- Volume 1 was first published in 1754 with the same title.
- The work was continued by Stefano Ticozzi: Raccolta di lettere sulla pittura, scultura ed architettura scritte da' più celebri personaggi dei secoli XV, XVI e XVII pubblicata da M. Gio. Bottari e continuata fino ai nostri giorni da Stefano Ticozzi, volumi I-VIII, 1822-1825, per Giovanni Silvestri, Milan.
- In additional, Michelangelo Gualandi published further three volumes: Nuova raccolta di lettere sulla pittura, scultura ed architettura scritte da' più celebri personaggi dei secoli XV. a XIX. Con note ed illustrazioni di Michelangelo Gualandi in aggiunta a quella data in luce da Mons. Bottari e dal Ticozzi, volumi I-III, 1844-1856, Bologna. (en)
+This book is part of Bottari 1757-1773. (en)
+This book is part of Bottari 1757-1773. (en)
+Remarque (Guy Meyer) : Sur la collection du duc du Maine dont Vaillant fut le ciméliarque, (Blanchet 1939a, pp. 196-200, extraits de la correspondance échangée entre Duveau et Gros de Boze, non encore dépouillée). (fr)
+New supplemented edition of Thesaurus nummorum Sveo-gothicorum..., edited by Nicolas Keder. (en)
+On deposit at the Ashmolean Museum, Heberden Coin Archive, Arch. Coll. 9. (en)
+See Burnett 2020b, p. 1325 (en)
+Wilkin 1836, vol. 4, pp. 466-76 prints 'A Catalogue of MSS. written by and in the possession of Sir Thomas Browne, M.D. late of Norwich, and of his Son, Dr. Edward Browne, late President of the College of Physicians, London', which includes: p. 468: ‘No. 16. An account of Ancient Medals.'. Burnett 2020b, p. 750 suggests that might be this MS. (en)
+The work had seven edition:
1) 1515 (Parisiis);
2) 1516 (Parisiis);
3) 1522 (Venetiis);
4) 1524 (Parisiis);
5) 1527 (Parisiis);
6) 1532 (Parisiis);
7) 1541 (Parisiis) posthumous edition.
There were also numerous reprints (see Sanchi 2012). (en)
+There are many editions both of the "De Asse..." and the "Breviarium". To examine in depth this question see: Sanchi 2012, and Burnett 2017. (en)
+The Guillaume Budé Opera Omnia comprises four volumes. (en)
+The inserted link includes all five volumes. (en)
+This is the most extensive book ever published on numismatic antiquarianism. There are too many persons or keywords to be quoted. (fr)
+Remarques : Luis Francesco de La Cerda n'est pas connu comme collectionneur à la différence de plusieurs de ses prédécesseurs, voir I. M. Iasiello, Il collezionismo di Antichità nella Napoli dei viceré, Naples, 2003, p. 41-44. (fr)
+nb de Guy Meyer : « que je n’ai pas vérifié » . « je ne comprends pas pourquoi la fiche de la BNF donne 1737 comme date d’édition ni pourquoi elle indique un second exemplaire à Richelieu, cabinet des Médailles, FOL-RES IMP-268, non communicable »). (fr)
+Error of date: Richardson died in 1741 (fr)
+The third volume was not published. (en)
+It includes a letter in Italian from P. Oderico to an unknown person with information on the weight of 25 ancient coins. (en)
+Commentaire de Guy Meyer : La dissertation de Carry est restée inédite quoiqu'annoncée dans l'article du Journal de Trévoux, 1734, p. 1723 : « On attend de M. Carry une dissertation qui l'éclaircira pleinement ». On voit, par la note de Bouhier, que cette dissertation était sinon aboutie du moins déjà rédigée en 1732 et qu'elle circulait parmi les érudits. Le président de Mazaugues en avait communiqué un exemplaire au président Bouhier qui en avait fait une copie dans ses papiers. Le Journal de Trévoux, toujours à la page 1723, précise que M. Laisné, « habile antiquaire », « a communiqué au père Tournemire la description de cette rare médaille ». Peut-être avait-il reçu lui aussi la dissertation de Carry. Cette dissertation ne fait partie des essais inédits conservés dans les archives de L'Académie de Marseille dont Carry était un des membres fondateurs. Le monde savant fut informé de l'existence de cette monnaie d'or par une Nouvelle littéraire de Paris, aux pages 1721-1723. Outre cette publication, la monnaie fut décrite par Scipio Maffei, dans ses Galliæ Antiquitates, Bouhier, destinataire de la quatorzième lettre, renvoie à la première édition, de Paris, en 1733, p. 109 (lettre 22, adressée au numismate Apostolo Zenio; p. 118, de la seconde édition, de Vérone, 1734). Sans réellement oser contester l'authenticité de la monnaie, Maffei était dérouté par ce qu'il considérait comme des irrégularités : « Numismatis fides num in tuto sit, pronunciare non audeo ». Bouhier renvoie ensuite aux « Dissertazione VI. Sopra nuove scoperte nelle medaglie del Baron Giusseppe di Bimard de La Bastie, socio dell'Academia Reale di Parigi, tradotta dal francese dal canonico Filippo Venuti di Cortona », Saggi di dissertazioni accademiche publicamente lette nella noblle Accademia Etrusca dell'antichissima città di Cotona, III, 1741, p. 168 qui correspond à la traduction en italien des commentaires ajoutés par Bimard aux remarques de Jobert dans le second volume de La Science des médailles. Nouvelle édition, Paris, 1739, pp. 348-353 et pl. XII, n° 3, l'ensemble étant titré « Addition aux nouvelles découvertes », p. 328, ce qui explique le titre italien. A cette époque, la monnaie était passée du cabinet de Carry à celui de M. de Clèves [Pierre-Daniel de Clèves, secrétaire du roi]. Cette monnaie d'or fut acquise par le roi en 1755, mais elle fut dérobée lors du vol de 1831 (RN, 1843, p. 255). (fr)
Appears to be a draft version of [[Catalogue of Archbishop Laud's Coins - Oxford, Bodleian Library - MS Laud Misc. 554|Oxford, Bodleian Library, MS Laud Misc. 554]]. (en)
+For a full bibliography about Caylus, see: http://caylus-recueil.huma-num.fr/spip.php?article7 (fr)
