Antoine Galland - Gisbert Cuper - 1713-12-4
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 5659 |
InstitutionName of Institution. | |
InventoryInventory number. | |
AuthorAuthor of the document. | Antoine Galland |
RecipientRecipient of the correspondence. | Gisbert Cuper |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | December 4, 1713 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Johann Carl Schott, François de Camps, Nicolas-Joseph Foucault, Jacob Spon, Jakob Perizonius, Andreas Morell |
LiteratureReference to literature. | Morell 16831, Abdel-Halim 1964, p. 654-655, n° CCCXXI2 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | dissertation, augustus, quarrel, geta, roman, trajan, hadrian, aes grave, drawing |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 4 déc. 1713 (de Paris) : « Je n’ai reçu votre lettre du 15 juillet dernier, avec la copie de mon explication de la médaille d’Auguste contre celle de M. Schott, que le 22 de novembre » [projet de publication des médaillons de l’Abbé de Camps ; dispute avec Schott sur la médaille d’Auguste portant la légende C.C. AVGVSTI ; médaille de Géta publiée par Morel ; comparaison de médailles de Trajan et d’Hadrien ; médailles étudiées par Galland dans son Selecta du cabinet de Foucault ; médailles publiées par Spon dans ses Dieux inconnus]« Cela se fit le jour de la première séance de l’Académie d’après la Saint Martin, laquelle fut publique. Il (M. Kuster) paya son entrée par une lecture en français, très française, au sujet de sa dipsute sur Aes grave, contre M. Perizonius, laquelle fut écoutée par toute l’assemblée qui était très nombreuse, et de gens habiles, et de distinction, avec tout l’applaudissement qu’il pouvait désirer » (Abdel Halim, p. 654-655, n° CCCXXI).
-A dater 4 déc. 1713 ? Lettre de 1713 : « Je vous envoie au juste le dessin du revers de la médaille d’Auguste, frappée par les soins de L. Caninius Gallus. A la seule inspection de ce revers vous reconnaîtrez un milliarium et en même temps le milliarium aureum, et non pas une base. Feu Mr. de Morel après avoir vu la médaille, s’est trop fié à sa mémoire, en y représentant sans avoir l’original devant les yeux, une base telle qu’on la voit dans l’édition de son Specimen, faite en Allemagne, et que Mr. Schott trompé sur la bonne opinion qu’il avait de la fidélité d’un homme aussi habile, a fait graver après lui. Vous y remarquerez le point entre les deux lettres C. C. tel qu’il est sur la médaille, lequel exclut absolument les juges ducenaires. Mr. Schott m’a paru de si bonne foi dans sa lettre, que si vous voulez bien lui faire tenir l’une des deux copies du dessin, il reconnaîtra que j’ai eu raison de rejeter les juges ducenaires, pour m’arrêter au millaire d’or, en m’appuyant sur l’autorité de Dion, dont le passage convient au temps et aux personnes, et qu’il saura mauvais gré à Mr. Morel d’en avoir imposé au public sur cette médaille. J’aurais l’honneur de vous envoyer copie de ma réponse à la lettre de Mr. Schott, si je n’en étais détourné par d’autres occupations, et rebuté de le faire par la longueur du travail. Je joins à ces deux copies du dessin celle du revers de la médaille grecque de Néron, que vous souhaitez devoir » (Cuper 1743, XLI, p. 135-136). (fr)