| |Grand document=-Lettre du 19 juin 1633 (d’Aix) : « Les deux médailles d’argent sont véritablement en caractère que l’on appelle Samaritain, et de celles que je ne fais pas de difficulté à payer au poids de l’or, mais je vous avoue que j’ai été un peu mortifié de ce que j’avois cru que ce fussent des médailles d’or effectivement, d’autant que je n’en ai point encore su voir de ce metal écrites en semblables caractères. Il est vrai que je ne vous en suis pourtant pas moins redevable. La médaille de cuivre, cotée pour hébraïque, n’était que grecque; et de fait il y a un visage de femme couronnée de tours, que les Hébreux n’y eussent pas souffert. Entre les autres j’en ai trouvé deux ou trois de bonne réserve, et une entre autres que j’estimerais bien si elle eût été un peu mieux conservée; mais je n’ai osé vous rien renvoyer pour ne contrevenir à un ordre si exprès et si précis que le vôtre, de peur que vous ne l’eussiez interprété sinistrement, vous étant grandement obligé du tout, et spécialement de ces deux d’argent dont j’avais véritablement des pareilles, mais elles avaient besoin du secours de celles-ci, pour jouir plus à souhait de leur totale inscription et de leur légitime proportion du poids pour la grosseur, car celle que j’avais était percée et diminuée de son poids. » ; p. 308 « J’oubliais de vous dire que l’inscription de la médaille samaritaine n’est pas bien conforme à ce que ces marchands en ont dit à Monsieur votre neveu; car l’une porte l’inscription d’un demi-sicle, l’une n’est qu’une drachme ou quart de sicle. Mais je ne laisse pas de les estimer grandement et pour leur qualité et pour le mérite de la part dont elles viennent ». (Carpentras, minutes, registre A, f° 33v ; Aix, registre I, fol. 277; Tamizey de Larroque 1898, VII, lettre n° CXIX, p. 306-309). | | |Grand document=Lettre du 19 juin 1633 (d’Aix-en-Provence, à Toulon), p. 307: "Les deux médailles d’argent sont véritablement en caractère que l’on appelle Samaritain, et de celles que je ne fais pas de difficulté à payer au poids de l’or, mais je vous avoue que j’ai été un peu mortifié de ce que j’avois cru que ce fussent des médailles d’or effectivement, d’autant que je n’en ai point encore su voir de ce metal écrites en semblables caractères. Il est vrai que je ne vous en suis pourtant pas moins redevable. La médaille de cuivre, cotée pour hébraïque, n’était que grecque; et de fait il y a un visage de femme couronnée de tours, que les Hébreux n’y eussent pas souffert. Entre les autres j’en ai trouvé deux ou trois de bonne réserve, et une entre autres que j’estimerais bien si elle eût été un peu mieux conservée; mais je n’ai osé vous rien renvoyer pour ne contrevenir à un ordre si exprès et si précis que le vôtre, de peur que vous ne l’eussiez interprété sinistrement, vous étant grandement obligé du tout, et spécialement de ces deux d’argent dont j’avais véritablement des pareilles, mais elles avaient besoin du secours de celles-ci, pour jouir plus à souhait de leur totale inscription et de leur légitime proportion du poids pour la grosseur, car celle que j’avais était percée et diminuée de son poids. » ; p. 308 « J’oubliais de vous dire que l’inscription de la médaille samaritaine n’est pas bien conforme à ce que ces marchands en ont dit à Monsieur votre neveu; car l’une porte l’inscription d’un demi-sicle, l’une n’est qu’une drachme ou quart de sicle. Mais je ne laisse pas de les estimer grandement et pour leur qualité et pour le mérite de la part dont elles viennent" (Carpentras, minutes, registre A, f° 33v; Aix, registre I, fol. 277; Tamizey de Larroque 1898 vol. 7, lettre CXIX, p. 306-309). |