+Note Guy Meyer : Cf. la correspondance entre Bianchi et Bourguet sur la dispersion du cabinet Moscardo. Le comte Lodovico Moscardo avait publié des Note overo memorie del Museo del conte Lodovico Moscardo nobile veronese (Verone, 1672), médailles, p. 1-7. Scipio Maffei traite de ces collections au vol. III, de Verona illustrata (Vérone, 1732), Mario Bevilacqua, p. 390-426 (médailles, p. 391); Moscardo, p. 426-429 (médailles, p. 429, cf. Vaillant, Colonies, préface); Saibente, p. 446-451 (« medaglie d’uomini illustri », p. 447). (fr)
+Note Guy Meyer : Antonio Francesco Gori, Musei florentini in quo exhibentur antiqua numismata maximi moduli, vol I-III (Florence, 1740). (fr)
+Note Guy Meyer : Filippo Argelati (Bologne, 1685-Milan, 1755), pensionné par l’empereur Charles VII, avec le titre de secrétaire pour ses travaux scientifiques, ami de Muratori. Il publia en 1730 une réédition augmentée de la refonte de l’Occo par Mezzabaerba Birago, de 1723 à 1751, les Rerum italicarum scriptores de Muratori, et de 1732 à 1737, les Opera omnia de Carlo Sigonio ou Sigonius (Modène 1520-1584). (fr)
+Note Guy Meyer : Brosses profite de son voyage en Italie pour préparer une édition de Salluste qu’il ne donnera qu’en 1777, sous le titre Histoire de la République romaine dans le cours du VIIe siècle par Salluste (Dijon), en trois volumes (neuf planches de monnaies). Cette remarque de méthode le situe dans la lignée des meilleurs antiquaires du XVIIe siècle. (fr)
+Note Guy Meyer : il s’agit de Niccolo-Marcello Venuti (1700-1755), aussi directeur des fouilles d’Herculanum, dont Brosses parle aussi à ce sujet. (fr)
+Note Guy Meyer : sur ces deux cabinets, cf. F. Missere Fontana, « Francesco Mezzabarba Birago (1645-1697) tra collezione ed erudizione numismatica nella Milano del seicento «, RIN, 101 (2000), p. 159-215. Brosses avait été déçu par sa visite à Pavie. (fr)
+Note: Ficoroni, dont Brosses reparlera (p. 255), était bien correspondant de l’Académie des Inscriptions et Belles-lettres, déjà depuis vingt-cinq ans au moins en 1739-40. Il est mentionné dans la correspondance du chevalier Fountaine. (fr)
+Two other letters are noted on f° 43 and 60. (fr)
+Commentaire de Guy Meyer : Le site d'Aphrodisias avait déjà été visité trois fois par Sherard, consul de Grande-Bretagne à Smyrne en 1705, 1709 et 1716, mais les papiers de Sherard étaient restés inédits sinon que des copies avaient circulées. Spanheim, par exemple, en avait eu par l'intermédiaire d'un médecin suisse qui avait accompagné Sherard lors de sa première excursion. Chishull, cependant, avait publié dans ses Antiquitates Asiaticae (Londres, 1728), pp. 149-155, deux inscriptions et deux monnaies d'après Scherard, avec la localisation (p. 149) à Geyra. Le chirurgien qui avait informé Peyssonnel n'était jusque là pas connu et il reste anonyme. La forme fautive Tauropolis trahit la source du chirurgien, une inscription du VIIe siècle après J.-C., sur la porte Nord-Est du mur d'enceinte d'Aphrodisias, cf. Ch. Roueché, Aphrodisias in late Antiquity (Londres, 1989), n° 42, où le toponyme Aphrodisias a été en partie martelé pour être transformé en Stavropolis, mais où le sigma initial se confond avec le sigma final du génitif du mot précédent par manque de place. Le toponyme «Geyra» dans la lettre dérive d'un autre plus tardif donné à la cité, Caria, forme actuelle Gera (cf. Roueché, pp. 148-151). Le fleuve Timélès apparait sur des monnaies d'Aphrodisias et d'Héraclée du Sabalké ainsi que dans une inscription de cette dernière. La monnaie mentionnée ici est certainement une monnaie d'Aprodisias qui permet à Peyssonnel d'établir la succession des toponymes. Peyssonnel revient sur cette exploration de la moyenne vallée du Méandre dans un manuscrit du Muséum d'Histoire Naturelle, Ms 44, qui provient des papiers du géographe Jean-Denis Barbié du Bocage, second cahier, à savoir un questionnaire sur la topographie de l'Asie Mineure rédigée, en 1749, par l'Académie des Inscriptions à son intention, avec les réponses de Peyssonnel dans le marge, en date du 25 septembre 1754, soit cinq ans après. Dans le même cahier, à la suite, une lettre de Peyssonnel reprend par le menu les diverses explorations qu'il a patronées en Asie Mineure. Il cite un extrait de l'inscription où l'ethnique des Aphrodiséens a été martelé en partie et transformé en (S)tavropolitains, sur l'architrave de la porte Nord-Est de l'enceinte urbaine (VIIe siècle p. C., Ch. Roueché, Aphrodisias in Late Antiquity, Londres, 1989 n° 42"; Inscriptions of Aphrodisias 2007", sur Internet, n° 12 101) et il ajoute f°9 r-v: «On peut se rappeler qu'avec ma dissertation sur Gueyra ou Aphrodisias, j'envoyai à Mr. Pellerin une médaille singulière de la ville d'Aphrodisias au revers de laquelle étoit un fleuve couché avec le nom TIMELHS (en grec, majuscules).» J'ai retrouvé cette monnaie dans Joseph Pellerin, "Recueil de médailles de peuples et de villes... ", vol II, Paris, 1763, p. 122, pl. LXVI, 15, Dèmos au droit et Timélès au revers, avec cette remarque: «Aucun auteur ni géographe n'a fait mention du fleuve TIMELHS (en grec, majuscules) qui se trouve ainsi nommé sur celle qu'on rapporte ici, n° 15.» C'est, sans aucun doute possible, la médaille envoyée par Peyssonnel. Ce fleuve est aussi mentionnée dans une inscription honorifique d'Aphrodisias à propos d'un captage pour alimenter la ville et il figure dans le monnayage d'Héraclèe de la Sabalkè, ce qui n'est pas sans poser des problèmes topographiques. Ces deux cités sont, en effet, de chaque côté d'une ligne de partage des eaux, et donc sur deux bassins versants différents. (fr)
Among the notes Covel had made at the bottom of the letter was ‘numismata rodia: selden say Xt [Christ] was sold for’. (fr)
