Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Alphonse de Rambervillers - 1620-8-14: Difference between revisions

From Fina Wiki
No edit summary
 
Line 8: Line 8:
|Coordinates=48.8567, 2.35146
|Coordinates=48.8567, 2.35146
|Literature=Reinbold 1983, p. 9-12.
|Literature=Reinbold 1983, p. 9-12.
|Numismatic keyword=numismatics as hobby; roman; twelve caesars; roman republican; greek; carolingian; medieval
|Numismatic keyword=numismatics as hobby; roman; twelve caesars; roman republican; greek; carolingian; medieval; gothic
|CorrespondenceLanguage=French
|CorrespondenceLanguage=French
|Grand document=-Lettre du 14 août 1620 (de Paris) : Peiresc prend contact avec Rambervillers sur l’avis du père Grégoire, qui lui a écrit d’Aurillac à ce sujet après une visite à Vic-sur-Seille, près de Château-Salins, au sud de Metz) :(Page 9) « Monsieur,Il y a environ six semaines qu’il me fut apporté d’Auvergne une lettre du révérend Père Grégoire, en date du 17 juin dernier à Orillac, toute remplie de regrets et doléances de ce qu’il n’était peu venir jusqu’à Paris suivant l’espérance qu’il m’en avait donné par des lettres qu’il m’avait escrites de vos quartier (...) Mais principalement pour me faire entendre ce qui était de votre mérite et de voz eminantes vertus, et du grand nombre de rares antiquités et singulières recherches de l’histoire de vos cartiers, qui lui avait fait souhaiter de me procurer l’honneur de votre connaissance, et de s’en engager de parole en votre endroit, m’invitant de rechercher ce bonheur et de vous en faire ses excuses. (...). (Page 11) Si je savais précisément en quoi consiste votre principal goût, soit en la connaissance des médailles et autres antiquités, ou en celle de l’histoire, je tâcherais de contribuer quelque chose à votre curiosité, pour provoquer l’honneur de vos commandements. C’est pourquoi j’accepte les offres qu’il vous a plu me faire, dont je me tiens grandement glorieux; et je vous supplie de me mander particulièrement où va le goût que vous prenez aux médailles, car chacun y a le sien particulier, les uns s’arrêtent à celles des empereurs romains, les autres y comprennent celles de la République, les autres en passent jusques aux grecques, les autres en descendent au Bas Empire, et voire jusques aux monnaies des derniers siècles. Pour moi, après avoir un peu examiné les unes et les autres, comme je suis fort grossier, je me suis attaché aux plus goffes [synonyme de grossières] et plus grossières qui sont celles qu’on appelle communément gothiques, dont il en faut voir sept ou huit pareilles pour comprendre ce qu’on a voulu représenter en l’une. J’ai bien pris plaisir aussi aux monnaies de France, principalement des deux premières races de nosrois, et ne doute pas que vous n’ayez un grand recueil de tout ce qui se peut avoir de plus rare à quoi nous ajouterons un jour quelque chose, si je puis savoir votre délectation. (Carpentras, Bibliothèque Inguimbertine, Ms 1875, f° 402 r-v ; voir A. Reinbold, Correspondance Nicolas Fabri de Peiresc - Alphonse de Rambervillers (1620-1624), Paris, 1983, p. 9-12 - info Guy Meyer).
|Grand document=-Lettre du 14 août 1620 (de Paris) : Peiresc prend contact avec Rambervillers sur l’avis du père Grégoire, qui lui a écrit d’Aurillac à ce sujet après une visite à Vic-sur-Seille, près de Château-Salins, au sud de Metz) :(Page 9) « Monsieur,Il y a environ six semaines qu’il me fut apporté d’Auvergne une lettre du révérend Père Grégoire, en date du 17 juin dernier à Orillac, toute remplie de regrets et doléances de ce qu’il n’était peu venir jusqu’à Paris suivant l’espérance qu’il m’en avait donné par des lettres qu’il m’avait escrites de vos quartier (...) Mais principalement pour me faire entendre ce qui était de votre mérite et de voz eminantes vertus, et du grand nombre de rares antiquités et singulières recherches de l’histoire de vos cartiers, qui lui avait fait souhaiter de me procurer l’honneur de votre connaissance, et de s’en engager de parole en votre endroit, m’invitant de rechercher ce bonheur et de vous en faire ses excuses. (...). (Page 11) Si je savais précisément en quoi consiste votre principal goût, soit en la connaissance des médailles et autres antiquités, ou en celle de l’histoire, je tâcherais de contribuer quelque chose à votre curiosité, pour provoquer l’honneur de vos commandements. C’est pourquoi j’accepte les offres qu’il vous a plu me faire, dont je me tiens grandement glorieux; et je vous supplie de me mander particulièrement où va le goût que vous prenez aux médailles, car chacun y a le sien particulier, les uns s’arrêtent à celles des empereurs romains, les autres y comprennent celles de la République, les autres en passent jusques aux grecques, les autres en descendent au Bas Empire, et voire jusques aux monnaies des derniers siècles. Pour moi, après avoir un peu examiné les unes et les autres, comme je suis fort grossier, je me suis attaché aux plus goffes [synonyme de grossières] et plus grossières qui sont celles qu’on appelle communément gothiques, dont il en faut voir sept ou huit pareilles pour comprendre ce qu’on a voulu représenter en l’une. J’ai bien pris plaisir aussi aux monnaies de France, principalement des deux premières races de nosrois, et ne doute pas que vous n’ayez un grand recueil de tout ce qui se peut avoir de plus rare à quoi nous ajouterons un jour quelque chose, si je puis savoir votre délectation. (Carpentras, Bibliothèque Inguimbertine, Ms 1875, f° 402 r-v ; voir A. Reinbold, Correspondance Nicolas Fabri de Peiresc - Alphonse de Rambervillers (1620-1624), Paris, 1983, p. 9-12 - info Guy Meyer).
}}
}}

