Esprit-Claude-François Calvet - Jean-François Séguier - 1781-7-10
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 2170 |
InstitutionName of Institution. | Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art |
InventoryInventory number. | Ms. 140, f° 225-226 |
AuthorAuthor of the document. | Esprit-Claude-François Calvet |
RecipientRecipient of the correspondence. | Jean-François Séguier |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | July 10, 1781 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Avignon 43° 56' 57.30" N, 4° 48' 21.24" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | |
LiteratureReference to literature. | |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | roman, tiberius, trajan, forgeries, collection, vitellius, pertinax, julia paula, roman rpublican, greek, didius julianus |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://www.seguier.org/correspondance/edition.aspx?id=301 |
Lettre du 10 juil. 1781 (d’Avignon) : « Je ne vous ai pas remercié de votre première lettre, Monsieur et Cher Ami, vous vous doutez surement du motif de ce retardement. Je voulais vous accuser dans la même réponse la réception des deux médailles que vous aviez eu la bonté d’examiner. Elles me sont arrivées hier, je ne diffère plus de vous remercier des soins que ce petit différent vous a occasionnés, je m’en tiens entièrement à votre décision, et j’ai exilé pour toujours ces deux pièces de mon cabinet. Je ne regrette point le Tibère, je l’avais déjà très antique et très beau; à l’égard du Trajan je l’ai toujours soupçonné, il n’était point placé dans mes tablettes, et par conséquent, quoi que je n’ai point le beau revers de l’arc de triomphe, je n’ai fait aucun sacrifice en lui donnant son congé pour toujours. Je m’amuse à toutes les suites, celle d’argent est très avancée, mais je n’ai encore tout juste que cent médailles pour celle d’or. Mon grand bronze se monte à deux mille trois ou quatre cent médailles, toutes belles. Il est singulier qu’avec ce grand nombre il me manque encore le Vitellius, l’Helvius Pertinax et la Julia Paula. Si je pouvais trouver quelqu’une de ces têtes bien conservée et surtout bien authentique je la payerais très honnêtement. Les consulaires, le moyen et petit bronze, et les grecques en tout métal et de toute grandeur sont aussi assez nombreuses dans ma collection. Je viens d’acquérir un beau et bon Didius Julius en moyen bronze » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 140, f° 225-226).
Commentaire de Guy Meyer : On voit que, par rapport à ses premières lettres, Calvet a élargi la gamme de ses collections. (fr)