+(note d’Anthony MacKenna : Baudelot de Dairval évoque François de Camps (1643-1723) comme évêque de Pamiers, quoique ce jeune intrigant n’eût jamais reçu ses bulles : voir Lettre 449, n.17. Proche d’Hyacinthe Serroni et de Léon Bacoué, cet ancien moniteur aux petites écoles de Port-Royal, devenu abbé de Signy, numismate accompli et qui avait par ce moyen cultivé la faveur du Père François d’Aix de La Chaize, allait publier, quelques années plus tard, ses Selectioria numismata in ære Maximi moduli musæi Illustrissimi D.D. Francisci de Camps Abbatis Sancti Marcelli, Ecclesiæ Appamiensis Episcopi designati. Pars prima (Parisiis 1690, folio) avec des planches gravées par François Ertinger. François de Camps fut un intrigant ambitieux, certes, mais aussi homme de goût et un véritable connaisseur en peinture, comme on voit par l’étonnante histoire des portraits des douze apôtres par Georges de La Tour, conservés à Albi : voir J.C. Boyer, « Les Apôtres de Georges de La Tour, de Paris à Albi », in Les Apôtres de Georges de La Tour. Réalités et virtualités, Catalogue du Musée Toulouse-Lautrec, Albi (Paris 2004), p.47-60). (fr)
+"L abbe Albertrandi bibliotecaire et ami du R. de Pologne, a passe, par hasard, ici l automne passe. Il est trop estimé pour ces connaisances, nommement
en antiquites et la numismatique semble etre sa pation favorite (…) je luy ay montré autent de mes medailles qu il m a ete possible, dans le tres peu de sejour qu il a fait (…)" (fr)
+The dissertation on the distinction between ancient and counterfeit coins, written by Guillaume Beauvais, was published as early as 1739 (see Beauvais 1739). (en)
+Notes de Guy Meyer :
1) Claude-Nicolas Chifflet (on trouve les deux orthographes «Chiflet» ou «Chifflet»), issu d’une dynastie d’érudits bisontins, dont l’aumônier de la reine Christine, Henri-Thomas Chifflet, auteur d’une dissertation posthume sur les monnaies d’Othon en bronze, de Othonibus areis (Anvers, 1656, imprimé avec l’ouvrage de Claude Chifflet, ci-après), mais aussi Claude Chifflet (mort en 1580, à Dôle), auteur d’un de Antiquo numismate (Louvain, 1627), Jean Chifflet dit le Jeune, auteur d’un Abraxas (Anvers, 1657) [dont les pierres font parties du cabinet familiale ainsi que celles qui ont servi à la redaction d’un Socrates (s.l., 1661), et surtout Jean-Jacques Chifflet, auteur d’une trentaine d’ouvrages dont l’Anastasis Childerici primi, Regis Francorum (Anvers, 1655). Claude-Nicolas fut conseiller au Parlement de Franche-Comté, en 1715. Il s’était marié en 1698. Sur les Chifflet, N.-A. Labbey-De-Billy, Histoire de l’Université du comté de Bourgogne, I (Besançon, 1814), pp. 235-252 (liste plus complète que dans L. Delobette et P. Delsalle, Autour des Chifflet: aux origines de l’érudition en Franche-Comté (Besançon, 2007) qui ne donnent qu’un tableau simplifié des principaux Chifflet», des premières générations, pp. 15-16).
2) la pagination ou foliotation est erratique, de même que l’ordre dans lequel sont reproduites les pages: e.g. les pages de la suite impériale ne sont pas dans l’ordre chronologique des règnes, même chose pour la lettre écrite pour la vente du cabinet, infra«Correspondance».
3)Le nom de l’abbé est transcrit Boisot dans la table moderne et la table ancienne au début du manuscrit et Boizot dans la pièce originale. Ce personnage semble avoir jouer un rôle d’intermédiaire. (fr)
+Son Discours de la religion, illustré de plus de 400 reproductions de médailles, a permis de reconnaître en Du Choul l'un des plus grands numismates de son temps. La castrametation décrit précisément les techniques des soldats romains pour élever leurs camps. L'illustration de ce bel ouvrage est entièrement due à Pierre Vase qui dessina la marque de l'imprimeur ainsi que les nombreuses reproductions de médailles, les vues de soldats et camps romains, puis celles des bains dans la seconde partie. Pierre Vase, traduction du patronyme germanique Pierre Eskirch, fut une « figure majeure de la gravure sur bois à Lyon au milieu du XVIe siècle. Né à Paris vers 1518-1520 d'un père allemand, graveur sur métal, Eskirch est mentionné à Lyon à partir de 1548 où il travaille pour l'éditeur Guillaume Rouillé, qui l'emploie pour l'illustration de livres. De confession protestante, il partagera son activité entre Lyon et Genève durant de longues années » (E. Leutrat, Les débuts de la gravure sur cuivre en F rance: Lyon 1520- 1565. Genève, 2007). (fr)
+Translation and notes by Andrew Burnett: [I was overwhelmed with great joy when the illustrious Mr Leibniz sent me some copies of the English coins, which through your research and efforts have seen the light. Especially so when I was immediately able to recall your charming conversation and friendship which at that time you showed not only to Morel but to which you also admitted me. I would like very much that I could (add?) something to the same from my collection now. But although I am sure that you have everything I will nevertheless ensure that you have those as soon as possible which I perhaps may have as if by chance. But I cannot fail, even here, to add what the wish of His Very Highness my Count (who greets you warmly through me), that is a coin struck for the Duke of Portsmouth, which has the same man in portrait on one side, and on the other a harbour with the inscription ‘intus dulcis aquae’ [inside are sweet waters].6 So if you could make a copy of the same, you will do a very kind and in every way obliging thing for him, even if you sent it a drawing as a model. So farewell, and continue your work as planned and ensure that we can see your Coin Muses quickly. Again farewell.