Latest revision as of 04:26, 18 April 2021


Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Paris

Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Alphonse de Rambervillers - 1620-8-14
FINA IDUnique ID of the page  11200
InstitutionName of Institution. Carpentras, Bibliothèque Inguimbertine
InventoryInventory number. Ms. 1875, f° 402 r-v
AuthorAuthor of the document. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
RecipientRecipient of the correspondence. Alphonse de Rambervillers
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . August 14, 1620
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature. Reinbold 1983, p. 9-12.1
KeywordNumismatic Keywords  Numismatics As Hobby, Roman , Twelve Caesars , Roman Republican , Greek , Carolingian , Medieval , Gothic
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
Map
Loading map...
You can move or zoom the map to explore other correspondence!
Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 14 août 1620 (de Paris) : Peiresc prend contact avec Rambervillers sur l’avis du père Grégoire, qui lui a écrit d’Aurillac à ce sujet après une visite à Vic-sur-Seille, près de Château-Salins, au sud de Metz) :(Page 9) « Monsieur,Il y a environ six semaines qu’il me fut apporté d’Auvergne une lettre du révérend Père Grégoire, en date du 17 juin dernier à Orillac, toute remplie de regrets et doléances de ce qu’il n’était peu venir jusqu’à Paris suivant l’espérance qu’il m’en avait donné par des lettres qu’il m’avait escrites de vos quartier (...) Mais principalement pour me faire entendre ce qui était de votre mérite et de voz eminantes vertus, et du grand nombre de rares antiquités et singulières recherches de l’histoire de vos cartiers, qui lui avait fait souhaiter de me procurer l’honneur de votre connaissance, et de s’en engager de parole en votre endroit, m’invitant de rechercher ce bonheur et de vous en faire ses excuses. (...). (Page 11) Si je savais précisément en quoi consiste votre principal goût, soit en la connaissance des médailles et autres antiquités, ou en celle de l’histoire, je tâcherais de contribuer quelque chose à votre curiosité, pour provoquer l’honneur de vos commandements. C’est pourquoi j’accepte les offres qu’il vous a plu me faire, dont je me tiens grandement glorieux; et je vous supplie de me mander particulièrement où va le goût que vous prenez aux médailles, car chacun y a le sien particulier, les uns s’arrêtent à celles des empereurs romains, les autres y comprennent celles de la République, les autres en passent jusques aux grecques, les autres en descendent au Bas Empire, et voire jusques aux monnaies des derniers siècles. Pour moi, après avoir un peu examiné les unes et les autres, comme je suis fort grossier, je me suis attaché aux plus goffes [synonyme de grossières] et plus grossières qui sont celles qu’on appelle communément gothiques, dont il en faut voir sept ou huit pareilles pour comprendre ce qu’on a voulu représenter en l’une. J’ai bien pris plaisir aussi aux monnaies de France, principalement des deux premières races de nosrois, et ne doute pas que vous n’ayez un grand recueil de tout ce qui se peut avoir de plus rare à quoi nous ajouterons un jour quelque chose, si je puis savoir votre délectation. (Carpentras, Bibliothèque Inguimbertine, Ms 1875, f° 402 r-v ; voir A. Reinbold, Correspondance Nicolas Fabri de Peiresc - Alphonse de Rambervillers (1620-1624), Paris, 1983, p. 9-12 - info Guy Meyer).

References

  1. ^  Reinbold, Anne (1983), Correspondance Nicolas Fabri de Peiresc - Alphonse de Rambervillers (1620-1624), Paris.