Antoine Galland - Ezechiel Spanheim - 1700-9-7
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 5747 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Ms. Français 6138, Galland. Correspondance de Caen, p. 102-104 |
AuthorAuthor of the document. | Antoine Galland |
RecipientRecipient of the correspondence. | Ezechiel Spanheim |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | September 7, 1700 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Caen 49° 10' 58.08" N, 0° 22' 8.69" W |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Gisbert Cuper, Nicolas-Joseph Foucault, Jean Hardouin |
LiteratureReference to literature. | Abdel-Halim 1964, p. 337-338, n° CXLII1 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | collection numbers, levant, syria, roman provincial, roman, diocletianus, honorius, legend, errors, constantinus, licinius, constantinople |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9060769c/f53.image |
-Lettre du 7 sept. 1700 (de Caen) : « illustre et savant M. Cuper » : « Puisque cette occasion, Monsieur, me procure l’honneur de vous écrire, vous prenez trop d’intérêt à tout ce qui regarde le progrès des belles-lettres, pour ne pas apprendre avec plaisir que le cabinet de M. Foucault s’enrichit tous les jours par les acquisitions qu’il fait de nouvelles médailles. Il n’y a pas longtemps qu’il en a fait une de plus de trois cents, qui ont été apportées de Syrie. Il y en a des rois de Syrie, des colonies du même pays, des grecques impériales, et plus de deux cents latines du Bas-Empire, depuis Dioclétien jusqu’à Honorius, considérables par les lettres qu’elles ont à l’exergue, qui servent à prouver qu’il faut les expliquer autrement que le P. Hardouin a prétendu les expliquer. Il y a aussi de quoi se convaincre que la diversité des têtes de Constantin, ne vient pas de la pluralité des empereurs de ce nom, que ce père s’est imaginée ; mais, de ce que l’on a mis le nom de Constantin autour des têtes de Galerius Maximianus, de Galerius Maximius, et de Licinius le père, dans les endroits, comme la chose le fait voir, où l’on n’avait pas son portrait. Ce sont des particularités qui se remarquent à l’œil. J’attends encore dans peu de jours plus de cent médailles que l’on m’envoie de Constantinople, où je ne doute pas qu’il y en ait un grand nombre, qui pourront avoir place dans ce cabinet » (Paris, BnF, Ms. Français 6138, Galland. Correspondance de Caen, p. 102-104 ; Abdel Halim, p. 337-338, n° CXLII).
References
- ^ Abdel-Halim, M. (1964), Antoine Galland, sa vie et son œuvre, Paris.