Your special Christian Schlegel
Arnstadt 1 November 17001]
6 ‘Intus aquae dulces’: Vergil, Aeneid I, l. 167, referring to the harbour in Libya reached by Aeneas and his surviving companions after a terrible storm. At this date, however, there was no Duke of Portsmouth, but only a Duchess of Portsmouth, Louise de Kéroualle (1649–1734: see Register), one of King Charles II’s mistresses, who received the title from 1673. No such medal, however, seems to exist, although Schlegel’s description is very specific and apt. Many thanks to Hugh Pagan and Philip Attwood for their help. (en)
+No addressee appears on the manuscript; John Thoresby was suggested by Wykes 2016, p. 176 and cautiously accepted by Burnett 2020b, p. 710. (en)
+For Lorenzo Patarol see p. 110-122. (en)
+L'ouvrage de Bellori Veterum illustrium philosophorum, poetarum, rhetorum et oratorum imagines, ex vetustis nummis, gemmis, liermis, marmoribus, aliisque anliquis monumenlis de sumptae, parut à Rome cette année, in-fol. (fr)
+Problème: 2 lettres à la même date? (à vérifier) (fr)
+[9] Jean-Baptiste Dubos, Histoire des quatre Gordiens, prouvée et illustrée par les médailles (Paris 1695, 12°), ouvrage recensé dans le JS du 23 janvier 1696, et dans l’ HOS de Basnage de Beauval, juillet 1696, art. V. Voir aussi A. Lombard, L’Abbé Du Bos : un initiateur de la pensée moderne (1670-1742) (Paris 1913 ; Genève 1969), p.21-40.
[10] Antoine Galland répondit, en effet, par une Lettre touchant l’« Histoire des quatre Gordiens » (Paris 1696, 12°), recensée dans le JS du 5 mars 1696. Gijsbert Kuiper (Cuper) n’allait pas tarder à entrer dans cette querelle : voir M. Abdel-Halim, Antoine Galland, sa vie, son œuvre (Paris 1964), p.360-369, et Correspondance d’Antoine Galland, éd. M. Abdel-Halim (Paris 1964), lettre 100, p.253-254 et lettre 119, p.286. (fr)
+The Collège was founded in 1564 by the Jesuits as the Collège de Clermont, in honour of Guillaume Duprat, Bishop of Clermont. From 1682 it took the name of Collège Louis-le-Grand. The sale of the collection of antiquities and the library is connected with the suppression of the Society of Jesus.
For the sale of the library see: http://reliures.bnf.fr/ark:/12148/cdt9xjhh/ (en)
+The Collège was founded in 1564 by the Jesuits as the Collège de Clermont, in honour of Guillaume Duprat, Bishop of Clermont. From 1682 it took the name of Collège Louis-le-Grand. The sale of the collection of antiquities and the library is connected with the suppression of the Society of Jesus. (en)
+https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0803&cln=1
Matthieu Compain (Lyon vers 1600-ibid. 1675), s.j., était natif de Lyon, et y passa l’essentiel de sa vie. Sa correspondance avec Charles Patin s’expliquait aisément (Michaud) :
« personne ne poussa aussi loin que lui la manie d’acquérir des médailles et des objets d’antiquité de tout genre ; mais quand son corps et son esprit eurent été affaiblis par l’âge et par les maladies, il ne vit plus dans ses trésors qu’une marchandise et il vendit cette précieuse collection à un noble Allemand qui la paya fort cher. Compain trouva dans le prix qu’il en retira le moyen de rendre son nom immortel : il fit construire une fort belle bibliothèque dans la maison, dite de Saint-Joseph, que les jésuites possédaient à Lyon, au confluent du Rhône et de la Saône, et y fit transporter un grand nombre des livres qu’il avait achetés de ses propres deniers, et même ceux qui lui avaient été donnés. Il voulut que cette bibliothèque s’accrût au moyen d’une rente annuelle et perpétuelle qu’il constitua à cet effet, sans que cette rente pût être détournée à un autre usage. Lors de la suppression des jésuites en 1762, la bibliothèque fondée par Compain fut sans doute réunie à celle du collège ; quant à la rente destinée à l’accroître, elle a eu le sort de toutes ces fondations libérales ou pies, qui se sont englouties dans le gouffre de nos révolutions. (fr)
+Reprint of 5 letters published in the "Magasin Encyclopédique, ou Journal des Sciences, des Lettres et des Arts":
1° letter: Magasin Encyclopédique, 1807, tome III, p. 106-133;
2° letter: Magasin Encyclopédique, 1807, tome V, p. 51-88;
3° letter: Magasin Encyclopédique, 1808, tome III, p. 76-110;
4° letter: Magasin Encyclopédique, 1810, tome I, p. 283-309; tome II, p. 5-40;
5° letter: Magasin Encyclopédique, 1808, tome I, p. 5-48. (en)
+For the reference about Cuper as author of this book see Van der Aa 1858, p. 925: "Cimeliarchium, seu Thesaurus Nummorum tam antiquissimorum, quam modernorum, aureorum, argenteorum et aeneorum Frid. Aug. Ducis Wurtembergiae, cum notis manuscriptis (by Cuper, ndr). Stutg. 1710, fol.". (en)
+The same title is repeated on BL, Harley MS 255, f.212r, but no entries follow, although there are subsequently several blank pages. (en)
+Burnett 2020b, p. 1643 n. 6: 'The passage is very hard to read, and I am not sure I have transcribed it all correctly. But the sense is clear. Being notes, it is not always very grammatical.' (en)
+, Possibly to be considered notes for [[Simonds D'Ewes - Anthony Tuckney 1649-06-04|D'Ewes' letter to Anthony Tuckney, 4 June 1649]]. (en)
