| |Grand document=-Lettre du 17 juin 1724 (de Smyrne) : « Monsieur, vous devés sçavoir, comme je n'en doute point, qu'on vient de m’honnorer d'un brevet d'antiquaire de Sa Majesté et pour lequel je suis persuadé que vous y avés donné vôtre agrément. M. le chevalier de Camilly, mon patron et mon protecteur, qui l'a sollicité et obtenu, me conseille d'avoir l’honneur de vous prévenir, en vous écrivant; c'est ce que j'ai pris la liberté de faire par la présente, pour vous prier de vouloir me faire indiquer à quoi vous souhaiterés que je travaille, affin qu'aiant l'avantage de vous obéir, vous ayiés, et la cour, agréable mes services, et que je n'aye pas le désagrément, en travaillant de mon chef, de ne rien faire qui vaille. J'ai l'honneur de prévenir M. de Boze, directeur du cabinet des médailles du Roy, et je le prie de vouloir bien m’aider, par ses instructions, à m'acquiter de mon devoir; j'espère que vous me ferés la grace de m'accorder les vôtres que je vous demande instamment, et que je mettray en usage autant que mon peu de capacité me le permettra, pour tâcher de vous donner, et à luy, toutte la satisfaction qui dépendra de moy. J'ai quelques médailles, quelques pierres gravées, des inscriptions sur des marbres et diverses autres bagatelles; si quelqu'une de touttes ces choses-là sont propres ou qu'elles puissent être utiles à augmenter le cabinet de Sa Majesté, j'auray l'honneur de vous les envoier incessamment, ou à celuy à qui il vous plaira m’ordonner » (Paris, Bibliothèque nationale de France, Ms. nouv. acq. franc. 5384, f° 256 et v; Omont 1902, p. 701-702). | | |Grand document=-Lettre du 17 juin 1724 (de Smyrne) : « Monsieur, vous devés sçavoir, comme je n'en doute point, qu'on vient de m’honnorer d'un brevet d'antiquaire de Sa Majesté et pour lequel je suis persuadé que vous y avés donné vôtre agrément. M. le chevalier de Camilly, mon patron et mon protecteur, qui l'a sollicité et obtenu, me conseille d'avoir l’honneur de vous prévenir, en vous écrivant; c'est ce que j'ai pris la liberté de faire par la présente, pour vous prier de vouloir me faire indiquer à quoi vous souhaiterés que je travaille, affin qu'aiant l'avantage de vous obéir, vous ayiés, et la cour, agréable mes services, et que je n'aye pas le désagrément, en travaillant de mon chef, de ne rien faire qui vaille. J'ai l'honneur de prévenir M. de Boze, directeur du cabinet des médailles du Roy, et je le prie de vouloir bien m’aider, par ses instructions, à m'acquiter de mon devoir; j'espère que vous me ferés la grace de m'accorder les vôtres que je vous demande instamment, et que je mettray en usage autant que mon peu de capacité me le permettra, pour tâcher de vous donner, et à luy, toutte la satisfaction qui dépendra de moy. J'ai quelques médailles, quelques pierres gravées, des inscriptions sur des marbres et diverses autres bagatelles; si quelqu'une de touttes ces choses-là sont propres ou qu'elles puissent être utiles à augmenter le cabinet de Sa Majesté, j'auray l'honneur de vous les envoier incessamment, ou à celuy à qui il vous plaira m’ordonner » (Paris, Bibliothèque nationale de France, Ms. nouv. acq. franc. 5384, f° 256 et v; Omont 1902, p. 701-702). |