Antoine Galland - Gisbert Cuper - 1708-9-7
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 5627 |
InstitutionName of Institution. | |
InventoryInventory number. | |
AuthorAuthor of the document. | Antoine Galland |
RecipientRecipient of the correspondence. | Gisbert Cuper |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | September 7, 1708 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Paris 48° 51' 23.80" N, 2° 21' 5.40" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Jean-Paul Bignon, Nicolas-Joseph Foucault, Jean Le Clerc, Giovanni Vignoli, Jean Hardouin, Karl Sophronius Philipp von Flodrop-Wartensleben |
LiteratureReference to literature. | Vignoli 1709a1, Abdel-Halim 1964, p. 567-569, n° CCLXIV2 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | collection sale, paris, antoninus pius, roman, academy, aurelius epaphroditus, nerva, dissertation, theophrastus, mytilene |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 7 sept. 1708 (de Paris) : « Pour répondre à votre lettre du 24 juillet, et à son post scriptum du 1 août, que j’ai reçue par l’entremise de M. l’Abbé Bignon, j’ai l’honneur de vous marquer que j’étais bien persuadé que le changement de M. Foucault, et sa résolution de se priver de son cabinet de médailles, vous paraîtraient aussi étranges qu’ils vous l’auront paru. En effet, quelque amour qu’il ait montré pour ces antiquités, le dégoût qu’il en a fait voir si publiquement, ne fait connaître que trop que cet amour ne partait pas d’un véritbale goût ni d’une inclination sincère. Je ne lui ai pas communiqué moi-même ce que vous m’avez écrit sur ce que j’avais eu l’honneur de vous mander de sa part. Comme il était à sa maison de campagne, je lui en ai fait un extrait, avec l’article de la lettre de M. Le Clerc, et le lui ai envoyé. La manière dont il en a usé avec moi, le jour que je me suis séparé d’avec lui, sans que je lui en eusse donné le moindre sujet, ne m’a fait connaître que trop que ma vue ne lui était pas agréable, et c’est pour cela que je veux éviter de lui donner le déplaisir de me voir. Il y a néanmoins quelques jours que j’ai su qu’il se plaignait de ce que je n’allais pas le voir. Mais quand il serait possible que j’oubliasse ses traitements injustes, je n’ai pas de temps à perdre à des visites qui n’aboutiraient à rien. Je suis infiniment obligé aux bontés, et à la générosité de M. le Comte de Flodroff ; quoique je ne sois pas du nombre de ces hommes de lettres que rien n’est capable de tirer hors de Paris, j’avoue néanmoins que je suis de leur sentiment. En effet, je ne suis pas demeuré six mois à Paris, après mon arrivée de la province en 1661, que je m’imposai à moi-même la loi d’y demeurer, ou de voyager et d’y revenir. Et depuis ce temps-là, je me suis confirmé de plus en plus dans ce sentiment » [observations sur la médaille d’Antonin Pie portant la légende FELICITAS AVG., publiée par Vignoli dans son ouvrage précédemment cité ; remarques sur le tombeau d’Aurélius Epaphroditus qui donne à Galland la matière de plusieurs lettres à l’Académie des Inscriptions et médailles ; explication de diverses médailles proposées par Cuper ; critiques d’opinions du P. Hardouin au sujet de ces pièces] [remarques sur une médaille de Nerva] [à cette lettre sont rattachés un exemplaire de la Protestation du P. Hardouin et la copie du discours de Galland intitulé : Découverte d’une médaille antique des Mytiléniens, qui représente d’un côté la teste de Theophraste consacré, et de l’autre celle d’une déesse sous le nom d’Ircidamis, inconnue jusqu’à présent, en quatre pages in-4°, « lu dans l’Académie roiale des inscriptions et des médailles, le mardi 22 de may 1708] (Abdel Halim, p. 567-569, n° CCLXIV).