+Some of this material also appears in a later, more legible, copy of the early 18th century: BL, Harley MS 255, ff.2r, 3–5 = BL, Add MS 22916, ff.30–1 and 38–40, BL, Harley MS 255, f.1r = BL, Add MS 22916, f.37v. (en)
+The title Numi Anglo-Saxonici et Neustro- Anglici is repeated on BL, Harley MS 255, f.235v, but there are no entries. (en)
+[16] Larroque annonce les grands ouvrages de Jean-Foy Vaillant (1602-1706) sur les médailles antiques : d’abord, Numismata ærea imperatorum Augustarum et Cæsarum in coloniis municipiis et urbibus jure latio donatis, ex omni modulo percussa (Parisiis 1695, folio), ensuite, Numismata imperatorum Augustarum et Caesarum : a populis, Romanæ ditionis Græcè loquentibus, ex omni modulo percussa, quibus urbium nomina, dignitates, prærogativæ [...] et alia plurima ad eas spectantia consignantur, ed. altera, ab ipso auctore recognita, emendata, septingentis nummis aucta ; additis ad quemlibet imperatorem iconibus, cui accessit de notis Græcorum numismatum literalibus, et altera de numeralibus explanatio (Amstelædami 1700, folio). (fr)
+[5] Le Père Jean Hardouin s’en était pris aux spécialistes de la numismatique dans sa volonté de contester l’authenticité des témoignages historiques. Sur Jean-Foy Vaillant, voir Lettres 252, n.3 et 160, n.140. Bayle avait suivi la querelle entre Hardouin et Vaillant dans les NRL, mars 1685, cat. iv, faisant état des plaintes d’ André Morell et de Jean-Foy Vaillant contre les plagiats du Père Hardouin, et, en juin, cat. iii, il avait fait état de la réponse du Père jésuite à ses accusateurs : voir Lettres 357, n.8, 395, n.16, 439, n.17, et 446, n.9. C’est en 1688 que Jean-Foy Vaillant avait publié ses Numismata ærea Imperatorum, Augustarum, et Caesarum : in Colomis, municipis et urbibus jure latio donatis, ex omni modulo percussa (Parisiis 1688, folio), qui firent l’objet d’un compte rendu dans le JS du 16 août 1688. En 1689, avait suivi l’ouvrage de Jean Hardouin, Antirrheticus de nummis antiquis coloniarum et municipiorum ad Joan. Foy-Vaillant (Parisiis 1689, 4°), avec un compte rendu dans le JS du 25 avril 1689. Basnage de Beauval suivit également la querelle entre Hardouin et Vaillant : voir l’ HOS, mars, juin 1689, février 1690, août 1692. Sur l’ensemble de ces batailles numismatiques, voir T. Sarmant, La République des médailles. Numismates et collections numismatiques à Paris du Grand Siècle au Siècle des Lumières (Paris 2003). (fr)
+The link refers to the 1636 edition. (en)
+This work is cited by Morcelli himself in his dissertation published in 1829, p. 22. (en)
+He was the uncle of Charles de Valois. (en)
+Allen et al. 1906-1958, vol. 4, p. 352, n. 59: 'In reply to a question Mr. G. F. Hill of the British Museum at once identified this with *the rather mysterious but not uncommon gold coin' struck by the Dacian or Getic king, Coson (the Cotison of Hor. ''C''. 3.8.18 and Suet. ''Aug''. 63) between 40 and 29 B.C.; and referred to an artiele by M. Bahrfeldt in Berner Münzblaiter, 1912. The three figures are there explained as a consul marching between two lictors, and the bird as an eagle; and 112 known specimens are enumerated, two of which are in the Silesian Museum at Breslau. The subscription is in Greek capitals, KOΣΩN.' (en)
+Circa 1624. Zaccariotto 2021, p. 75, note 1: "was acquired by the GRI’s Archives for the History of Art in 1985 from New York dealer H. P. Kraus, who reportedly acquired it from the libraries of Frederick North, 5th Earl of Guilford, and Sir Thomas Phillipps (ex. ms. 5236)." (fr)
+Première partie. État de la monnoie Romaine depuis son origine jusqu'au règne de Constantin le Grand (647-698).
Seconde partie. État de la Monnoie sous Constantin le Grand, et sous quelques-uns de ses Successeurs (p. 698-753). (fr)
+un exemplaire imprimé annoté par l’auteur et collationné par le notaire royal. Cet exemplaire, passé en Belgique fut racheté par Baron Jérôme Pichon, puis revendu à Edmond Bonnaffé, cf. rubrique «Inventaire de collection» (information Guy Meyer).
Collocation inconnue. (fr)
+Notes de Guy Meyer
1) Ed. Bonnaffé, Dictionnaire des amateurs français au XVIIe siècle (Paris, 1884), p. 91, dans sa notice consacrée à François Du Périer, en cite en tout quatre exemplaires dont, le manuscrit et l’exemplaire de la Méjanes. Il ajoute deux exemplaires imprimées: l’un à la bibliothèque de Carpentras (Inguimbertine) et l’autre aux mains du Baron Jérôme Pichon (1812-1896), ce dernier avec des ajouts manuscrits comme dans l’exemplaire belge et collationné comme l’autre par le notaire royal. Cf. aussi deux articles du même Bonnaffé, «Un dossier de catalogues inédits», Gazette des beaux-arts (1878, 1), pp. 420-421; «Catalogue de Du Périer», Revue de Marseille, 1887, pp. 18-27. Bonnaffé ajoute, dans ce dernier article un cinquième exemplaire imprimé dans des notes manuscrites de Peiresc conservé à la Bibliothèque Westreenen de La Haye. Il apparaît que l’exemplaire publié par Tolliez, dont Bonnaffé ignore l’article, est le même que celui du Baron Pichon acquis par Bonnaffé en 1885.
