Esprit-Marie Cousinéry - Louis-François-Sébastien Fauvel 1797-4-8
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 3107 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Ms. Français 22783, fol. 240-241 |
AuthorAuthor of the document. | Esprit-Marie Cousinéry |
RecipientRecipient of the correspondence. | Louis-François-Sébastien Fauvel |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | April 8, 1797 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Izmir 38° 24' 55.22" N, 27° 8' 40.09" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | John Hawkins |
LiteratureReference to literature. | |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | collection, price, roman provincial, septimius, greek, megara, duplicates, exchange, catalogue |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 8 avril 1797 (de Smyrne) : Cousinéry échappe au massacre généralisé des Francs perpétré le 15 mars 1797 « La mitraille et la mousquetterie des bâtiments nous laissa quelques ressources pour sauver beaucoup de monde à bord des bâtiments. Je m’y sauvai avec ma famille et mes médailles » ; « Vous recevrez par cette occasion vos bas rayés, vos mouchoirs et si les selles n’avaient pas été toutes brûlées, vous en auriez eu une assurément. Je vous envoie aussi quelques bonnes médailles. Je vous demande encore un an pour les 500 piastres restantes : soyez assuré que vous les aurez. En échange des commissions, envoyez-moi quelques médailles, vous m’avez promis celle dont je vous avais offert 50 piastres, veuillez bien y joindre aussi le Septime Sévère de Salonique qui manque à ma collection. Si vos deux belles médailles de Mégare, l’une en argent et l’autre en bronze, peuvent être remplacées par quelque chose, dites-moi ce que je puis faire. Vous aurez toujours de moi des doubles ainsi que celles que je vous envoie ; vous gagnerez toujours en nombre, si ce n’est en qualité, après avoir eu le montant de ce que vous voudrez bien me céder comptant. Je sens bien que l’on ne peut guère me faire crédit, même amicalement parlant. Vous avez beaucoup de choses qui illustreraient ma collection et il n’est aucun sacrifice que je ne voulusse faire pour vous déterminer à me céder ces trésors. La cession que vous avez faite à M. Hawkins de votre médaille, m’enhardit à espérer. J’ai vu partir aqvec regret cette pièce pour l’Angleterre, mais je me suis consolé en pensant que je l’ai cédée au Cabinet de Paris, et en m’apercevant que vous aviez fait une bonne acquisition, dont je vous félicite. Ce que vous avez eu est en effet bien plus saillant que ce que vous avez cédé : faites toujours de pareilles affaires et j’approuve. Du reste, vous êtes couché de tout votre long dans la préface de mon catalogue, comme bienfaiteur de mon cabinet » (Paris, Bibliothèque nationale de France, Ms. Français 22783, fol. 240-241).