Antoine Galland - Claude Génébrier - 1700-5-20
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 5670 |
InstitutionName of Institution. | |
InventoryInventory number. | |
AuthorAuthor of the document. | Antoine Galland |
RecipientRecipient of the correspondence. | Claude Génébrier |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | May 20, 1700 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Caen 49° 10' 58.08" N, 0° 22' 8.69" W |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Charles-César Baudelot de Dairval, Jean-Baptiste Du Bos |
LiteratureReference to literature. | Dubos 16951, Galland 16962, Abdel-Halim 1964, p. 285=286, n° CXIX3 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | errors, gordianus |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 20 mai 1700 (de Caen) : « Je le (nb : Baudelot) plains de la persuasion où il est dans l’infaillibilité de ses sentiments, encore plus d’avoir les oreilles fermées aux bons avis de ses véritables amis, et de ne les avoir ouvertes qu’aux louanges qu’on lui donne par flatterie ou par pur compliment. Je ne sais ce qu’il pense de la liberté que je me suis donnée. Vous savez en quels termes et avec quel douleur, je vous ai toujours parlé du peu de disposition, que je voyais en lui de s’acquérir une véritable réputation parmi les gens de lettres, par ses préjugés et par ses préventions presque sur toutes les matières. Je ne suis pas le seul qui ai remarqué les fautes dont je vous ai entretenu ; d’autres que moi les ont aperçues en France, et chez nos voisins. Ce n’est pas une marque d’approbation, que personne ne les ait relevées en public. C’est qu’elles sont en si grand nombre, et de telle nature, que l’on ne veut point perdre à les réfuter le temps que l’on peut employer plus utilement. Il ya déjà du temps que j’ai achevé ma Réplique à la Défense de M. Dubos ; mais je ne suis pas encore bien résolu de la faire imprimer. Sa publication n’ajouterait rien davantage à la bonne cause des trois Gordiens, dont le défenseur des quatre n’a rien diminué, puisqu’il n’a pas répondu aux plus fortes objections que je lui ai faites, et que ce qu’il a opposé aux autres ne les détruit pas. Ceux qui liront nos raisons de part et d’autre, sauront bien prendre le bon parti » (Abdel Halim p. 285=286, n° CXIX).