2) Charles de Lorraine (1571-1640). En fait l’achat se fait pour le cabinet du roi.
3) Rascas de Bagaris, garde des médailles d’Henri IV puis de Louis XIII, cf. P. Tamizey de Larroque, Les correspondants de Peiresc, XII. Pierre-Antoine de Rascas sieur de Bagaris (Aix, 1887). (fr)
+BL, Harley MS 255, ff.52r-53v appears to be a copy of this listing. (en)
+Observations (Guy Meyer) : Bouhier renvoie dans cette note aux Acta eruditorum, anno MDCCXXI, « Jo. Georgii Eccardi epistola de Nummis quibusdam sub regimine Theoderici Ostrogothorum regis in honorem Imperatorum Zenonis et Anastasii cusis, ad Maxime Reverendum D. Anselmum Bandurum, monach. Benedict. et Magni Etruriæ Ducis bibliothecæ præfectum, Hanveræ, 1720 », p. 353 : CONOB ergo in ima posticæ parte comparens hic non Constantinopoli sed Conio. S. Iconio Augusti osignatam monetam designare arbitratur ». Les lettres CONOB etc. firent l'objet d'apres discussions au début du XVIIe siècle, cf. « Sur les lettres CONOB, ou COMOB, qui se trouvent à l'exergue des médailles d'or du bas Empire », Histoire de l'Académie des Inscriptions, I, 1717, p. 263-270, à la suite de deux dissertations, l'une de Vaillant le Père, présentée en 1706 et l'autre par son fils Jean-François Foy-Vaillant sur des documents rassemblés par son père, en 1707, avec la polémique qui s'en suivit. (fr)
+Burnett 2020b, p. 1219 n. 351 suggests that the recipient might be either Edmund Gibson or Arthur Charlett. (en)
+La date du 2 octobre est sand doute erronée et doit être corrigée en 2 décembre (fr)
+The Bibliography on the external link reports wrongly the number 99. (en)
+The page on the external link mentions, erroneously, the year 1674. (en)
+The page on the external link reports erroneously the year 1674. (en)
+The website reports Antonio Serguidi as the recipient, but, the text of the letter suggests probably being Francesco I de' Medici. (en)
+Commentaire de Guy Meyer : Sur E. Calvet directeur des hôpitaux Sainte-Marthe et Saint-Bénézet, professeur à la faculté de médecine d’Avignon, et ses collections, cf. O. Cavalier, La Grèce des Provençaux au XVIIIe siècle (Avignon, 2007), p. 26-37. (fr)
+Commentaire de Guy Meyer : Je suppose que les parenthèses inversées «)( «qui indiquent le revers sont, en fait un R à jambage barré. La première monnaie est une monnaie de Vélia, il faudrait sans doute écrire [Y]. La tête casquée est celle d’Athéna. Il faut corriger en et la seconde en MHTROPOLEWS, comme il faut corriger en et en NERWN et le revers en KAISAREWN, à la rigueur en KAISARIA, j’ignore comment corriger les deux lettres qui suivent (une ère ?). (fr)
+Commentaire de Guy Meyer : Il est question de « M. Niel, libraire distingué de cette ville (Avignon) au début de la lettre qui a des vues sur une bibliothèque nîmoise, et qui doit porter la lettre de Calvet à Séguier ». (fr)
+Commentaire de Guy Meyer : Le livre de G. A. Oderici, n’est pas comme le pense l’éditeur de la lettre les Dissertationes et adnotationes in aliquot ineditas veterum inscriptiones... (Rome, 1765), mais De argento Orcitirigis numo coniecturae (Rome, 1767). Sur la monnaie en possession de Calvet, cf. A Blanchet, Traité des monnaies gauloises, I, p. 161, fig. 13; II, p. 408 (catalogue BN 5044). Le nom du droit doit se lire DVBNOSOV, que Blanchet identifie à Dumnorix. (fr)
+Commentaire de Guy Meyer : On voit que, par rapport à ses premières lettres, Calvet a élargi la gamme de ses collections. (fr)
+See also a letter to Eckhel, June 2, 1796; Vienna, KHM, MK Archiv V, 51, ff. 1v‒2r: “Il est à ma connoissance qu’O(sman) B(ey) s’est joué de la crédulité de diverses personnes, et j’ay lieu de croire que pendant le séjour qu’il faisoit de tems en tems à Constant(ino)ple il a vendu indirectement des piéces fausses, qui peuvent s’être glissées dans la collection de M(onsieu)r Ainslie. J’ay examine derniérement dans cette capitale une collection entreprise depuis peu de tems, et j’y ai trouvé des médailles qui sont décidément de la même main” (fr)
+See Burnett 2020b, pp. 1252-3 (en)
+[7] Sur François Charpentier, académicien pensionnaire de l’Académie des Inscriptions et Médailles, adversaire deBoileau à l’Académie française et défenseur de la langue française pour les inscriptions des monuments publics, voir Lettre 90, n.7, 121, n.11, et 132, n.23.
[8] Sur l’ abbé Paul Tallemant (1652-1712), intendant des devises et inscriptions, secrétaire de l’Académie des Inscriptions et Médailles, membre de l’Académie française depuis 1666, voir Lettres 103, n.37, et 105, n.24.
[9] Sur Pierre Rainssant, médecin et numismate, voir Lettres 160, n.140 et 141.
