire du Roi. Peu de temps après, M. de Camilly cherchant des médailles, le sieur Guérin, qui étoit bien aise de lui faire plaisir, et qui avoit ses vues, lui décela les médailles du consul, qui ne put les refuser au chevalier de Camilly, lequel ne les paya, dit-on, qu’aun poids. Le sieur Guérin s’étant encore brouillé pour un autre sujet avec son consul, et de plus s'étant marié à Smirne à une Chiotte, sans attendre la permission que M. le chevalier de Camilly lui avoit fait espérer, il est passé en France et a été aussitost à Paris; le capucin qui l’avait marié y a aussi été renvoyé par M. l'ambassadeur » (Bibl. Des Pères Jésuites, Levant, 5 ; Omont 1902, p. 736). | | |Grand document=-Le 26 octobre 1732 (de Salonique) : « M. le chevalier de Camilly n'aurait pas trouvé ici beaucoup de médailles mais j'ai ouï dire qu'il en avait eu à Smyrne de belles et à bon compte ; voici comment. M. Pelleran, nouveau consul françois de Smyrne, avait apporté d'Alep des médailles rares; pour en connaître le prix, il les fit voir à un M. Guerin, qui s'y connaît, et qui a même, je pense, obtenu le titre d'antiquaire du Roi. Peu de temps après, M. de Camilly cherchant des médailles, le sieur Guérin, qui était bien aise de lui faire plaisir, et qui avait ses vues, lui décela les médailles du consul, qui ne put les refuser au chevalier de Camilly, lequel ne les paya, dit-on, qu’au poids. Le sieur Guérin s’étant encore brouillé pour un autre sujet avec son consul, et de plus s'étant marié à Smirne à une Chiote, sans attendre la permission que M. le chevalier de Camilly lui avait fait espérer, il est passé en France et a été aussitôt à Paris; le capucin qui l’avait marié y a aussi été renvoyé par M. l'ambassadeur » (Bibl. des Pères Jésuites, Levant, 5 ; Omont 1902, p. 736). |