Félix Cary - Claude Picard Duvau - 1733-10-5
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 2428 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Ms. Fonds français 15185, f° 22r et v |
AuthorAuthor of the document. | Félix Cary |
RecipientRecipient of the correspondence. | Claude Picard Duvau |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | October 5, 1733 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | |
LiteratureReference to literature. | |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | roman, pertinax, caligula, duplicates, catalogue, price |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f25.item.r=15185%20Duvau.zoom |
Lettre du 5 oct. 1733 (de Marseille) : « Monsieur, Je suis fâché que vous vous soyez engagé à donner votre Pertinax Provid. Deor. dont je me serais bien volontiers accomodé par le mien que je n’aime point tant, qui que tous ceux à qui vous l’avez montré l’aient jugé bon. Si le marché du vôtre n’a pas lieu, vous m’obligerez de me le garder. Vous m’assurez un Caligula, j’en ai déjà un, cependant le vôtre quoique bien cher me conviendrait si j’avais quelque chose à joindre à mon Pertinax ; mais je n’ai rien que vous n’ayez frustre déjà et ma suite n’est pas d’ailleurs si belle pour que je puisse en enlever quelques bonnes pièces sans la déparayer considérablement. Vous me marquez que plusieurs personnes vous demandent votre Pertinax, ainsi je pense que vous ne manquerez pas d’occasion à placer le mien, de sorte que si vous voulez le garder, vous l’échangerez avec quelques médailles de vos doubles, ( ?) ou communes que je n’aurai point. Si cela vous convient vous me ferez plaisir et ( ?) comme j’ai déjà le catalogue de vos doubles, vous pouvez m’indiquer légèrement les principales qui vous restent, je choisirai, les prix étant fixés d’après d’autres. Vous trouverez ci-joint le Focas que vous n’avez point ; je ne l’ai pas double, mais j’en ai un autre qui me suffit ; vous aurez la bonté de me dire ce que cvous l’estimez et je choisirai pour ce prix quelque / (f° 22r) médaille dans vos doubles. Je suis au désespoir de vous apprendre que notre voyage d’Italie est rompu, la guerre dont on nous menace a ( ?) mes compagnons de voyage d’autant mieux que notre projet était de commencer par le Piémont et le Milanais, les (régions ?) où la peur que referont premièrement ces actes d’horreur s’il doit y en avoir. J’en suis bien fâché je vous assure ( ?) de ces parties qui ne se renoncent pas facilement, d’autant que je pouvais dans ce voyage vous être de quelque utilité ; c’est un nouveau regret pour moi ; il est vrai qu’il arrive de là que j’aurai le plaisir et vous embrasser plusieurs ( ?) je compte d’aller le printemps prochain me refaire du chargin d’avoir manqué le voyage d’Italie. Je vous prie cependant de me conserver votre amitié et d’être assuré de l’attachement… » (Paris, BnF, Manuscrits Français 15185, f° 22r et v [en ligne sur Gallica]).