[10] Henri de Bessé, sieur de Milon-la-Chapelle, connu sous le nom de La Chapelle-Bessé (vers 1625-1694), contrôleur des bâtiments du Roi, secrétaire de l’Académie des Inscriptions et Médailles, fréquentait le milieu de M me de Sablé et les lundis du président Guillaume de Lamoignon ; il est surtout connu comme l’auteur de la préface de la première édition desRéflexions ou sentences et maximes morales (Paris 1665, 12°) de La Rochefoucauld. Voir le Dictionnaire de Port-Royal,s.v.
[11] Sur Jean Vaillant, dit Jean-Foy Vaillant, voyageur érudit, antiquaire du roi et du duc du Maine, voir Lettre 347, n.15.
[12] André Morell (1646-1703) montra ses premiers dessins à Charles Patin, alors en exil à Bâle. Il se rendit ensuite à Paris et fut reçu dans le milieu du duc d’Aumont, jouissant d’un accès libre au Cabinet des médailles du roi. Il publia un Specimen universæ rei nummariæ antiquæ (Paris 1683, 8°), qui attira sur lui l’attention de Pierre Rainssant : c’est ainsi que Morell devint dessinateur du Cabinet des médailles. Pour différentes raisons, parmi lesquelles son adhésion à la foi réformée, Morell fut embastillé sur ordre de Louvois en 1688-1689 et de nouveau en 1690-1691, mais, pourvu parOudinet des ouvrages nécessaires, il poursuivit son travail en prison. Libéré en 1691, il se retira à Berne, puis dans l’Empire ; en 1694, le prince de Schwarzburg l’appela à Arnstadt en Thuringe, où le numismate fut chargé du cabinet princier. Cette même année, il rencontra à Halle Leibniz et Ezéchiel Spanheim ; ce dernier le présenta à l’ Electeur de Brandebourg, Frédéric-Guillaume, qui l’invita à Berlin, où le ministre Eberhard Danckelman encouragea son projet de corpus des médailles antiques. Mais Danckelman fut disgracié et les choses s’arrêtèrent là. Morell mourut en 1703 sans avoir réalisé son grand projet, dont seuls des morceaux furent publiés par la suite : Thesaurus Morellianus (Amstelodami 1734, folio) pour les monnaies consulaires, et Thesauri Morelliani tomitres (Amstelodami 1753, folio) pour les monnaies des douze premiers Césars. Voir T. Sarmant, La République des médailles, p.77-79. (fr)
Dates taken from Burnett 2020b, p. 1246, who takes them from Venn database and Foster "with some hesitation". (en)
+First edition of the work. It was reprinted in 1682. (en)
+First edition of the work. It was reprinted in 1682. (en)
+Remarque : il doit s'agir de Seleucidarum imperium sive historia regnum Syriæ, ad fidem numismatum accomodata, per J. Foy-Vaillant Bellov(acem), d(octorem) med(icum) et regis antiq(uarium), à Paris, chez Louis Billaine, d'autres exemplaires chez Moette, la veuve de François Clouzier, et Pierre Aubouin, 1681, de Vaillant. (fr)
+Second edition of the work. (en)
+Second edition of the work. (en)
+An Amsterdam edition was also published in the same year. The work was reprinted in 1696 both in Paris and Amsterdam. (en)
+An Amsterdam edition was also published in the same year. The work was reprinted in 1696 both in Paris and Amsterdam. (en)
+Remarques : (1) Ce qui tient à la publication des médaillons dont il s'agit ici, s'est passé de la manière qu'on va le raconter. Après la mort de Jérôme Corraro qui le premier les avait recueillis, et qui s'était servi de Bianchini pour commencer de les faire graver à Rome par Joseph-Marie Junster. Ange son fils, jaloux de perpétuer la gloire de son père, voulut que l'ouvrage se continuât et se finît : et je conserve à part moi, une des premières épreuves, pour ne pas dire la seule, de ces médaillons dans chacun desquels on voit sur le cordon qui l'entoure, les armes de Corraro avec cette inscription au haut gravée en cuivre : Numismata selectiora Maximi Moduli Aerea ex musaeo Illustriss. et Excell. D. Angeli Corrarii a Hieronymo ejus patre Senatore Veneto præstantissimo olim inchoata et collecta, nunc demum aucta et in lucem data Venetiis ann. MDCXCVI. in fo Mais comme d'un côté Ange Corraro aurait voulu que ces monumens d'antiquité parussent enrichis de belles et utiles explications, et que d'ailleurs trop distrait par les affaires publiques et les sciences particulières, il ne pouvait donner assez de tems au succès de cette entreprise, la mort l'ayant surpris au milieu de toutes ces causes de retard, en 1705, l'ouvrage fut laissé là et resta ignoré jusqu'en 1712. A cette époque Isabelle sa fille épousa Almoro Pisani fils de Louis alors Chevalier et Procurateur de St-Marc, et puis Doge. Cette Isabelle apporta en dot à son mari avec des fonds considérables et des meubles précieux, une quantité de livres, et ce célèbre Musæum composé non-seulement de médaillons, mais de très-riches médailles grecques et romaines, puisque une assez grande quantité de celles du moyen-âge et moderne, qu'on conservait dans.la Bibliothèque Pisani, a été acquise, par mes soins, par les frères Chevaliers Âlvise, et François encore vivans. A l'époque de ce mariage, un autre Âlmoro Pisani oncle du mari d’lsabelle et l'un des frères du Doge, celui justement qui fut le bienfesant instituteur de cette Bibliothèque, conçut le projet de faire tirer des planches de Junster, dont on a fait mention plus haut, et qui avaient suivi le sort du Musæum, un grand nombre d'exemplaires de ces mêmes médaillons, et de les publier, ce qu'il fit, en donnant pour titre à l'ouvrage Numismata ærea sélection: , e Musoeo Pisano, olim Corrario, sans date, et sans aucune explication, ‘relicto sua cuique pro Minerva, dissertationum loco‘, à l'exemple des plus fameux médaillons anciens de Louis XIV, auxquels le Directeur du