Antoine Galland - Gisbert Cuper - 1708-6-8
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 5623 |
InstitutionName of Institution. | |
InventoryInventory number. | |
AuthorAuthor of the document. | Antoine Galland |
RecipientRecipient of the correspondence. | Gisbert Cuper |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | June 8, 1708 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Paris 48° 51' 23.80" N, 2° 21' 5.40" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Nicolas-Joseph Foucault, Jean-Paul Bignon, Domenico Silvio Passionei, Giovanni Vignoli |
LiteratureReference to literature. | Vignoli 1709a1, Abdel-Halim 1964, p. 558-560, n° CCLXI2 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | position as numismatist, numismatics, collection sale, drawing |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 8 juin 1708 (de Paris) : « J’ai à faire réponse à vos deux dernières lettres. Ce n’est pas pour y satisfaire que j’ai l’honneur de vous écrire aujourd’hui. Je le fais pour vous marquer que M. Foucault m’oblige de me séparer de lui. Il a perdu le goût des médailles antiques, jusque là qu’il est résolu de vendre son cabinet. Il m’a même chargé de vous le mander, et comme vous avez des habitudes en Allemagne, de vous prier de voir si quelque prince serait curieux de s’en accommoder, ou du tout, ou d’une partie. Ainsi, cela peut vous faire connaître la raison qui m’oblige de le quitter, ce que je dois faire la semaine prochaine, et que l’embarras du déménagement m’empêchera que je ne satisfasse à vos deux lettres de quelque temps. Comme ma séparation d’avec M. Foucault fera que je n’aurai pas beaucoup de relation avec lui, et qu’en vous marquant, par ma dernière lettre, le désir que M. l’Abbé Bignon avait d’entretenir un commerce de lettres avec vous par rapport à la littérature, je vous marquai aussi, au cas que vous voulussiez lui faire l’honneur de lui écrire sur ce sujet, que vous pouviez faire sous l’adresse de M. Foucault, et mettre la lettre dans le paquet qui serait pour moi, j’ai l’honneur de vous prier aujourd’hui, au cas que ce commerce vous convienne, d’adresser votre lettre à droiture, à M. l’Abbé Bignon, conseiller d’Etat, et de l’envoyer à Amsterdam sous l’adresse de M. Jean-Louis de Lorme, libraire d’Amsterdam, qui est son correspondant général dans ces quartiers-là et qui la lui fera tenir ». « En partant, il (Passionei) a eu le soin et la bonté de me faire remettre entre les mains, un exemplaire de l’ouvrage de M. Vignoli touchant la colone d’Antonin Pie, que M. Vignoli lui a fait tenir pour moi, dont je dois lui faire mon remerciement, non seulement par rapport au présent qu’il ma fait, mais même par rapport à la mention honorable qu’il y fait de moi au sujet des dessins de deux médailles du cabinet de M. Foucault que je lui avais envoyés et dont il a fait un bon usage dans cet ouvrage […] Si vous recevez quelque nouvelle d’Allemagne touchant le cabinet de M. Foucault, je vous prie de m’en faire part sous l’adresse de M. l’Abbé Bignon, afin que jen rende compte à M. Foucault. Je dois me retirer de chez lui la semaine prochaine, et vivre en mon particulier. Je ne puis néanmoins le faire entièrement à mes dépens, tanta est fortuna mea exiquitas, à l’âge de plus de soixante deux ans. J’espère néanmoins que celui qui a soin de ses créatures ne m’abandonnera pas » (Abdel Halim, p. 558-560, n° CCLXI).