André Barthélemy de Courçay - Jules-François Paré - 1793-5-21
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 1439 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France, Cabinet des médailles |
InventoryInventory number. | AR 50, f° 147 |
AuthorAuthor of the document. | André Barthélemy de Courçay |
RecipientRecipient of the correspondence. | Jules-François Paré |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | May 21, 1793 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Paris 48° 51' 23.80" N, 2° 21' 5.40" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | |
LiteratureReference to literature. | Sarmant 1994, p. 212-213, note 411 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | cabinet, theft, price, salary |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia |
Lettre du 21 mai 1793 (de Paris) : « Je viens vous représenter aujourd’hui qu’il est instant de fermer cet établissement. Le danger qu’a couru le médaillier de Sainte-Geneviève me donna de vives inquiétudes pour celui de la Nation. Ce ne sont pas les longues nuits d’hiver que je redoute, mais les longues après-dînées d’été, surtout les dimanches et fêtes, temps où personne n’est à la maison, et où rien n’est plus aisé que de s’introduire dans mon cabinet, de crocheter le bureau qui renferme les clefs du dépôt, d’entrer dans ce dépôt et d’y commettre des dilapidations d’autant plus effrayantes qu’il est très possible que je ne m’en aperçoive pas de longtemps » ; il demande 400 livres par an pour établir la femme de Bonneville comme portière : « Dans les fonds attribués à la Bibliothèque nationale, je vois peu d’emplois plus utiles que celui de ces 400 l. Il est d’une telle urgence qu’à mon avis rien ne peut vous empêcher de l’ordonner sur le champ, comme mesure provisoire, en attendant que vous le fassiez ratifier par le ministre ; et si le pouvoir exécutif se rappelle l’événement du garde-meuble et les tentatives faites à Sainte-Geneviève, il n’hésitera pas à confirmer une disposition qui peut prévenir un grand malheur et nous épargner de grands regrets » (Paris, BnF, AR 50, f° 147 ; Sarmant 1994, p. 212-213, note 41).
References
- ^ Sarmant, T. (1994), Le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale (1661-1848), Paris.