Charles d'Orléans de Rothelin - Joseph de Seytres de Caumont - 1729-7-28
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 12499 |
InstitutionName of Institution. | Avignon, Bibliothèque municipale |
InventoryInventory number. | Ms. 2374, f° 178r |
AuthorAuthor of the document. | Charles d'Orléans de Rothelin |
RecipientRecipient of the correspondence. | Joseph de Seytres de Caumont |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | July 28, 1729 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Paris 48° 51' 32.00" N, 2° 19' 12.14" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Alexandre-Xavier Panel, Bernardo Sterbini, Cardin Le Bret |
LiteratureReference to literature. | Sarmant 2003, p. 200, note 24 et p. 202, note 35, p. 271, note 17, p. 290, note 911, Guillemain 2022, p. 88, note 65.2 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | autopsy, paris, coin price, england, london, ancient forgeries, market, roman market, beauty, coin dealers, collection numbers, levant, local finds, marseille |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 22 ou 28 juillet 1729 (de Paris) :« Un Italien (Sterbini) vint ici il y a quelques mois bien garni de médailles. Il en vendit beaucoup à Paris et fort cher et passa ensuite en Angleterre. Je ne sais s’il n’a point menti à son retour, mais il prétendait s’être défait à Londres à un prix très considérable de plusieurs pièces fausses que nous avions à peine regardées ici. Je connais les prix de Rome. Ils sont toujours excessifs, mais ce n’est pas le plus grand onconvénient. Le faux s’y débite avec une effronterie sans pareille et, pour peu qu’on forme le moindre doute, questa medaglia, disent-ils, è vera come la religione christiana. Pour peu que la médaille soit belle, elle est d’una stravagante bellezza. Il n’en faut pas davanrage pour tourner la tête à un Français » ; confesse avoir été obigé de se « réduire à l’argent seul », dont il possède plus de 3.500 monnaies en ce métal « depuis Pompée jusqu’à Héraclius » ; possède le deuxième cabinet de France après celui du roi, a profité des arrivages du Levant et des trouvalles de Provence ; sur Cardin Le Bret : « Ce magistrat a sur nous l’avantage d’être dans un pays où la terre lui fournit ce qui ne vient chez nous qu’avec peine. D’ailleurs, le commerce de Marseille avec le Levant lui procure encore plus de singularités » ; à propos du projet d’ouvrage de Panel : « Je crois encore que les catalogues ne suffisent pas pour une besogne de cette espèce. Il faut voir les médailles et c’est ce que le P. Panel ne peut faire, à moins qu’il ne voyage en France et en Italie » (Paris, BnF, Mss. N. ac. Fran. 4384, f° 22 ; Sarmant 2003, p. 200, note 24 et p. 202, note 35, p. 271, note 17, p. 290, note 91). -Lettre du 28 juillet 1729 (de Paris): "Je crois encore que les catalogues ne suffisent point pour une besogne de cette espèce; il faut voir les médailles et c'est ce que le Père Panel ne peut faire à moins qu'il ne voyage en France ou en Italie" (Avignon, Bibliothèque municipale, ms. 2374, f° 178r; Guillemain 2022, p. 88, note 65).
References
- ^ Sarmant, Th. (2003), La République des médailles. Numismates et collections numismatiques à Paris du Grand Siècle au Siècle des Lumières, Paris.
- ^ Guillemain, Jean (2022), "Eckhel et la tradition jésuite. Les activités numismatiques dans la Compagnie de Jésus, du laboratoire lyonnais à la Doctrina numorum veterum", in B. Woytek and D. Williams (eds.), Ars critica numaria. Joseph Eckhel (1737-1798) and the Transformation of Ancient Numismatics, Vienna, Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, 2022, p. 69-136.