cabinet royal donna cette inscription: nullas inscribi notas sapientius durit: et cela, d'après l'avis du seul Abbé Joseph De Capitani, qui dans son avant-propos lib Pisanorum Numismatum etc. in-4° imprimé et adressé à Almoro Pisani, s'avisa de vanter ce dernier ouvrage et la manière de l'annoncer qu'il se proposait lui-même d'imiter. Le Chanoine Bianchini était d'un avis différent, et après la mort du Docteur Bon qui avait été chargé par Ange Corraro d'en donner l'explication avec cette lettre écrite, je ne sais à qui, mais bien certainement à une personne qui avait des rapports d'intimité avec la famille Pisani, il offrit au Procurateur Louis frère d'Almoro de se charger lui-même de cette illustration ; c'était un homme d'une immense érudition dans l'histoire et sur l'antiquité, et en cela très-capable d'une pareille entreprise. On voit par le fait que sa proposition ne fut point acceptée : et long-tems après, c'est-à-dire en 1740, et après la mort de Bianchini, on vit paraître un volume portant pour titre : in numismata aerea selectiora e Musaeo Pisano, olim Corrario, commentarii in f° dédié au Doge Pisani, et dont le père D. Albert Mazzoleni depuis Abbé Bénédictin du Mont Cassin était l'auteur bénévole : ce volume fut suivi de deux autres Animadversiones etc. in-f° qui parurent en 1741-44; ouvrage, il est vrai, d'un travail immense et plein de mérite, mais qui aurait dû l'être davantage, si Mazzoleni avait su joindre à sa vaste et rare érudition une critique plus éclairée. Il ne faut pas dissimuler la crainte qui aurait pu naître un jour dans la famille Pisani de se voir dépouillée du Musaeum, qu'Isabelle y avait apporté en dot. Elle cessa aussitôt que le 3o septembre 1757 on eut publié son testament qui existe dans les actes de Louis Gabrieli N. V., où la testatrice s'exprime ainsi : (Omissis) « Je légue au N. Almoro Pisani mon petit-fils, fils d'André mon fils, le Médailler et les livres appartenans à ma famille Corraro, et qui sont déjà dans la Bibliothèque de la maison Pisani : et dans le cas où ledit Almoro n'aurait pas d'enfans, je veux que le Médailler et les livres restent, ainsi qu'ils le sont, dans la Maison Pisani ». Cet Almoro mourut en effet en 1766 âgé de 19 ans, fiancé, mais non-marié; et en vertu de la prévoyante disposition testamentaire d' Isabelle, la possession et la propriété du célèbre Musaeum fut assurée à la Maison Pisani. (N. de l'Éd.)
(1) Ce n'est réellement pas de Jérôme, ainsi qu'on l'a vu, mais d'Isabelle sa fille, que ce Médailler a passé à la Maison Pisani. (N. de l'Ed.)
(1) Né à Amiens en 1645, mort à Paris en 1725. De la condition de servir des messes, il devint Evêque. On a de lui des dissertations sur les médailles et l'histoire de France. (N. du Tr.)
(2) Le P. Paolo Pedrusi Jésuite. On a de lui un traité des médailles impériales en 8 vol, in-folio, imprimé à Parme en 1694. (id.)
(1) Le Journal des Savans d'Italie, tom. II, pag. 422, nous apprend que le Docteur Nicolas Bon Jurisconsulte, était né à Candie en 1654, d'une famille noble Venitienne transplantée dans cette île : qu'en sortant de l'Université de Padoue où il avait fait ses premières études, et d'où il revint fort-instruit dans les langues Grècque et Latine, il s'établit à Venise : que s'y étant dévoué particulièrement à l'étude des Médailles et de tout autre genre d'antiquité, il s'y distingua de manière à mériter et à obtenir d'être recherché pour présider à la conservation des plus illustres Musaeum qui existaient de son tems à Venise, tels que ceux de Morosini, Marcello, Corraro, afin de les mettre en ordre, et de les augmenter. Il est à présumer qu'il aura donné les mêmes soins au Musaeum du N.V. Jean-Dominique Tiepolo avec qui il était liè d'amitié. Sa réputation le rendit bientôt célèbre dans toute l'Italie, et même au-delà des Alpes. En effet on a vu recourir à ses rares connaissances ou personnellement ou par voie de correspondance, non-seulement des jeunes gens qui désiraient d'être initiés dans cette science, mais des Savans d'un âge mur qui cherchaient à s'instruire dans tout genre quelconque d'érudition, et parmi lesquels on distingue le Card. Noris, le Co. Mezzabarba, le Vaillant, Gisbert Cuper, Jacq. Gronovius, C. Patin, Spon, Leibnitz, Laurent Beger, qui l'ont tant vanté ensuite dans leurs écrits. Nous n'avons de lui, au-moins qui soient à ma connaissanse, que deux lettres latines imprimées et adressées à Spon sur l'explication des ara ignotorum atque obscurorum quorumdam Deorum: lettres qui sont insérées dans le tom. 7 Antiquitatum Graecarum de Gronovius, pag. 257 et 268. Mezzabarba dans son catalogue déjà cité Auctorum et illustrium Musæorum etc., nous apprend que cet antiquaire était occupé de faire par ses médailles une illustration de l'histoire des Rois de Syrie, et qu'il se proposait aussi d'augmenter et d'enrichir des trésors de son érudition les ouvrages de le Vaillant. Et le docteur Bon lui-même dans la première de ses deux lettres à Spon dont il a été question ci-dessus, après avoir dit qu'il avait une opinion toute différente de celle d'Albert Rubenius sur les Néocores, ajoute : ut te aliquando perlegere juvabit in eo libro (de Neocoris) cui adornando in cumbo, illum forte brevi editurus. Mihi crede, quoeso, circa hanc materiam me evolvisse quidquid libri marmoraque suggerunt. Mais après sa mort arrivée en 1711, on n'a plus entendu parler d'aucun de ses écrits; il est à croire ou qu'ils ont péri, ou qu'ils sont restés tout-à-fait inconnus dans quelqu'une de nos Bibliothèques » (N. de l'Éd.) (fr)