| |Literature=Tamizey de Larroque 1898, VII, lettre n° LV, p. 129. | | |Literature=Tamizey de Larroque 1898 vol. 7, lettre LV, p. 129. |
| |Grand document=-Lettre du 3 août 1634 (d’Aix) : p. 129 « Votre alzaron eût un si favorable temps pour son passage, que dans cinq jours les deux barques parties de Confoun (?) arrivèrent en vue de Toulon, où le mauvais temps les arrêta 10 à 12 jours, sans même que nous pussions recouvrer vos lettres. Enfin tout arriva à bon port à Marseille, et le patron Pascal voulut prendre la peine de m’amener lui-même en personne votre animal, deux jours après que j'avais reçu vos dépêches du 30 juin avec le livre d’Urretta et les trois médailles y contenues, dont je me trouve chargé de tant d’obligation, que je ne saurais vous en témoigner assez dignement la gratitude que je vous en devrai éternellement » ; p. 136 « Pour les couronnes des princes Mahometans, j’en ai une infinité de grandes médailles antiques de plus de quatre à cinq cens ans, où les visages des princes sont représentés avec le même bandeau sur leur chevelure, dont se servaient les anciens rois de la Grèce sous le nom de diademe, qui n’était qu’un simple ruban avec quoi ils liaient leurs cheveux, car de dire que l’usage des turbans soit plus ancien que le Mahometisme, il serait bien plus malaisé de le bien prouver qu’il ne semble, les tiares parthiques et arméniennes étan fort différentes du turban, quelque conformité qu’on y puisse pretendre ». (Carpentras, minutes, Registre A, f° 360 ; Tamizey de Larroque 1898, VII, lettre n° LV, p. 129-138). | | |Grand document=-Lettre du 3 août 1634 (d’Aix) : p. 129 « Votre alzaron eût un si favorable temps pour son passage, que dans cinq jours les deux barques parties de Confoun (?) arrivèrent en vue de Toulon, où le mauvais temps les arrêta 10 à 12 jours, sans même que nous pussions recouvrer vos lettres. Enfin tout arriva à bon port à Marseille, et le patron Pascal voulut prendre la peine de m’amener lui-même en personne votre animal, deux jours après que j'avais reçu vos dépêches du 30 juin avec le livre d’Urretta et les trois médailles y contenues, dont je me trouve chargé de tant d’obligation, que je ne saurais vous en témoigner assez dignement la gratitude que je vous en devrai éternellement » ; p. 136 « Pour les couronnes des princes Mahometans, j’en ai une infinité de grandes médailles antiques de plus de quatre à cinq cens ans, où les visages des princes sont représentés avec le même bandeau sur leur chevelure, dont se servaient les anciens rois de la Grèce sous le nom de diademe, qui n’était qu’un simple ruban avec quoi ils liaient leurs cheveux, car de dire que l’usage des turbans soit plus ancien que le Mahometisme, il serait bien plus malaisé de le bien prouver qu’il ne semble, les tiares parthiques et arméniennes étan fort différentes du turban, quelque conformité qu’on y puisse pretendre ». (Carpentras, minutes, Registre A, f° 360; Tamizey de Larroque 1898 vol. 7, lettre LV, p. 129-138). |