| |Grand document=-Lettre du 18 fév. 1633 (de Paris) : «… Il (M. de Valois) m’a communiqué votre dernière pour raison de l’inscription de la med[aille] d’Antonin ΑΒΩΝΟΤΕΙΧΙΤΩΝ sur le sujet de laquelle nous étions entretenus ensemble, étant tous deux d’avis d’y lire ΓΛΑΥΚΩΝy ayant apparence qu’Occo et Goltzius n’avaient vucette méd[aille] qu’en peinture, n’ayant pas été bien lue par celui qui la représenta ; vos med[ailles] pourront en autoriser la conjecture avec le dialogue de Lucien ; il se voit dans l’Occo et autres antiquaires plusieurs inscriptions de med[ailles] qui ont bon besoin d’un bon medecin,ouj’aurais bien assez de plutôt Apollon comme vous pour les restituer, ou par la conférence des med[ailles] dont vous avez un million, ou par conjecture, j’aurais bien assez de courage pour l’entreprendre à votre défaut, ce travail étant de trop peu d’importance pour mériter votre soin et votre emploi, mais il me faudrait un grand nombre de médailles qui me manquent, ou des jets d’icelles, étant même comme engagé à cette entreprise, suivant le dessein, que quelques-uns de mes amis de deca m’ont fait avoir depuis 2 mois d’écrire quelque chose dessus les med[ailles] pour illustrer l’histoire à mon possible ; et vous dirai qu’il ne tiendra pas à moi, que la plupart des médailles plus rares, et plus extraordinaires rapportées par les nummographes qui m’ont précédé, n’aient quelque atteinte de mon petit sentiment. Mais il ne faut pas l’entreprendre sur le rapport d’autrui, mais s’il est possible sur la vue des med[ailles] mêmes ou de leurs jets, j’en ai déjà déchiffré et expliqué assez bon nombre, mais ce n’est pas assez pour mon ouvrage. Si je rencontrais dans votre courtoisie une disposition généreuse de m’y assister, peut-être que le public en verrait quelque chose dans un an au plus tard, qui ne serait pas tout à fait indigne d’être lu ; mon intention étant d’en faire les 2 volumes in-folio, que je publierais l’un apres l’autre … » (Paris, Bnf, Ms. Fonds français 9536, f° 132, voir Tamizey de Laroque 1885, I, p. 12-15 ; Tamizey de Larroque 1972, p. 720-725). | | |Grand document=-Lettre du 18 fév. 1633 (de Paris) : «… Il (M. de Valois) m’a communiqué votre dernière pour raison de l’inscription de la med[aille] d’Antonin ΑΒΩΝΟΤΕΙΧΙΤΩΝ sur le sujet de laquelle nous étions entretenus ensemble, étant tous deux d’avis d’y lire ΓΛΑΥΚΩΝy ayant apparence qu’Occo et Goltzius n’avaient vucette méd[aille] qu’en peinture, n’ayant pas été bien lue par celui qui la représenta ; vos med[ailles] pourront en autoriser la conjecture avec le dialogue de Lucien ; il se voit dans l’Occo et autres antiquaires plusieurs inscriptions de med[ailles] qui ont bon besoin d’un bon medecin,ouj’aurais bien assez de plutôt Apollon comme vous pour les restituer, ou par la conférence des med[ailles] dont vous avez un million, ou par conjecture, j’aurais bien assez de courage pour l’entreprendre à votre défaut, ce travail étant de trop peu d’importance pour mériter votre soin et votre emploi, mais il me faudrait un grand nombre de médailles qui me manquent, ou des jets d’icelles, étant même comme engagé à cette entreprise, suivant le dessein, que quelques-uns de mes amis de deca m’ont fait avoir depuis 2 mois d’écrire quelque chose dessus les med[ailles] pour illustrer l’histoire à mon possible ; et vous dirai qu’il ne tiendra pas à moi, que la plupart des médailles plus rares, et plus extraordinaires rapportées par les nummographes qui m’ont précédé, n’aient quelque atteinte de mon petit sentiment. Mais il ne faut pas l’entreprendre sur le rapport d’autrui, mais s’il est possible sur la vue des med[ailles] mêmes ou de leurs jets, j’en ai déjà déchiffré et expliqué assez bon nombre, mais ce n’est pas assez pour mon ouvrage. Si je rencontrais dans votre courtoisie une disposition généreuse de m’y assister, peut-être que le public en verrait quelque chose dans un an au plus tard, qui ne serait pas tout à fait indigne d’être lu ; mon intention étant d’en faire les 2 volumes in-folio, que je publierais l’un apres l’autre … » (Paris, Bnf, Ms. Fonds français 9536, f° 132, voir Tamizey de Laroque 1885, I, p. 12-15 ; Tamizey de Larroque 1972, p. 720-725). |